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# 1613-1617 Et Hilda créa "Muriel" !

Albert déprime le long du canal

Albert déprime le long du canal

# 1613

On a coupé l’électricité à Albert ! Il se trouve dans une situation très précaire. Déprimé, il se promène le long du canal avec des idées noires. Vous voyez où je veux en venir : le canal, les idées noires… Mais non, Albert finalement ne se jette pas à l’eau. On peut dire que c’est grâce à un gamin d’une dizaine d’années qui passe à vélo et s’installe pour pêcher. Ils discutent, et les paroles du gosse font réfléchir le vieil homme.

Deirdre Langton passe par là. Elle cherche Albert et rencontre le gamin qui lui parle de vieil homme. Deirdre craint qu’Albert n’ait commis une bêtise.

Au Rovers, on parle de la situation d’Albert. Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’est pas le type le plus sympa du monde. Deirdre arrive un peu en panique et parle à Ken de l’épisode du canal. Ken avoue qu’Albert ne va pas bien, il serait peut-être temps de partir à sa recherche.

Albert est dans son jardin : une petite parcelle confiée par le conseil municipal. Ray et Ken le trouvent assis sur un tronc d’arbre, et totalement déprimé. Il leur annonce qu’en plus de tous ses problèmes d’argent, le conseil municipal lui retire la jouissance de son jardin parce qu’il l’a négligé. Il récolte une laitue, dont la taille et l’apparence prouvent que le conseil a probablement raison !

Ken aide Albert en lui payant la facture d’électricité. Il décide de rester dans la rue et en parle à Ernest et Alf. Il souhaite reprendre son poste au conseil. Ils prétendent que quelqu'un d'autre est en lice pour le poste, mais ils le laissent quand même revenir. Ken découvrira plus tard qu'ils étaient désespérés et qu'il n'y avait personne d’autre en lice pour le poste.

Entre-temps, Renee devient paranoïaque. Elle a été dénoncée à la mairie pour avoir fait des ventes le dimanche, et elle cherche à savoir qui. Gail a l'air un peu louche, mais je ne peux pas me résoudre à croire que la choupinette ait pu faire une chose pareille ! Renee fait la fine bouche à Emily, qui croit que c'est elle, et la jette verbalement hors du magasin.

Gail et Deirdre jouent au ping-pong (encore), quand Emily entre et raconte, bouleversée, que Renee l'a accusée. Gail a de nouveau l'air louche, et Deirdre le remarque. Gail admet que ce n’est pas elle, mais elle sait qui c’est. Elle décide de le dire à Renee. Il s'avère que c’est Tricia (je m’en doutais !). Quand Renee l’apprend, elle se précipite pour s'excuser auprès d'Emily, qui lui pardonne immédiatement et lui donne de très bons conseils sur la façon de gérer un magasin. Merci, Emily. Au fait, quelqu’un devrait dire à Renee qui si elle gère un magasin, il n’est pas de bon ton de mettre à la porte des clientes. Cela pourrait vite s’avérer très problématique pour le chiffre d’affaires.

Ken essaie maintenant (avec succès, le croiriez-vous ?) de recruter le reste de la distribution masculine pour aider à arranger le jardin familial de l'oncle Albert, afin qu'il ne le perde pas (et visiblement, il y a du boulot !). Hilda propose Stan comme volontaire (il n'est pas là, bien sûr). Nous découvrons alors qu'elle l'a fait parce qu'elle s'attend à recevoir une part des produits par la suite. Cependant, lorsque Ken annonce la bonne nouvelle à Albert, il se contente de gémir en disant qu'ils s'attendent tous à partager les produits. On dirait qu’Hilda et lui ont les mêmes idées !

Ray Langton donne à Annie Walker un acompte de 25 livres sterling sur la réservation d'une fête, car le 21e anniversaire de Deirdre tombe le même jour que leur anniversaire de mariage. Mais lorsque la jeune fille au visage mangé par ses lunettes l'apprend, ils se disputent, car elle pense que l'argent pourrait être mieux utilisé ! Petite opinion qui n’engage que moi : j’aime bien Deirdre, mais parfois, elle est soûlante.

Hilda lit un article dans un magazine, c'est le début de l'arche "Muriel"

Hilda lit un article dans un magazine, c'est le début de l'arche "Muriel"

# 1614

La dispute au sujet de la fête se poursuit et une Deirdre obstinée suggère que Ray récupère la caution. Tout aussi obstiné que sa femme, Ray refuse. À son insu, Deirdre se rend chez les Rovers et obtient de Betty qu'elle lui rende la caution. Elle décide d'organiser la fête, mais chez elle plutôt qu’au Rovers. C'est en fait la maison de sa mère Blanche, et elles vivent à l'étage dans un appartement qui fait très vieillot, sa mère vit ailleurs en ce moment avec Dave Smith, le bookmaker (on en reparlera le moment venu).

Hilda lit un magazine et tombe amoureuse d'un papier peint. Et c’est le début d’une arche narrative délicieuse baptisée « Muriel » (vous allez comprendre au fil de l’histoire). Elle décide, contre l'avis de Stan, de redécorer leur salon. Elle donne à Stan 10 livres sterling pour acheter le matériel (première erreur, elle devrait pourtant bien connaître son mari depuis le temps). Eddie Yeats cherche du travail et entend Stan demander à Ken s'il sait où se trouve un certain magasin de décoration. Eddy saute sur l’occasion et dit à Stan qu'il peut obtenir le papier à moitié prix, alors Stan lui donne l'argent (deuxième erreur). Hilda est furieuse lorsqu'elle l'apprend et déplore la perte de l'argent, persuadée qu’Eddie va l’utiliser à autre chose qu’à acheter du papier peint. Mais à la surprise générale, Eddie arrive et a le bon papier peint avec lui ! Il s'offre un dîner en tant que récompense et convainc Hilda de le laisser s'occuper de la décoration. Immédiatement, avant même qu'il ne commence à travailler, Hilda lui offre le gîte et le couvert, trop heureuse qu’on s’occupe de son intérieur (troisième erreur ou non ?).

Après avoir décoré la moitié de la pièce, Hilda s'aperçoit que les derniers rouleaux sont défraîchis et qu'il n'y a plus assez de papier pour terminer le travail. Elle dit à Eddie ce qu'il en pense, et il part en chercher d'autres. Là, c’est sûr, c’est une erreur !

Ray ne sait pas ce que sont des Lasagnes, et Deidre massacre des tomates en les coupant

Ray ne sait pas ce que sont des Lasagnes, et Deidre massacre des tomates en les coupant

# 1615

On en revient à la fête-anniversaire polémique. Les préparatifs sont en cours. Chez elle, Deirdre coupe des tomates, ou plutôt elle les massacre avec son couteau, et Ray lit l'étiquette d'une boîte : « Qu'est-ce que 'lasag-knee' ? » Oh là, notre brave Ray n’y connaît rien en bonne cuisine, visiblement. À un moment donné, notre nerveuse Deirdre ne se sent pas bien. Ray s’inquiète, et elle dit qu’elle va bien. Cela ne l’empêche pas, quelques heures après, d’aller consulter un médecin sans que personne n’en sache rien.

Un moment de légèreté : Ena est dans le magasin et dit à Renee qu'elle a été invitée à la fête des Langton, mais qu'elle n'ira pas. Lorsque Renee lui montre un plateau de friandises commandées pour la fête, Ena lui répond : « Eh bien, si j'y étais allée, j'aurais pris un de ces trucs, deux de ces trucs et quelques-uns de ces trucs ». Elle se met alors à les emballer et à les ramener à la maison ! Peut-être que je la raconte mal, mais je vous promets : la scène est très réussie.

Eddie visite le magasin et propose d'apporter la marchandise chez les Langton. Il s'en sert ensuite comme excuse pour s'introduire dans la fête. Pendant qu'il y est, quelqu'un lui dit que quelqu'un le demande au Rovers. C'est l'ami qui a fourni le papier peint pour les Ogden. Il va le voir. Pendant ce temps, Deirdre dit à Ray qu'elle est allée chez le docteur, et la raison : elle est enceinte. Cette fois pour de bon.

Pour le reste, Terry danse et bécote avec Gail. Mais la choupinette n’a voulu sortir avec Ray que pour ne pas venir seule à la fête. Une fois là-bas, elle le snobe et ça ne plaît pas à l’éconduit, qui invective la pauvre petite.

Les Ogden attendent toujours le retour d'Eddie. Il revient, mais avec un papier non assorti. Hilda le renvoie et lorsqu'il revient, nous assistons à un événement capital dans l'histoire de Coronation Street : la naissance de Muriel ! Oui, Eddie a apporté à Hilda son « Muriel ». Je vous vois venir… mais non, je n’ai rien pris d’illicite avant d’écrire ce paragraphe. Je vous explique : Le Muriel (ainsi baptisé par Hilda, et qui ressemble en anglais à « Mural ») est une gigantesque fresque représentant un paysage de montagne, flanquée sur tout un pan de mur du salon des Ogden. Pour l’instant, elle n’est pas encore installée.

Taaa-daa !!! Voici le "Muriel"

Taaa-daa !!! Voici le "Muriel"

# 1616

Le « Muriel » est sur le point d'être mis en place. On se régale par avance. Stan, de son côté, dit que c'est à son tour d'aller au jardin familial de l'oncle Albert. Inutile de dire qu'il ne s'y rend pas. Inutile aussi de dire qu'Eddie quitte le travail avant de le commencer, car il prétend être allergique à la colle à papier peint. Ray et Alf se rendent au lotissement, et Albert (jouant à merveille son rôle de ronchon) leur reproche de manger leur déjeuner alors qu'ils devraient travailler. Hilda arrive, à la recherche de Stan. Il va y avoir du grabuge !

Ernest Bishop rencontre Arnold Pettifer au Rovers. Arnold travaille pour le comptable d'Ernie et lui apporte le nouveau bail de la boutique d'Ernie (Ernie dirige une entreprise de photographie). Le nouveau bail est trois fois plus cher que l'ancien et Ernie ne peut pas se le permettre, il envisage donc de fermer son entreprise. Au cours du déjeuner avec Emily, l'oncle Albert vient se plaindre qu'Ernest ne s'est pas présenté au travail (on a l’impression que c’est un patron qui emploie des salariés !). Ernest – habituellement calme en toute situation – se met à lui crier dessus et lui demande de lui « lâcher les baskets ». Pour toute réponse, Albert fait ce qu’il fait de mieux : une moue et un haussement d’épaules.

Deux types louches se présentent au Rovers, et parlent entre eux d’une certaine Mme Sharples. « Ce soir, tu penses ? » dit l'un. « Je pense que oui », répond l'autre. Mystérieux, ce petit dialogue.

Hilda, bien sûr, est toujours à la recherche de Stan. Stan arrive et s'apprête à boire une gorgée de sa pinte quand Hilda surgit des toilettes pour dames et le renvoie chez lui pour s'occuper de Muriel.

L'un des deux types mystérieux rend visite à Ena. Pour éviter tout suspense inutile, il essaie de lui vendre une douche aménagée pour personnes âgées, mais je pense qu'il va prendre l'argent et s'enfuir. Ena lui demande de revenir lundi, et elle lui préparera l'acompte.

"Retournez-vous, madame Walker..."

"Retournez-vous, madame Walker..."

# 1617

Mais Ena n'est pas née de la dernière pluie. Au Rovers, elle interroge Len sur les douches et l'invite, ainsi qu'Eddie, qui se trouve être là, à venir chez elle à l'heure où l'homme des douches sera là. Ils se cachent dans la cuisine pendant que l'homme vient au rendez-vous. Ena lui donne une enveloppe contenant une caution de 20 livres sterling. Alors qu'il tente de partir, Len sort et commence à poser des questions techniques sur la douche, en s'assurant qu'il bloque la porte. L'homme essaie de se glisser par la porte de derrière, mais Eddie est là. Eddie le bouscule un peu puis lui met la main au collet. Ils l'emmènent au poste de police, après que Len a dit à Eddie qu'il venait de procéder à une « arrestation de citoyen », ce qui consterne Eddie. Au fait, l'enveloppe ne contenait que des coupures de journaux, et la raison pour laquelle Ena a eu des soupçons en premier lieu était que l'homme avait dit qu'il avait mis en place une douche pour Hetty Boothroyd. Plus tard, Ena a dit à Len qu'elle était allée aux funérailles de Hetty Boothroyd il y a cinq mois !

Le Muriel est terminé et Hilda est enchantée. Elle est impatiente d'inviter une ou deux personnes à le voir, comme Bet et Annie Walker.

Les Bishop sont toujours préoccupés par les factures impayées. (Il est surprenant de constater la rapidité avec laquelle ils sont passés d'une situation où ils ne soupçonnaient pas qu'il y avait un problème avec leur entreprise de photographie à une situation où ils ont des dizaines de factures impayées.) Hilda se présente sous le prétexte d'emprunter une tasse de riz, mais en réalité elle veut inviter Emily à prendre une tasse de thé pour lui montrer le « chef d’œuvre » qui occupe un mur de son salon. Mais les Bishop n'ont même pas un grain de riz en stock. Ils m’ont l’air vraiment dans la panade.

Bet accepte l'invitation d’Hilda, et la scène est un pur moment de bonheur. Lorsque Bet voit le paysage de montagne occupant tout le mur, elle tourne la tête et dit  : « Eh bien, il faut s'y habituer. Qu'est-ce qu'on fait s'il y a une avalanche ? » Lorsqu'Annie Walker entre (elle aussi invitée par Hilda), elle ne voit pas tout de suite le mural, lui tournant le dos. Elle remercie Mme Ogden de l’avoir invitée à voir le nouveau papier peint et déclare qu’il est le même que celui de sa chambre à coucher. Bet lui demande de se retourner, ce qu’elle fait. Sa réaction est l’un des plus beaux moments que j’ai vu depuis que je regarde la série, le jeu de l’actrice étant excellent. Elle simule un léger vertige et dit à Hilda :, « vous savez, ma chère, je me sens un peu étourdie. Cela vous dérangerait-il si je m'asseyais de l'autre côté jusqu'à ce que je me sois acclimatée ? » Vous l’avez compris, cette fresque n’est pas du tout adaptée à une pièce comme le salon d’une maison.

Pendant ce temps, au lotissement, le plaisantin Langton a gravé "Albert rules OK" sur le morceau de bois sculpté par Albert. Il va y avoir encore du grabuge. Ce sera pour la prochaine fois, car l’épisode et la semaine se terminent ici.

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