Albert est furieux et accuse tout le monde d'y avoir gravé "Albert rules OK" sur un morceau de bois sculpté. Il n'accuse cependant pas Ken, mais le rabroue quand même. Ken l'aide tout de même. Il dit que le coupable était dans le jardin quand il a gravé ça et, en regardant l'emploi du temps pour voir qui travaillait à ce moment-là, la conclusion est : Ray Langton. Albert se précipite au Rovers pour en découdre avec lui.
Plus tard, Ray se rend chez Albert pour s'excuser. Lorsqu'Albert lui explique qu'il présentait le bois sculpté à un concours où le gagnant pouvait remporter 2 livres sterling. Ray est confus et lui donne l’argent. Albert l’accepte immédiatement. Ce n'est qu’après qu’il révèle que le bois sculpté n'aurait de toute façon pas gagné ! Sacré Albert !
Emily et Ernest Bishop sont en train de vider la boutique de photographie, après que celle-ci a fait faillite. Il semblerait qu'ils n'en aient encore parlé à personne. C’est donc Hilda. Elle fait irruption au Rovers avec son fameux « j’ai entendu dire que… » Hilda est toujours ravie de répandre des ragots, même lorsque les ragots en question sont de mauvaises nouvelles. À la façon dont elle s'y prend, même Annie Walker lui fait la leçon. Ernie entre et invective Hilda, la faisant fuir du pub.
Annie suggère à Ernest de s'inscrire à l'agence pour l'emploi, car un de ses amis a obtenu un bon emploi grâce à l’agence. C'est ce qu'il fait. La responsable de l'agence pour l'emploi est très serviable, mais bien qu'Ernie se décrive comme un photographe « professionnel », il s'aperçoit qu'il ne remplit pas les conditions requises, loin de là. Il y a bien un poste à pourvoir dans une entreprise de photographie réputée, mais lorsque la responsable de l’agence les appelle à ce sujet, il n'y en a déjà plus. Ernie n'est pas au bout de ses surprises !
Un couple de femmes effrontées entre au Rovers. L'une d'elles s'adresse à Len et présente son amie comme "Mme Walton" qui s’empresse de dire à Len qu’elle se prénomme Joyce et qu’elle est divorcée. L’autre femme, c’est Vera Duckworth. Elle cherche Fred Gee.
Petite parenthèse : Vera Duckworth est déjà apparue dans Coronation Street, plus précisément en 1974. Elle était ouvrière à l’entrepôt Mark Brittain, qui a brûlé en 1975. L’établissement se trouvait en face des maisons de Coronation Street. Vera connaît donc bien la défunte femme de Fred, Edna Gee, décédée dans l’incendie.
Albert et Hilda sont au Rovers, et décident de jouer ensemble au bingo. Albert leur propose de partager leurs gains, mais Hilda refuse. Mauvaise idée, Hilda. Au bingo, Hilda se ridiculise en faisant croire qu’elle a les bons numéros alors que ce n’est pas vrai. Entre-temps, Albert a trouvé une autre partenaire en la personne de Bertha Lumley, avec qui il remporte le gros lot de 100 livres sterling.
Le lendemain matin, Bertha est à la recherche d'Albert chez lui. Apparemment, ils ne payent pas les gros gains le soir même, pour éviter que le gagnant ne se fasse agresser sur le chemin du retour, alors elle est venue l'escorter pour qu'il le récupère. Ils partent ensemble. Tout semble bien se passer pour Albert. Trop bien, sans doute. On comprend vite qu’il va y avoir un os. Il arrive plus tard dans la journée, Bertha revient, trop amicale, ce qui ne plaît pas à Albert, car il pense qu’elle veut quelque chose. Soudain, sa fille arrive et la cherche. D’après elle, sa mère va fricoter avec plein d’hommes qu’elle emmène au bingo. Son mari en a par-dessus la tête de ses virées et a promis que le premier qu’il choperait avec sa femme, il lui fera la peau. Albert ravale sa salive.
Vera Duckworth est de nouveau au Rovers. Cette fois, elle se fait draguer par Fred, qui l'invite à un « after time » dans la soirée. Fred va-t-il avoir plus de chance avec Vera qu’avec Rita ? Pour lui, prendre un verre après le travail a une tout autre signification... Bet lui suggère de « jouer le grand jeu », alors il demande à Mme Walker s'il peut ramener une amie « pour le dîner ». Elle répond par l'affirmative, ce qui est surprenant de sa part.
Ce soir-là, lorsque Vera arrive, Ray et Len disent à Eddie Yeats que « pour le prix d'un gin, elle est à n'importe qui ». Eddie lui en achète donc un, puis un autre, etc. Vous voyez bien ce qui va se passer, alors pour gagner du temps, disons que la seule chose qu'Eddie obtient, c'est une déception. Vera n’est pas intéressée par Eddie et vaut plus qu’un gin.
Lorsqu’Annie Walker voit Vera assise avec Fred, elle est consternée de découvrir qui est son amie. À la fermeture du bar, Fred emmène Vera à l'arrière-boutique, pensant qu’Annie doit être dans sa chambre, sans doute endormie. Mais lorsqu'ils ouvrent la porte, ils découvrent qu’Annie est là, avec le thé préparé et la table dressée pour le dîner. « Du thé, Mlle Duckworth ? » demande Annie avec son ton mielleux qu’elle a souvent l’habitude de prendre. Fred est déçu.
Dans cet épisode, il est aussi question d’Ernest Bishop et sa déprime de devoir fermer la boutique de photographie et de devoir trouver un travail. Emily souhaite aider à faire bouillir la marmite et veut retourner travailler. Pour le fier Ernest, il n’en est pas question (on vous le rappelle, on est en 1976). Mais Emily est souvent obstinée et ne compte pas lâcher l’affaire.
Albert fait profil bas, depuis qu’il a appris que le mari de Bertha (Nat) a promis de tuer le prochain type qui approcherait de sa femme. Le prochain type, c’est lui. Il est sur ses gardes. Une voix tonitruante dans le couloir l'effraie au plus haut point. Heureusement, il s'agit d'Eddie Yeats, qui a découvert la situation d'Albert et se fait passer pour Nat, dans le but de faire une blague à Albert. On s’en doute, le vieux grincheux n’a pas apprécié. Mais il a un autre problème : Bertha ne veut pas le lâcher. Elle vient le voir et lui dit qu'il est son petit porte-bonheur et que personne ne l’a fait gagner au bingo. Elle souhaite poursuivre leur fructueuse collaboration. Mais Nat se présente au Rovers, à sa recherche. Aïe…
Ernest, toujours aussi déprimé et déprimant, continue à se plaindre de sa situation. Emily n’arrive pas à trouver de travail, et ça le soulage. C’est en tout cas ce que pense Emily. Une dispute s’engage, le couple est à bout, le téléspectateur aussi.
Vous souvenez-vous de Roy Thornley ? Non ? Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire. C’est l’associé de Sylvia Matthews du magasin de vêtements où travaillent Gail et Elsie (Sylvia’s Separates). Il n’est pas qu’homme d’affaires, il est aussi homme à femmes, et après avoir essayé de séduire (en vain) Elsie, il s’en prend maintenant à Gail Potter. Il est particulièrement émoustillé lorsqu’il s’aperçoit que la jeune fille innocente porte un haut fin et décolleté, sans soutien-gorge. Thornley l'invite à déjeuner dans un établissement très chic. Il cherche à l'impressionner et, malheureusement, la choupinette tombe dans le panneau. Elsie, elle, ne se laisse pas faire et fait savoir à Gail ce qu'elle en pense. Mais Gail est tombée sous le charme du porc, et dit à Elsie qu’elle a accepté de sortir avec lui ce soir.
Des factures et encore des factures arrivent à la résidence des Bishop, et toujours pas de signe d'un emploi. Ils ont maintenant un arriéré d'impôts de 300 livres. Ernest dit qu'il va devoir vendre ses appareils photo, alors pour lui éviter cela, Emily sort et met en gage sa bague de fiançailles. Ça ne va pas plaire à Ernie, à coup sûr.
Gail et Elsie se disputent toujours au sujet de Roy Thornley. Elsie essaie de protéger Gail contre elle-même, mais Gail pense qu'elle est juste jalouse. Elsie sort déjeuner pour empêcher Gail de sortir manger avec Thornley. Le porc n’abandonne pas et il vient au magasin lui apporter le déjeuner. Qui dit déjeuner, dit vin bon marché. Il saoule la jeune fille, et je me demande comment elle va assurer le service de l'après-midi. Malgré tout, Elsie prête à Gail une paire de boucles d'oreilles qu'elle portera ce soir. Elle donne également son avis à Thornley lorsqu'il vient chercher Gail. Mais cela ne change rien.
Nat Lumley rattrape enfin Albert au Rovers. Tout le monde regarde, s’attendant à voir une bagarre de vieux messieurs, mais il s'avère que Nat veut qu'Albert continue d'emmener Bertha au bingo (ah bon ?). Oui, car lorsqu'elle gagne, il a un peu de tranquillité à la maison. Il va jusqu’à proposer de payer pour le bingo, et Albert ne refuse jamais l’argent qu’on lui donne. Cette fois encore, Albert a de la chance avec Bertha : elle gagne 20 livres sterling. Mais lorsqu'il lui demande sa part, elle lui répond qu'ils n'ont pas précisé qu'ils allaient partager cette fois-ci et qu'elle ne partagera pas. Autant le dire, ça ne plaît pas à Albert, qui ne compte pas se laisser faire.
Albert déplore ses 10 livres sterling gagnés au bingo et entreprend de les reprendre à Bertha. Il dit même à Ken qu'il est prêt à aller au tribunal pour cela. Il va jusqu’à la harceler chez elle, en criant sur le trottoir qu’il veut récupérer son argent. Elle apparaît à la fenêtre de l'étage et lui demande de partir. Ken arrive et le ramène chez lui.
Ça semble un peu s’améliorer chez les Bishop. Emily et Ernest parlent tranquillement. Mais ça ne va pas durer. Quand Ernie ne voit plus la bague de fiançailles au doigt de sa femme, il s’enquiert de l’endroit où elle peut se trouver, et Emily lui avoue qu’elle l’a mise en gage, mais compte la récupérer dès que les finances du couple iront mieux. Ernie n’apprécie pas du tout. « Oh, Emily, tu es une idiote ! », geint-il. Moi je peux vous dire qu’il y a une personne idiote chez les Bishop, et ce n’est pas Emily.
Une nouvelle arche narrative voit le jour pour Annie Walker lorsque Nellie Harvey vient la voir. Elle se présente comme une vieille amie, mais c’est surtout la tenancière d’un pub à Weatherfield, et donc une concurrente du Rovers. Elle est venue narguer Mme Walker en lui annonçant qu'elle a réussi son permis de conduire. Lorsqu'elle raconte comment s’est passé son examen, le visage d'Annie ressemble à un pruneau séché ! Quelque chose me dit qu’Annie ne va pas en rester là.
Comble de bonheur, Emily se fait embaucher à l'hôpital. Enfin de l’argent va tomber dans les caisses du foyer ! Mais Ernest fait la moue quand il découvre que ce n'est pas du secrétariat, mais un poste d'aide-soignante. Il commence vraiment à me taper sur les nerfs, celui-là ! Bref, Emily se fiche de son opinion, compte bien garder l’emploi qu’elle vient de décrocher, et lui dit que l’hôpital cherche également des brancardiers. Ernest, bien entendu, lui répond qu’il est surqualifié pour ce poste et refuse de se présenter aux entretiens.
À SUIVRE...