Dans les épisodes précédents, Ken Barlow s’est entiché d’une femme mariée, Wendy Nightingale. Aujourd’hui, leur relation est en stand-by, car Wendy a demandé à Ken un peu de temps pour réfléchir à ce qu’elle veut, et avoir aussi un peu d’espace.
Ken s’efforce donc de respecter sa décision et résiste à l’envie de la contacter. Chez lui, il fixe le téléphone avec l’espoir que Wendy l’appelle. Il espère l’entendre sonner, en vain. L’envie étant parfois (souvent) plus forte que la raison, Ken finit par l’appeler. C’est Di (pas la princesse, mais l’amie de Wendy) qui répond. Elle pense que Wendy commet une erreur en voulant se séparer de son mari Roger, et ne donne pas cher de la peau de leur relation extra-conjugale. Elle conseille à Ken de laisser Wendy tranquille. Finalement, Wendy prend l’appel et lui dit qu’il lui a terriblement manqué. Ken saute sur l’occasion pour aller la chercher, et va frapper à la porte de Di. Celle-ci essaie encore une fois de convaincre Ken de laisser tomber, mais Wendy lui dit que sa décision est prise et qu’elle ne retournera pas avec Roger.
Elle part avec Ken et ils retournent en voiture au numéro 11. Devinez qui est en train de balayer le pas de sa porte à ce moment-là ? Hilda Ogden et ses trois bigoudis sur le crâne, bien sûr ! Elle ne manque pas une miette de la scène où Ken porte la valise de Wendy et où le couple entre dans la maison. Et notre reine des commères se précipite dans la rue pour l’annoncer à tout le monde, y compris à l’oncle par alliance de Ken, Albert Tatlock. Je crois que je vous ai déjà parlé d’Albert. Réputé pour être le grincheux de service de la rue, autant vous dire qu’il n'est pas du tout content. Il entre en trombe chez Ken et lui dit qu’il ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Il lui ferme définitivement la porte de sa maison et refuse de lui parler.
La nouvelle se répand comme un tsunami dans la rue, et les différents résidents parlent de Ken qui s’est « mis à la colle » avec une femme mariée. Wendy pense qu’il faut combattre le mal par le mal et exhorte Ken à l’emmener au Rovers pour que tout le monde les voie et soit au courant.
L’ennuyeux Alf (excusez-moi, mais c’est comme ça que je le perçois) fait remarquer à Len Fairclough que la relation de Ken avec Wendy pourrait affecter son travail de responsable du développement communautaire, car certains membres du conseil pourraient voir d'un mauvais œil ce genre de choses. L’avenir lui donnera raison.
De son côté, Elsie va de nouveau voir Ken chez lui pour lui dire qu’elle veut récupérer sa maison. Mais elle n’a pas le cœur à le faire quand elle découvre que Wendy est venue habiter chez Ken. Elle le prévient cependant, lui promettant un parcours du combattant si jamais il décide de rester avec Wendy. Ce ne sera pas une partie de plaisir et elle sait de quoi elle parle, puisqu’elle a vécu la même chose.
Ken est plutôt « fleur bleue » et quand il aime, il aime à fond. Aussi parle-t-il déjà de projet de mariage alors que Wendy est encore loin d’être divorcée et qu’ils se connaissent à peine. Wendy met un frein à l’élan de son amant en lui disant qu’ils doivent procéder par étapes et ne pas se précipiter.
Les problèmes de Ken ne font que commencer (Elsie l’a prévenu). Il est convoqué par le comité du centre communautaire composé entre autres d’Ernest Bishop et Alf Roberts. Ils doivent discuter des plans de la prochaine fête de rue, mais un des membres, M. Chapman, dit à Ken qu’il a été porté à son attention que ce dernier vit avec une femme mariée. Alf et Ernest baissent la tête, sans doute que l’information vient d’eux. Toujours est-il que ce pauvre Ken est confronté à un choix : soit il renonce à Wendy, soit à son travail. Pour tous ceux qui pensent que le choix de vie de Ken ne devrait pas interférer dans son travail, je vous rappelle que nous sommes en 1976 et que les mœurs étaient différentes à cette époque.
Lorsqu’il rentre à la maison, Ken n’a pas le cœur à parler à Wendy de l’ultimatum, d’autant plus que la jeune femme se sent de plus en plus à l’aise chez lui. Elle commence à s’investir dans la déco et a acheté un nouvel abat-jour pour la lampe du salon.
Lorsqu’Emily apprend qu’Ernest a parlé de la situation de Ken au comité, elle est furieuse contre lui. Malheureusement, elle fait une bourde : elle rencontre Wendy au Corner Shop et lui dit qu’elle est désolée et qu’elle en veut à Ernest. Elle laisse échapper l’information sur l’ultimatum du conseil, et s’aperçoit un peu tard que Wendy n’était pas au courant. Niveau bourde : Ernest 1 – Emily 1, match nul !
Voilà ce que l’on pouvait dire sur l’arche Ken/Wendy. Passons maintenant à Fred Gee et Rita Littlewood. Rappelons d’abord qui est Fred. Sa femme était ouvrière et elle est récemment décédée dans l’incendie de l’usine. Par la suite, Annie a engagé Fred comme barman au Rovers, afin d’avoir une « garantie masculine » (oui, nous sommes en 1976, ne l’oublions pas).
Bref, Fred s’éprend de Rita (la gérante de la papeterie Kabin). Il est d’ailleurs flanqué toutes les cinq minutes au magasin. Il essaie de convaincre la belle rousse de l’accompagner au cinéma. Elle lui répond qu’elle ne peut pas, car elle chante au Gatsby ce soir. Elle lui donne deux tickets pour s’y rendre avec une « amie ». Cela aurait dû faire tilt à Fred, mais ça n’a pas fait tilt à Fred.
Il se rend au Gatsby et obtient quelques danses avec Rita. Le lendemain matin, il est aux anges, et plus amoureux que jamais, au grand dam de Rita, et au grand amusement de Mavis. La pauvre est réduite au silence par un coup de pied dans le tibia de la part de Rita. Lorsque Fred apparaît de nouveau au Kabin, elle décide qu’il est temps pour elle de mettre les points sur les i au pauvre homme. Lorsqu’elle surgit de l’arrière-boutique pour lui parler, elle est surprise de découvrir qu’il lui a apporté une rose rouge. Elle en est déconcertée et du coup, n’a pas le courage d’envoyer promener l’amoureux transi.
Vous vous souvenez qu’Hilda Ogden, pour se venger qu’on ne lui ait pas repris son chemisier a raconté à Sylvia Matthews que son magasin employait une vendeuse qui avait été arrêtée pour vol à l’étalage. La jeune Gail Potter est convaincue que Mme Matthews pense qu’il s’agit d’elle et va geindre auprès d’Elsie. Cette dernière avoue de c’est d’elle qu’Hilda parlait et, pour abréger les souffrances de notre pauvre petite Gail, va mettre Sylvia au courant. L’aveu d’Elsie passe mal auprès de Mme Matthews. Le ton monte, Elsie perd son sang-froid et part en claquant la porte.
C’est de la bouche de Len Fairclough que Gail apprend la vérité sur ce vol à l’étalage datant de 1969, à savoir qu’Elsie avait été accusée à tort. Cependant, Gail et Len ne comprennent pas pourquoi Elsie n’en a pas parlé à Mme Matthews. C’est donc Gail qui raconte tout à Sylvia. La gérante du magasin demande à Gail de persuader Elsie de venir la voir. Lorsqu’elle se rend à Sylvia’s Separates, Elsie raconte toute l’histoire à Mme Matthews, qui lui rend son travail. Immédiatement après, elle rentre chez elle s’allonger un peu. On comprend qu’elle n’avait pas trop envie de travailler et qu’une personne en moins en tant que vendeuse était autant plus de travail pour elle. Mais bon, tout est bien qui finit bien.
Terry Bradshaw, l’ouvrier de Fairclough et Langton, nous avait déjà parlé de sa sœur aînée, Renee (je crois qu’en anglais, le prénom s’écrit sans accent). Eh bien, elle débarque dans la rue, car elle voudrait acheter le Corner Shop à Betty Turpin. Terry n’est pas enthousiaste à cette idée et tente de l’en dissuader. Il la persuade de prendre quelques semaines de vacances de son emploi actuel au supermarché pour voir comment se porte le commerce et si elle s'y plaît. Elle pense que Terry est la voix de la sagesse et elle accepte.
La jeune et dynamique Tricia Hopkins s’inquiète de plus en plus de perdre son emploi de vendeuse. En effet, elle est embauchée parce que Betty, la proprio, ne peut pas s’en occuper vu qu’elle a déjà un job de serveuse au Rovers. Mais si Renee achète le magasin, celle-ci s’en occupera à temps plein et n’aura plus besoin de Tricia. D’autant plus que le Corner Shop, ce petit magasin de proximité, n’est pas assez prospère pour faire vivre deux employés. Perturbée, Tricia se confie à Elsie, qui promet d’en parler à Renee. La réponse que donne la potentielle repreneuse du commerce a de quoi sidérer Elsie : si la vente se fait, Tricia perdra bien son emploi, mais pourra rester dans l’appartement du dessus, car Renee n’en aura pas besoin. En revanche, elle s’installera dans le petit studio qu’occupe actuellement Elsie dans l’arrière-boutique, et Elsie devra donc partir.
Malgré les sages paroles de son frère, Renee est prête à faire une offre à Betty pour le magasin. Mais l’avocat de Renee l’informe qu’il faut que la possession du bien soit vacante, ce qui signifie que Gail, Tricia et Elsie devront quitter les appartements du Corner Shop si la vente se fait.
Que vont devenir Elsie, Gail et Tricia ? Ken et Wendy ont-ils un avenir ? Fred Gee arrivera-t-il à conquérir Rita la belle rousse ? Les réponses à toutes ces questions, et à bien d'autres encore, dans les prochains épisodes de Coronation Street.
À SUIVRE...