S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
50 | 1715 | Mercredi 22 juin | Albert Tatlock au chevet d’Ena Sharples |
L’ambiance est morose à l’usine Baldwin. Les salariées sont révoltées car la semaine de trois jours semble se concrétiser. Leur colère se dirige vers Mike Baldwin. Elsie Howard rencontre Ivy Tilsley et Vera Duckworth dans les couloirs de l’entreprise et leur demande une nouvelle fois de revoir leur position sur la grève qu’elles comptent mener. Mais rien n’y fait, elles sont déterminées.
Mike ne semble pas s’inquiéter outre mesure de la colère qui gronde. Dans son bureau avec Ernest Bishop, il évoque les voyages qu’il a déjà faits, et dit qu’en ce qui concerne la crise actuelle, il en a vu d’autres. Ernie, de son côté, a peur de perdre son emploi qu’il a pris trois longs mois à trouver. Il ne veut plus repasser par la case chômage. Mike lui dit de prendre ce conflit comme un challenge. Elsie se joint à eux, exténuée par tout ce remue-ménage. Comme elle est l’interlocutrice, les salariées pensent que tout est sa faute. « Il faut bien quelqu’un sur la ligne de front, Elsie », dit Ernest.
Mike a cependant un projet en tête : créer un nouveau modèle de vêtement pour donner davantage de travail aux employées de l’usine. Ernest ne comprend pas pourquoi il n’en parle pas aux filles. Mike lui répond que rien n’est encore décidé. Elsie, de son côté, informe Mike que les salariées comptent constituer une coopérative de travailleurs, permettant de partager les profits. Cela fait rire Mike. C’est Ivy qui en a eu l’idée, Vera n’est pas très enthousiaste.
Au Rovers, il rencontre Gail Potter et Suzie Birchall et leur demande de lui servir de modèle cet après-midi à l’usine. Gail et Suzie « défilent » devant les salariés avec les nouveaux modèles. Mike tente ainsi de démontrer qu’elles font du bon travail, et les convainc que lui seul pourra les sortir du marasme, et non une coopérative de travailleurs. Il leur demande un peu de temps pour créer de nouveaux modèles. Mais en attendant, elles devront passer à la semaine de trois jours.
Elsie doit se rendre à Newcastle pour voir Alan Howard et pour entériner son divorce. Elle propose à Mike d’essayer de dénicher de nouveaux acheteurs pour les nouveaux modèles. Il accepte, à condition qu’elle ne prenne pas un hôtel cinq étoiles.
Betty Turpin est ravie : Arthur Strokes achète le vaisselier. Cela va permettre à la barmaid de respirer un peu et de payer sa facture de gaz. Stroke se rend au Rovers pour régler la somme due. Il rencontre Alf et fait une remarque à ce dernier sur son aventure avec Betty. Alf assure à son collègue qu’ils ne sont pas ensemble et qu’ils ne sont que de simples amis. Strokes n’en croit rien et continue à répandre la rumeur, qui arrive jusqu’à Annie Walker. La tenancière du Rovers est stupéfaite.
Deirdre, bébé Tracy et Ray Langton rendent visite à Emily Bishop. Deirdre tient à s’excuser de ne pas avoir laissé Emily prendre soin de Tracy pendant leur voyage à Londres. Ray met l’entière faute de ce qui s’est passé à Blanche. Deirdre explique à Emily qu’elle a naturellement préféré sa mère pour garder Tracy. Emily comprend et n’en veut pas au couple. Deirdre demande à Emily si elle veut bien être la baby-sitter attitrée du bébé. Emily accepte avec joie.
Toujours est-il que tout le monde s’inquiète pour Ena, qui est toujours inconsciente à l’hôpital. Ernest demande de ses nouvelles à Elsie, qui n’en a pas car elle est surchargée de travail en ce moment et n’a pas eu le temps de téléphoner à l’hôpital.
Annie a, de son côté, le temps de téléphoner depuis le Rovers. Elle annonce à Betty qu’il n’y a toujours aucune nouvelle. Elle blâme Deirdre d’être partie à Londres en laissant son bébé ici, ce qu’elle (la parfaite Annie Walker) n’aurait jamais fait.
Eddie Yeats et Albert Tatlock entrent dans le bar alors qu’il n’est pas encore ouvert. Il interpelle Annie par un « Hey ! » pour demander des nouvelles d’Ena. Annie lui répond que de sa vie, personne ne l’a encore appelée « Hey ! » et qu’elle préfère être appelée Mme Walker.
N’ayant pas de nouvelles d’Ena, Eddie et Albert se rendent à son chevet. Le médecin leur dit qu’elle souffre d’une grave commotion cérébrale et que son état s’améliore légèrement. Il conseille à l’oncle Albert de parler à Ena, car il se pourrait qu’elle entende. Eddie s’en va et Albert reste seul, ne sachant que dire à Ena. Plus tard, il semble avoir trouvé l’inspiration et débite un flot de paroles vertigineux. Pour tout vous dire, je n’ai pas compris de quoi il parlait. Mais cela a réussi à réveiller Ena. Elle ouvre les yeux et lui demande d’arrêter de parler.
À SUIVRE...
S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
51 | 1716 | Lundi 27 juin | Un projet pour la rue |