Épisode 1724 - On a volé Annie Walker !

Nous sommes dimanche matin. Rita Fairclough vient réveiller Mavis Riley. Aujourd’hui est un jour important pour Mavis : Derek Wilton, son « amoureux », vient lui rendre visite. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas fréquent. Pour l’occasion, Rita s’occupe du travail dominical au Kabin, afin que Mavis puisse préparer la venue de Derek comme il se doit.

Rappelons que Mavis occupe l’appartement au-dessus du Kabin depuis le mariage de Rita (qui elle s’est installée avec son mari Len à Coronation Street). Auparavant, Mavis habitait chez sa vieille tante Edie.

Le déjeuner avec Derek se passe bien. Mavis s’enquiert poliment de la santé de sa mère, et Derek lui répond qu’elle va aussi bien que possible. Il aimerait savoir ce qu’elle veut faire aujourd’hui. Il est à sa disposition. Mavis voudrait secrètement qu’ils s’embrassent et son vœu est sur le point de se réaliser. Mais avant que leurs lèvres se touchent, le téléphone retentit. Derek a peur que ce soit sa mère, il a donné le numéro de Mavis en cas d’urgence.

Mais ce n’est pas elle. C’est la voisine de tante Edie informant Mavis que la vieille femme a eu une attaque et qu’elle ne peut pas rester seule. Mavis n’a pas envie de retourner chez Edie et elle pleure dans les bras de Derek. Certes, elle se reproche de ne pas avoir été à ses côtés, mais elle craint qu’en retournant s’occuper d’elle, elle reste avec elle. Or, elle se plait dans son appartement. Derek lui demande s’il n’y a pas un autre membre de la famille qui pourrait s’occuper d’Edie. Mavis songe à sa cousine Ethel Platt.

Elle se rend chez elle. Derek l’accompagne, mais reste dans la voiture. Ethel est une femme rustre qui ne songe qu’à son bien-être et celui de son chien. Elle refuse d’aller s’occuper de tante Edie. Elle évoque pour cela la complicité que Mavis a avec leur tante et qu’Edie préfère sans doute que ce soit Mavis qui s’occupe d’elle. Ethel et Edie n’ont jamais été proches. Mavis tente d’insister, en vain.

Elle retourne voir Derek dans la voiture, avec l’angoisse de devoir repartir vivre avec Edie.

Nous avions laissé Elsie Howard lisant une lettre de son mari Alan lui annonçant qu’il ne veut pas redonner une chance à leur couple et souhaite divorcer. Aujourd’hui, Elsie se confie à Len. Elle a l’impression d’avoir raté sa vie. Len lui dit qu’au contraire, elle l’a parfaitement bien réussie. Elle est indépendante, elle a un poste enviable de manager, des enfants et des petits-enfants dont elle peut être fière. Il s’enquiert de Ted, mais elle lui dit qu’ils ne sont qu’amis et que cela n’ira pas plus loin.

Pendant ce temps, Albert fait des affaires. Il offre à Renee les légumes de son potager. Elle accepte de les acheter pour le magasin au prix du marché.

Dans cet épisode, Annie Walker est de mauvaise humeur, l’histoire de la grève de la brasserie et sa mésaventure avec Renee ont miné sa bonhommie habituelle. Et cela ne va pas aller en s’améliorant puisqu’elle découvre qu’on lui a volé quarante-cinq livres sterling de la recette d’hier soir qui étaient planquées dans son panier de couture. Ne me demandez pas pourquoi elle met sa recette dans son panier de couture.

Elle interroge Fred Gee, puis Betty Turpin, ses deux barmans (Bet Lynch n’est pas là). Personne ne sait rien à ce sujet. Betty espère qu’Annie ne les soupçonne pas, mais la tenancière du bar lui dit qu’elle leur fait confiance, à elle et à Fred. Cependant, Betty s’aperçoit que la porte du salon où se trouve le panier de couture est fermée à clé, ce qui est inhabituel. Avec Fred, elle réalise qu’Annie les soupçonne bien d’avoir volé l’argent.

À SUIVRE...