Dans les épisodes précédents, Hilda Ogden a piqué une petite crise existentielle et a sommé son mari Stan de partir, sans savoir que le bougre prendrait cela à la lettre. Après quelque errance infructueuse, Stan s’est finalement invité chez son beau-frère Norman. Il demande à Eddie Yeats de lui ramener quelques affaires de la maison. Eddie se fait un devoir de jouer au médiateur. D’autant plus qu’il a très envie de retourner vivre avec les Ogden au numéro 13, et qu’Hilda refuse tant que Stan n’est pas de retour : imaginez ce que vont penser les voisins si Hilda seule héberge un homme, même si cet homme est l’ourson Eddie. Il se présente donc dans le resto fast-food que tient Norman, mais sans aucune des affaires de Stan, et lui fait savoir qu’Hilda exige qu'il vienne les chercher. Il confie à Hilda qu'Edie laisse Stan regarder les courses sur sa télévision couleur, mais le comble, c'est qu'elle lave son caleçon !
Cela incite Hilda à agir, et elle part en trombe chez Norman, où elle commence à s'écharper pendant la période de service. Stan ne tarde pas à débarquer - la dispute se transforme en un affrontement entre Stan et Hilda, d'une part, et Norman et Edie, d'autre part, et avant que Stan ne comprenne vraiment ce qui s'est passé, il prend le chemin du retour.
Malheureusement pour Eddie, Hilda se sent amoureuse et pense qu'ils ont besoin d'un peu de temps seul à seul.
L’épisode tournait surtout autour du couple Ogden. Pour le reste, Ken demande à Mavis de réciter quelques-uns de ses poèmes du Lancashire pour la fête de Noël des anciens et Mike Baldwin demande à Len d'établir des plans et des devis pour des travaux au numéro 5. Ray ne l'apprend que lorsqu'ils sont à l'extérieur de la maison, et il refuse de s'occuper de ces travaux. Il visait la maison pour lui et Deirdre, mais a été coiffé sur le poteau par Mike. Plus tard, Ray cède et établit un devis qu'il remet à Baldwin.
Le soir, Mike sort avec une Bet très glamour et c’est le début d’une arche narrative entre les deux personnages.
Deirdre montre à Baldwin les plans de Ray pour le numéro 5 et Mike se rend compte qu'il a été surfacturé. C’était un moyen pour Ray de se venger de Mike. Plus tard, Len, qui découvre que Ray a délibérément surfacturé, soumet à nouveau un devis 20 % moins cher, mais Mike n'est plus intéressé. Len en veut à Ray d’avoir fait capoter cette affaire qui s’avérait juteuse. C’est finalement Bet qui sauve la commande en demandant à Mike d’accepter l’offre de Len. Mike ne peut pas rien lui refuser, on dirait…
Betty met Bet en garde contre Mike, ayant le sentiment qu’il est marié. C’est en effet le cas (ou pas, nous verrons cela plus tard). Mike lui dit qu’il est non seulement marié, mais a deux enfants, ce qui ne semble guère déranger Bet, la femme de Mike étant à Londres. Loin des yeux, loin du cœur.
Un libraire apporte un nouvel étalage de livres. Mavis demande comment une écrivaine pourrait être publiée. Il s'avère qu'elle a écrit un roman - Song of a Scarlet Summer - basé sur des résidents de Coronation Street à peine déguisés. Sur les conseils du libraire, elle prévoit donc de l’envoyer à un éditeur. Rita est plutôt curieuse du contenu de la romance de Mavis et le prend du sac de la romancière en herbe pour le lire.
Plus tard, elle en parle à Deirdre. Elle a lu le livre et se rend compte que tous les personnages sont en fait tirés de la réalité. ‘Rosalind Lane’ est Rita, ‘Lionel Forrest’ est Len, ‘Lady Annabel Ryder’ est Annie. De plus, le livre est torride : « ...Rosalind glissa sur le balcon ombragé et dans les bras de Lionel. Sa gorge blanche brillait au clair de lune alors qu'elle levait son visage vers le sien. Elle a rejeté ses boucles châtaines en arrière et, incapable de contenir sa passion, Lionel a penché sa bouche puissante sur ses lèvres de rose en attente. Le temps s'est arrêté tandis que ses mains avides... » Ouuuhhh, vite une douche froide !
Pour le reste, Eddie emmène Ena Sharples au cinéma pour son anniversaire. Au programme : « Autant en emporte le vent ». Un 1654e épisode décidément très romantique.
Mike demande à Bet d'emménager au numéro 5 en tant que « femme de ménage ». La dénomination ne plaît pas trop à la serveuse du Rovers, mais elle semble ravie à la perspective d’habiter dans un logement rénové.
Eddie est toujours dans les coups fumants, et force est de constater que ça ne fonctionne jamais. Sa dernière lubie est de vouloir vendre des sapins de Noël en plastique et bon marché. Il n’obtient aucun succès.
Annie Walker organise une fête surprise pour le 77e anniversaire d'Ena Sharples au Rovers. Ena est ravie d’être le centre d’intérêt.
Mavis est devant la boite aux lettres de Coronation Street et hésite à y glisser son roman Song of a Scarlet Summer destiné aux éditeurs. Eddie Yeats débarque avec ses gros sabots et, pensant que Mavis a du mal à enfourner le colis dans la fente, lui donne un coup de main. Voilà qui est fait : le manuscrit de la Barbara Cartland de Weatherfield est « dans les tuyaux ». Juste après, Rita lui parle du livre et avoue l’avoir lu et en avoir lu des extraits à Deirdre. Mavis s’en offusque, mais manque d’avaler de travers lorsque Rita lui fait savoir que les résidents pourraient porter plainte pour diffamation si l’œuvre venait à être publiée. Mavis n’y avait pas pensé, et commence sérieusement à flipper. Plus tard, elle tente de récupérer le manuscrit auprès du facteur qui vide la boite aux lettres, mais celui-ci ne le lâche pas d'une semelle.
Depuis que Rita a insinué que les habitants pourraient se reconnaitre dans son roman, Mavis craint des représailles de leur part, et a peur qu’ils intentent un procès. Pour essayer de la rassurer, Rita fait lire un extrait à Stan, qui ne se reconnait pas en « Santos Olivier ». Il remarque cependant que le personnage a les mêmes initiales que lui, mais ça s’arrête là. Mavis est un peu plus rassurée, mais sans plus. Aussi demande-t-elle à Ken de le lire afin de savoir s’il est diffamatoire. Ken le lit, et dit à Mavis qu’elle n’a pas de soucis à se faire : son roman n’est pas diffamatoire, cependant il ne l’aime pas et pense qu’il est fort probable qu’il ne soit jamais édité !
Bet n’a pas encore accepté d’aller vivre au numéro 5 avec Mike Baldwin. Tout le monde émet des réserves sur le couple, et Betty désapprouve totalement.
Les travaux sont terminés et le résultat est surprenant. Len et Ray ont abattu un mur pour former une seule pièce au rez-de-chaussée, faisant du numéro 5 une architecture unique. Le résultat est top, pour moi en tant cas. Et pour Bet aussi qui accepte d’y habiter.
Ena est bouleversée d’apprendre que Bet va vivre « à la colle » avec Mike au numéro 5, d’autant plus qu’il s’agit de l’ancienne maison de sa meilleure amie Minnie Cadwell. Nous savons qu’Ena, du haut de ses 77 printemps, est très conservatrice et pense qu’un couple doit être marié pour vivre ensemble. Elle s’était très souvent opposée à Elsie Tanner à une certaine époque à ce sujet.
Ken conseille à Mavis d’écrire sur des faits réels plutôt que sur de rocambolesques histoires à dormir debout. L’écrivaine en herbe va donc voir Terry Bradshaw pour qu’il lui parle de son expérience de militaire. Elle est choquée par les histoires qu’il lui raconte et, pour le bonheur de tous, met fin à sa brève carrière d’écrivain.
Sinon, Elsie apprend que Sylvia's Separates organise une vente de liquidation, le magasin va fermer. Nous en saurons plus dans les prochains épisodes. Vous suivez toujours ? Alors, rendez-vous prochainement sur ce blog pour la suite de Coronation Street, en français ici et nulle part ailleurs.
À SUIVRE...