Épisode 1720 - Parlez-vous français ?

L’épisode débute dans la rue. Les grilles de l’entrée de l’usine Baldwin ouvrent leurs portes au moment où, en face, Ernest et Emily Bishop sortent de chez eux. Ernie embrasse sa femme et lui dit « au revoir », philosophant sur le fait qu’il ne serait pas obligé de dire ça, vu qu’il n’a qu’à traverser la rue pour aller travailler, pas comme ces Londoniens qui passent trois heures dans les trains.

Bref, tout cela pour qu’Emily repère la voiture de police garée en face du magasin du coin. À l’intérieur, un officier de police interroge Renee sur le cambriolage. Il ironise en disant que ce magasin, ce n’est pas Fort Knox et qu’il est facile pour un cambrioleur de s’y introduire. Renee espère que l’assurance va la rembourser, car il y a pour 400 livres d’alcool volés et 15 livres d’argent liquide de la caisse. Renee a l’impression de s’être ridiculisée et d’avoir agi comme une midinette.

L’inspecteur Burton (c’est le nom de l’officier susmentionné) se rend au Rovers afin de récolter quelques informations sur les deux malfrats. Il tombe sur Eddie Yeats et le soupçonne d’être impliqué dans le cambriolage, sous prétexte que c’est un ancien détenu. Eddie est choqué et crie au harcèlement. Bet Lynch et Betty Turpin le soutiennent.

Vous vous souvenez peut-être qu’Elsie Howard est absente. Elle séjourne à Newcastle pour régler son divorce et trouver des acheteurs pour le nouveau modèle de vêtement de l’usine Baldwin. Aussi les jeunes Gail et Suzie sont seules au numéro 11. Et ça se voit : vaisselle sale dans l’évier, vêtements qui traînent partout dans le salon.

Suzie voit une annonce qui l’intéresse : le Weatherfield Technical College cherche des personnes pouvant accueillir un étudiant français durant une quinzaine de jours, et paye 3 livres par nuit. Gail lui dit qu’Elsie ne sera jamais d’accord, mais Suzie réplique qu’Elsie n’est pas forcée d’être au courant, puisqu’elle n’est pas là. La sage Gail pense que l’idée est stupide, l’intrépide Suzie pense que c’est une bonne idée. Elles se lancent dans l’aventure. Suzie se fera passer pour Mme Howard et Gail pour la sœur aînée.

Mais lorsqu’elle voit débarquer l’étudiant, Suzie dit immédiatement qu’elle n’est pas mariée et que Mme Howard est absente pour l’instant. Elle tombe immédiatement sous le charme du jeune homme qui se nomme Roger Floriet. Il parle un peu anglais, mais son accent est à couper au couteau ! Gail aussi tombe immédiatement sous le charme du frenchie.

Elles lui montrent sa chambre, et lui la photo d’une fille, précisant que ce n’est pas sa petite amie, mais une amie qui a décidé de devenir nonne. Gail trouve dommage qu’un aussi beau garçon tombe amoureux d’une religieuse.

Roger prend ses marques et se sent à l’aise au numéro 11. Il aime beaucoup les deux filles et leur dit qu’il aimerait les inviter à venir en France. Seul problème : son appartement est trop petit et il ne peut inviter qu’une des deux. On sent poindre comme un vent de bataille entre les deux filles.

Enfin, les décorateurs du Rovers se mettent à travailler (je croyais qu’ils avaient fini depuis longtemps). Ils enlèvent le papier peint du salon privé (le Snug).

Pendant ce temps, Ernest se rend au Yard pour avoir un devis pour redécorer la chambre. Ray lui propose 50 £, ce qu’Ernest trouve très cher. Ray lui dit que c’est un prix d’ami.

Puis Ernie va au Rovers où Annie Walker lui a préparé le cahier d’échantillon. Il tombe alors sur Maurice Allen et Gary Hankins, les décorateurs. Lorsqu’Ernest leur donne le prix qu’il paye à Ray, Maurice lui propose 30 £ à la place. Ray ne va pas être content, déjà qu’il considère Maurice comme un rival en affaires.

Pour l’anecdote, le rôle du français Roger Floriet est interprété par l’acteur Benjamin Feitelson, vu dans « Plus Belle La Vie » saison 3 et plus récemment dans un épisode d’« Astrid et Raphaëlle ».

À SUIVRE...