# 1688-1692 Rita Littlewood confrontée à un choix cornélien

Du 21 mars au 4 avril 1977

On se rappelle que lors du dernier épisode, Rita Littlewood se voyait offrir une proposition alléchante : chanter dans un club à Tenerife durant quatre mois. La chance de sa vie. Elle a accepté la proposition et donne à Len Fairclough, le propriétaire du Kabin, son préavis d’une semaine. Entre-temps, Len s’est rapproché de Rita et il ne compte pas laisser partir la belle rousse.

Il est désemparé. Il ne peut supporter l'idée qu'elle parte et ne revienne peut-être jamais, bien que le contrat ne soit que de quatre mois. La retrouvant seule, il lui fait une meilleure offre, celle de l'épouser. Son chantage affectif est outrageant. Soit elle l'épouse, soit elle s'en va, il n'y a pas de compromis.

Rita est déchirée. Elle veut vraiment accepter le poste, mais d'un autre côté, elle veut vraiment Len. Plus tard, au Kabin, elle annonce à Mavis qu'on lui a proposé un autre "contrat". Mavis, étant Mavis, ne comprend pas tout de suite et Rita doit lui dire qu'il s'agit d'un contrat matrimonial et non d'un contrat de chanteuse. Et comme toujours, Rita lève les yeux au ciel devant la naïveté de sa collègue.

Le lendemain, Rita est restée au lit, car elle a à peine fermé l'œil. Elsie, s'enquérant de Rita, arrache à Mavis la vérité. Elle est sidérée et se précipite chez Len. Elle lui dit qu'il est fou de vouloir épouser Rita et qu'elle se joue de lui. Elle admet qu'elle n'aime pas beaucoup Rita et qu'elle ne pense pas qu'elle soit faite pour lui. N’y aurait-il pas plutôt de la jalousie là-dessous ? Len dit à Elsie qu'il ne veut pas n'importe quelle femme, il veut Rita. Il ne voulait pas prendre le risque qu'elle ne revienne jamais, c’est pourquoi il lui a lancé cet ultimatum. Elsie lui répond qu'elle préfèrerait avoir besoin de quelqu'un à qui elle tient que n'importe quoi d'autre dans le monde entier, expliquant par là qu’elle aurait accepté la proposition de Len si elle avait été à la place de Rita.

Pendant ce temps, Mavis commence à se projeter dans un « monde sans Rita », et se verrait bien devenir gérante du Kabin. Bien sûr, c'est la dernière chose à laquelle Len pense et, de toute façon, il ne veut pas vraiment qu'elle ait le poste. Mavis est tellement bouleversée par son refus qu'elle démissionne de son poste sur un coup de tête et s'en va. Ce qui ne semble pas affecter Len outre mesure. Alf arrive et Len lui parle de la proposition qu’il a faite à Rita. Alf est d'accord avec Elsie pour dire que Rita ne fait que le mener en bateau, mais Len pense qu'elle y réfléchit sérieusement.

Rita vient revoir Len et il lui donne la bague qu'elle lui avait rendue la dernière fois qu'ils s'étaient fiancés, le jour où elle avait annulé le mariage. Elle la lui rend et lui dit qu'il a trois ans de retard. Elle est pétrifiée par le mariage et veut aller à Tenerife pour y réfléchir. Il lui dit que si elle tenait vraiment à lui, elle ne partirait pas. Mais la décision de Rita semble irréversible.

Tout le monde est très excité par la grande aventure de Rita, Ernest Bishop a même transposé certains de ses numéros en arrangements de guitare pour elle. Elle a organisé une fête pour quelques invités (à laquelle Hilda se rend bien sûr coiffée d'un énorme sombrero et munie d'un éventail qu'elle a ramené de sa dernière croisière dans les Caraïbes). Mavis apporte une paella qu'elle a préparée. Deirdre et Ray ne peuvent pas se rendre ensemble à la fête, car ils n’ont personne pour garder Tracy. Deirdre propose d’y aller à tour de rôle : elle en début de soirée, et Ray ensuite. Mais cela ne se passe pas comme prévu. Deirdre use et abuse de la boisson alcoolisée bon marché apportée par Elsie, si bien qu’elle est totalement ivre et doit être raccompagnée chez elle. Du coup, Ray ne peut pas assister à la suite de la fête.

Rita et Len dansent lentement ensemble lors de la fête et admettent que l'un et l'autre vont leur manquer. Il semble accepter qu'elle parte, et propose de l’accompagner à l’aéroport.

À l'aéroport, ils sont assis dans un petit salon pour boire un dernier verre d’adieu. Un sourire nostalgique se dessine sur son visage. Est-ce à ce moment-là qu’elle a pris la décision définitive ? Sans doute. On lance un appel pour lui dire que son avion va décoller et qu’elle doit se rendre immédiatement à la porte d’embarquement. Mais elle continue de fixer Len en souriant. Un ultime appel est fait. Ils se lèvent et quittent l’aéroport ensemble.

Le lendemain matin, Mavis n’est pas comme d’habitude. C’est la nouvelle gérante du Kabin et elle se doit d’être plus autoritaire. Elle s’essaie à ce nouveau poste en apostrophant le jeune livreur de journaux (je n’ai pas compris ce qu’elle lui reprochait). Soudain, elle entend des bruits provenant de l'appartement du dessus. Le livreur de journaux refusant de monter vérifier, Mavis, armée d'un plumeau, ouvre la porte juste au moment où Rita passe en trombe. Le côté romantique de Mavis prend le dessus et elle est ravie que Rita soit restée pour Len. Elle n'a pas cependant pas encore réalisé que son travail de gérante du Kabin est terminé avant même d’avoir commencé. On voit Len se préparer le petit déjeuner et chanter I'm Getting Married in the Morning (extrait de la comédie musicale My Fair Lady).

Plus tard, Rita et lui, qui se bécotent sur le canapé, discutent de leur mariage et se rendent compte qu'ils aimeraient tous les deux un vrai mariage à l'église. Il avoue être comme un adolescent en mal d'amour.

Leur joie est quelque peu gâchée à la fin de l’épisode par un coup de téléphone que Rita reçoit de son agent. Comme elle a annulé son contrat, il la poursuit en justice.

Le choix de Rita a occupé une bonne partie des intrigues de la semaine. Pour le reste, un étranger se présente dans la rue à la recherche de Ken. Il s'agit de Vince Denton, l'homme avec qui Janet vivait. Il est venu avec le livret de la société de crédit immobilier de Janet, qui contient plus de 7000 livres sterling qu'il prétend lui appartenir et qu'il a mis à son nom pour éviter de payer des impôts. Ken est sceptique, mais Denton revient avec des reçus prouvant que l'argent vient de lui. Ken insiste pour obtenir plus d'informations et appelle la sœur mesquine de Janet qui s'avère encore plus avide d'argent que Denton. Mais Ken s'en tient à ses principes et accepte de rendre l'argent à Vince, moins ce qu'il a prouvé être la propriété de Janet. Il donnera le reste à sa sœur. Albert dit à Ken qu'il ne fait pas les choses correctement et que les jumeaux auraient certainement besoin de l'argent.

Au cours d’une dispute entre Susie Birchall et Gail Potter à laquelle assiste Elsie, cette dernière leur dit qu’il y a une personne de trop chez elle, et que c’est la dernière arrivée qui doit partir. Donc Susie. Mais Susie trouve un chien errant dans le jardin et le recueille, au grand désarroi d'Elsie.

Bet Lynch doit quitter No3 et est consternée par ce qui lui est proposé dans sa gamme de prix. Eddie Yeats l'aide en la conduisant pour visiter les lieux. Elle n'a pas pu payer le loyer demandé par Renee pour l'appartement situé au-dessus du magasin. Mike Baldwin l'apprend et va secrètement voir Renee pour lui proposer de combler la différence que Bet ne peut pas payer et pour qu'elle dise à Bet qu'elle a accepté de lui laisser l'appartement au loyer le plus bas, ce qu'elle fait lorsqu’elle se rend au Rovers. Mike entre et Bet se fait un plaisir de lui annoncer qu'elle a quitté le numéro 3 et qu'elle emménage chez Renee. Elle le traite de "porc voleur d'argent". Renee se contente de regarder le bar tenant sa promesse de ne rien dire.

Cependant, la première nuit de Bet dans l'appartement ne se passe pas sans incident. Elle débranche accidentellement le congélateur du magasin, ce qui entraîne des dégâts non assurés d'une valeur de 120 livres sterling. Eddie réussit à vendre quelques poulets décongelés dans les Rovers. Renee rassure Bet en lui disant qu’elle est assurée. Mais elle fait grise mine lorsque l’assureur lui dit qu’elle ne pourra pas être remboursée, car les dégâts ne proviennent pas d’une panne d’électricité, mais d’un acte humain.

Enfin, Hilda tente d'obtenir un prêt hypothécaire pour essayer d'évincer Ray et Deirdre qui emménagent au numéro 3. Ray et sa famille emménagent cependant, et Deirdre s'amuse à faire déplacer les meubles par Ray. Elle se plaint un peu que le logement soit déjà meublé, car elle aurait aimé l'avoir décoré elle-même, même s'il aurait fallu attendre un peu pour certaines choses.

À SUIVRE...