Nous sommes le lendemain matin chez les Fairclough. Rita prépare le petit-déjeuner à Terry. Celui-ci veut une tasse de thé. Il demande à son ex-belle-mère si Len est d’accord de le laisser vivre ici quelques jours. Rita lui répond qu’il n’est pas encore au courant de sa venue, car il est rentré tard du travail hier soir. Mais elle lui demande de ne pas s’inquiéter, persuadée que Len acceptera par grandeur d’âme de lui offrir le gîte et le couvert.
Sans doute connaît-elle encore mal son mari. Len débarque dans la cuisine et son sourire s’affaire lorsqu’il voit Terry à table. Il demande à Rita « ce qu’il fait ici », elle lui répond qu’il n’avait nulle part où aller. Voyant que Len désapprouve la situation, Terry préfère partir. Il compte chercher du travail.
Rita implore Len de laisser Terry habiter un temps chez eux, mais il refuse catégoriquement. Terry a dix-sept ans, il n’est pas encore majeur et Len ne veut pas prendre la responsabilité de s’occuper de lui. Il doit retourner chez son père. Rita insiste, mais Len insiste davantage. Chacun campe sur ses positions. Len dit à Rita qu’il ne veut plus voir Terry ici quand il rentrera du travail ce soir.
Cette situation tracasse Rita toute la journée. Le soir, elle demande à Terry s’il n’y a vraiment rien qui peut le faire changer d’avis et retourner chez son père et sa belle-mère. Mais pour Terry, le départ de chez lui est définitif. Il ne supporterait plus de vivre sous le même toit que Doreen.
Len entre et, lorsqu’il voit Terry, se met en colère. Rita demande au jeune homme de monter à l’étage. Le couple se dispute. Len est particulièrement virulent et, pardonnez-moi l’expression, pète un câble. Il pense que Rita a toujours des sentiments pour Harry Bates. Elle a beau lui dire que cela n’a rien à voir avec Harry, qu’il s’agit uniquement du jeune Terry, pour qui elle a de l’affection, rien n’y fait. Len est pris d’une colère irraisonnée. Il hurle à Terry de descendre, lui flanque son gilet dans les bras et lui ordonne de dégager et de ne plus remettre les pieds ici. Terry est horrifié par la violence de ce rejet et s’en va immédiatement. Rita se met à pleurer toutes les larmes de son corps, effondrée par la violence de la scène. Le téléspectateur que je suis est également choqué.
Pendant ce temps, Eddie Yeats se bat pour qu’Ena Sharples revienne vivre chez elle. Il faut que quelqu’un s’occupe d’elle, car elle ne pourra pas rester seule pendant sa convalescence. Il questionne Albert Tatlock afin de savoir si elle a de la famille. Mais Ena n’en a aucune qui habite non loin de Weatherfield. Eddie suggère à l’oncle Albert de s’occuper d’elle, mais il grogne qu’il est trop vieux pour cela.
Au Kabin, lorsqu’il évoque le sujet avec Mavis et Rita (quelques heures avant qu’elle ne s’effondre en pleurs dans sa cuisine), les deux femmes lui opposent une fin de non-recevoir. Mavis lui dit qu’elle pourrait s’occuper d’Ena une ou deux fois dans la semaine, mais pas plus. Cela donne à Eddie l’idée de procéder à un roulement. Chaque résident se charge de veiller sur Ena à tour de rôle.
Mais lorsqu’il essaie d’établir un planning, notamment en parlant à Renee au Rovers, il s’aperçoit que c’est très compliqué.
Revenons maintenant au fameux « géomètre » qui prend des photos de la rue. Je n’avais pas très bien compris dans l’épisode précédent, mais il semble que Bet Lynch a fait croire à Annie Walker que le géomètre lui avait fait sous-entendre que le conseil municipal songeait à démolir la rue.
La rumeur se répand comme une traînée de poudre, et c’est bien évidemment Hilda Ogden qui se charge de la répandre. On ne parle plus que de ça au magasin du coin. Renee se voit déjà fermer la boutique.
Dans la rue, Annie croise le jeune homme avec son matériel et en profite pour lui parler et lui demander la vraie raison de sa présence ici. L’homme lui dit qu’en réalité, il ne travaille pas du tout pour le conseil municipal. C’est un simple étudiant qui vient faire des photos dans le cadre d’un projet pour son cursus. Tout est faux. Annie lui demande de lui raconter mot pour mot ce qu’il a dit « à la blonde » qui est venue lui parler hier matin. Elle comprend alors que Bet s’est joué d’elle.
Pour se venger, elle demande à Bet de s’expliquer avec tous les résidents présents au Rovers et Bet est submergée par les questions. Elle est obligée d’avouer qu’elle a menti à Annie et qu’il n’a jamais été question de démolir la rue.
À SUIVRE...
S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
53 | 1718 | Lundi 4 juillet | Ena Sharples revient dans la rue |