S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
48 | 1713 | Mercredi 15 juin | Les révoltés de Baldwin Casual |
L’épisode débute au numéro 5 de Coronation Street, où Ena Sharples garde la petite Tracy tandis que Blanche va chercher le linge. À son retour, elle remercie Ena de s’être occupée du bébé. La vieille femme lui répond que c’est un véritable plaisir pour elle. Elle rayonne devant la progéniture des Langton.
Blanche reçoit un appel de Deirdre, qui est à Londres. Elle lui demande si tout va bien. Blanche lui assure que tout se déroule pour le mieux. Deirdre lui dit qu’elle et Ray seront à la gare de Manchester à 21 heures. Blanche lui répond que le timing est parfait, car elle doit prendre le train pour rentrer une heure plus tard, cela laissera au couple Langton le temps de revenir à Weatherfield.
Après avoir raccroché, Blanche dit à Ena que Deirdre ne devrait pas s’inquiéter, après tout elle est la grand-mère de Tracy et elle sait s’occuper d’un enfant. Ena lui dit de ne pas en vouloir à Deirdre, et lui rappelle ce que c’est d’être maman.
Plus tard, Blanche – avec Tracy dans ses bras – croise Emily Bishop dans la rue, qui s’apprête à rentrer chez elle. Blanche note de la froideur dans la voix et l’attitude d’Emily. Alors qu’Emily entre, la sonnette de la porte d’entrée retentit et Blanche demande si elle peut entrer. Emily la fait installer dans le salon. Blanche lui demande ce qui ne va pas. Emily lui répond qu’elle sait très bien ce qui ne va pas et qu’elle ne devrait pas faire semblant devant elle. Mais Blanche est perdue et Emily voit alors qu’elle n’est pas au courant. Elle lui raconte donc absolument tout : Ray qui leur demande de garder le bébé, puis Ray qui leur ment en disant que Tracy part avec eux à Londres, et enfin Blanche qui vient garder le bébé. Elle en a conclu que Deirdre ne lui faisait pas confiance, et elle aurait préféré qu’elle ne demande pas à Ray de venir leur demander de garder l’enfant si après elle a changé d’avis.
Blanche lui assure que Deirdre n’avait aucune intention de blesser les Bishop et n’était pas au courant de la demande initiale de Ray. Elle demande à Emily de se mettre à la place de Deirdre. Aurait-elle confié son enfant de cinq mois à une voisine ? N’aurait-elle pas préféré le donner à garder à un membre de la famille, en particulier à sa mère ? Emily n’avait pas pensé à cela. Elle trouve qu’en effet, la réaction de Deirdre était logique. Elle offre une tasse de thé à Blanche et tout est arrangé.
Malheureusement, il n’y a pas qu’en France où les trains ont du retard. En Grande-Bretagne aussi, figurez-vous ! Le train des Langton a une heure de retard. Blanche s’inquiète. Elle est au numéro 5 avec Ena (qui semble s’attacher de plus en plus à la gamine, vu qu’elle est tout le temps-là). Le problème, c’est qu’elle doit rentrer chez elle et ne peut pas rester. Comment faire avec Tracy ? Le meilleur moyen aurait été de la confier aux Bishop, mais Ena se propose de rester au numéro 5 jusqu’au retour des Langton. Elle pourra ainsi profiter un peu plus de Tracy. Blanche la remercie et s’en va.
Dans le train, Deirdre est morte d’inquiétude. D’autant plus qu’on leur annonce que le train sera encore retardé. Ray, de son côté, ne se fait pas de soucis, sachant Tracy avec Blanche. Cependant, devant l’insistance de Deirdre, il part téléphoner à Blanche. Alors je ne sais pas s’il y a une ligne téléphonique dans le train ou bien s’il est descendu pour aller téléphoner dans la gare. Nous sommes en 1977, je ne sais pas trop où on en était du point de vue technologique. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’aurait pas dû téléphoner. Parce que lorsqu’Ena entend la sonnerie, elle se retourne et trébuche sur quelque chose (je n’ai pas bien vu ce que c’était). Et pouf ! Elle se retrouve allongée de tout son long sur le sol, inconsciente. Ah, si les Bishop s’étaient occupés de Tracy, tout cela n’aurait pas eu lieu.
Lorsque Ray retourne à sa place, il informe sa femme que personne n’a répondu. Cela stresse davantage Deirdre. Elle veut aller téléphoner à l’entourage (les Fairclough ou les Bisphop), pour qu’ils aillent vérifier si tout va bien au numéro 5. Mais le train se met en marche. Ray lui demande de ne pas stresser. Ena, de son côté, est toujours inconsciente alors que la pauvre Tracy se met à brailler.
Prenons maintenant de rapides nouvelles de Betty Turpin. Dans l’épisode précédent, nous avons vu qu’elle avait des soucis financiers et qu’elle avait passé une annonce au Kabin pour vendre son vaisselier. Eh bien, elle s’inquiète, car pour l’instant, personne n’est intéressé. Elle dit à Rita qu’elle ferait mieux de baisser le prix, mais Rita lui demande d’attendre encore un peu. Bref, on aime beaucoup Betty, mais cette histoire n’est pas des plus passionnantes.
On en arrive enfin à la crise chez Baldwin’s Casualwear. Les employés se réunissent pour voir comment agir face à la menace de la réduction du temps de travail. Certaines sont pour faire la grève, d’autres sont contre, car elles ne peuvent pas se permettre de perdre de l’argent. J’ai par ailleurs noté qu’il y avait des hommes parmi les employés, notamment Tom Pickup dont j’ignore l’emploi précis.
Devant la colère qui monte, Mike est obligé de parler aux salariés. Ivy lui dit qu’elle a entendu dire qu’une partie de la production va être délocalisée à Londres, ce qu’elle trouve injuste. Mike parle alors franchement à ses employés. Il leur dit que Londres est déjà passé aux 3 jours par semaine. Ivy s’en fiche, elle pense à l’usine de Weatherfield. Mike précise que la situation financière de l’entreprise est précaire, et la crise que connaît le pays n’arrange rien. Il pourrait fermer l’usine de Weatherfield s’il le voulait, pour tout concentrer sur Londres. Chose qu’il n’a pas prévu de faire. Alors, ils devraient s’estimer heureux de pouvoir encore travailler, même s’ils passent à trois jours par semaine.
À suivre...
S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
49 | 1714 | Lundi 20 juin | Un problème au numéro 5 |