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# 1658-1662 La nouvelle usine Baldwin déjà menacée de grève

Gail et Elsie s'interroge sur l'avenir de Sylvia's Separates

Gail et Elsie s'interroge sur l'avenir de Sylvia's Separates

On l’a vu dans l’épisode précédent, la boutique « Sylvia’s Separates » organise un « tout doit disparaître » qui ressemble fort à une liquidation, et Elsie sent que c'est la fin de la route pour elle et Gail dans la boutique. Gail, de son côté, est plus optimiste. Un coup de téléphone en pleine période de vente confirme les pires craintes d’Elsie. La boutique et son contenu, dont Elsie et Gail font partie, sont « entre les mains des liquidateurs ». Mais Elsie est une battante et une idée lui vient rapidement à l'esprit.

Laissant Gail se débrouiller seule - de toute façon, c'était censé être le jour de congé d'Elsie - elle se rend à l'usine de Baldwin et propose à Mike de reprendre le magasin comme point de vente pour les vêtements qu'il fabrique à l'usine. Il est très impressionné par l'idée et écoute ses plans.

Plus tard, il se rend au magasin où Gail se présente à lui. Elsie n'est pas rentrée. La jeune fille lui fait forte impression et il lui fait savoir qu'il aimerait que la boutique soit destinée aux adolescents et gérée par des adolescents. Voilà qui ne va pas plaire à Elsie !

De retour chez Elsie, Gail est obligée de dire à Elsie qu'elle n'a peut-être plus besoin d'elle. Elsie, furieuse que son idée se soit retournée contre elle de façon aussi spectaculaire, se rend à l'usine où elle a l'idée que Bet va se voir offrir son travail au magasin. Mike n’étant pas là, elle se rend au Rovers pour attendre Bet. Lorsque la serveuse blonde apparaît, elle dit à Elsie qu'elle n'a aucune idée de ce dont elle parle. Elle n’est pas au courant pour le magasin. Elsie retourne donc à l'usine et trouve Mike qui écoute sa tirade avant de lui dire qu'elle n'a ni l'âge ni la forme pour porter des jeans, et qu’il veut des vendeuses jeunes. Elle est furieuse et s'en va.

Elsie n’a pas tort (faut dire qu’elle est perspicace), Baldwin veut offrir son job à sa chérie. Mike se rend au Rovers pour l’annoncer à Bet, mais la blonde lui dit qu'elle est trop vieille et qu'elle n'a pas la bonne forme non plus pour tenir le magasin. Bravo pour l’élan de sororité, Bet.

Le soir, Gail, qui a de la peine pour Elsie, lui a préparé des œufs brouillés sur des toasts, ce qui ne plaît ni à l'une ni à l'autre. Gail a des progrès à faire en cuisine. Elsie se sent très triste. En frappant à la porte, on aperçoit Mike qui a quelque chose à dire. Il propose à Elsie d'être la superviseure des filles de l'usine, un travail qui exige expérience et maturité. Elsie est quelque peu rassurée par cette nouvelle.

Elsie devient manager des ouvrières de l'usine

Elsie devient manager des ouvrières de l'usine

C'est ainsi qu'une époque se termine, Elsie en tant que directrice de magasin ; et une nouvelle ère s'ouvre, celle de l’usine. La salle des machines à coudre nous est révélée dans une scène avec Ivy Tilsley et Vera Duckworth assises en train de discuter. Elsie arrive un peu en retard pour son premier jour en tant que superviseure, mais elle les avertit qu'elles doivent travailler dur, même si elle est en retard. Elle est dure avec elles, ce qu'elles méritent, car Ivy est une véritable anarchiste et, avant la fin de la journée, elle a organisé une grève au motif qu'elles ont besoin de leur salaire le jeudi et non le vendredi. Pour faire court, Ernest Bishop se retrouve seul face à la situation et, pour ne pas perdre la face et asseoir son autorité, refuse la demande des salariées. Les filles pensent qu’Elsie est du côté d’Ernest, mais elle va le voir et tente de lui faire comprendre que les couturières vont vraiment faire grève s’il persiste à ne pas changer le jour de la paye. Le borné Ernie campe sur ses positions, mais Baldwin finit par le devancer (il reconnaît déjà qu'Ivy est une emmerdeuse) et passe par-dessus sa tête pour trouver un arrangement. Il veut que les femmes travaillent, la grève pourrait provoquer de gros retards dans les commandes.

Les ouvrières s'acharnent sur Ernest

Les ouvrières s'acharnent sur Ernest

Ernest se sent humilié par Mike. Une humiliation qui est couronnée lors de la fête de Noël. Une fête où Len parvient à s'envoyer en l'air dans une arrière-boutique avec Marie Stanton (une autre ouvrière de l’usine). Une fête où Gail y traîne Terry selon les instructions d'Ivy qui pense qu’il faut des hommes pour mieux s’amuser. Bref, lorsqu’Ernie tente de faire un discours, les filles lui tombent dessus et lui enlèvent son pantalon. Elles continuent, mais on ne voit pas d'autres vêtements jetés.

 

Voilà pour l’arche principale de la semaine. Passons à ce brave Eddie Yeats. Et l’on reparle de l’imper perdu d’Hilda qui, souvenez-vous, a conduit à un drame familial (et si vous ne vous souvenez pas, alors relisez les deux derniers posts). Eddie espère toujours que les Ogden changeront d’avis et le reprendront au numéro 13, Eddie dégote un nouvel imper pour la « dame aux bigoudis ». Un imper bleu plutôt stylé qui vaut la somme de dix livres. Il lui dit qu'il s'agit d'une exclusivité. Si Hilda le croit, nous on le connait suffisamment pour ne pas lui faire confiance, et on a raison, vous allez voir.

Hilda souhaite l’avis d’Elsie et va la voir chez elle, mais Gail est seule. Elle essaie l’imper et trouve qu'il est très bien et qu'il a un très bon rapport qualité-prix. Hilda est très satisfaite et, munie de son nouvel imper et de son ego, elle se rend fièrement au Rovers pour exhiber son acquisition. Bien sûr, il n’était pas question d’exclusivité, on ne fabrique pas un manteau pour une seule personne. La fierté d’Hilda est anéantie lorsqu’elle croise Eddie qui propose des impers pour tout le monde et, pire, lorsqu’elle se retrouve face à face avec un figurant portant le même imper. Pauvre Hilda. Mais elle est toujours aussi philosophe et s'achète un porto et un citron avec l'argent de Stan (Mavis lui a donné 75 p qu'elle devait à Stan).

Annie en confiance lors de son examen de conduite

Annie en confiance lors de son examen de conduite

Eddie, qui se sent en pleine possession de ses moyens, ouvre un pari dans lequel il parie que Mme Walker réussira son examen de conduite (qui a été avancé au lendemain, contre l'avis de l'instructeur). Annie l'entend et fait elle-même un pari. Bien sûr, elle réussit et Eddie se retrouve avec d'énormes dettes envers tout le monde, mais Ken suggère qu'il trouve à la nouvelle conductrice une voiture pour récupérer ses pertes. Les neurones d'Eddie s'emballent et, avec un ami briefé et armé d'un faux nom, Paul Abernethy, Annie se laisse convaincre d'acheter une Rover. Auparavant, elle avait refusé l'offre d'Alf d'acheter sa voiture parce qu'elle avait eu un accident (qu'elle avait causé !).

Terry en a assez de n'avoir rien à faire chez Len, alors il confronte Len qui cherchait à lui donner le coude de toute façon. Il accepte donc d'être licencié et dit à Renee qu'il veut retourner dans l'armée, même si cela signifie aller en Irlande du Nord. Cependant, il a rencontré Gail et ils ont admis qu'ils s'aimaient beaucoup. Il se peut donc qu'il reste. Nous connaitrons sa décision très prochainement.

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