S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
66 | 1731 | Mercredi 17 août | Deirdre veut un partage équitable du chantier |
Ce matin-là, l’ambiance est morose chez les Langton, au numéro 5 de Coronation Street. Deirdre se plaint de l’inflation. De nos jours (c’est-à-dire en 1977), tout augmente rapidement. De plus, la petite Tracy grandit et doit porter des vêtements plus grands. Ray donne discrètement un billet à Deirdre. Il espère un merci en retour, ce qui énerve la jeune femme aux grosses lunettes, tout en lui permettant de remettre sur le tapis le partage inégal des bénéfices du Yard. Ray n’a que 40% et devrait recevoir la moitié des gains, car il est associé à part entière avec Len Fairclough. Ray promet à Deirdre de parler à Len. Ils sont interrompus par Rita qui vient demander à Deirdre de faire à manger à Len pour le déjeuner, car elle sera occupée au Kabin. Deirdre accepte à contrecœur et montre son mécontentement à Len lorsqu’elle lui sert le repas.
Ray traîne des pieds, il ne sait pas comment aborder le sujet. Deirdre le pousse en disant à Len que Ray a quelque chose à lui demander. Mis au pied du mur, Ray lui parle enfin. Il dit que Deirdre souhaite que les bénéfices de l’entreprise soient partagés équitablement. Len lui rappelle que lorsqu’ils ont monté l’affaire, ils s’étaient mis d’accord sur un partenariat à 60/40. Ray lui dit que les choses ont changé. Il s’est marié et est devenu père. Et il ajoute que c’est Deirdre qui veut ce partage. Len lui demande s’il est d’accord avec elle et Ray lui répond par l’affirmative, ce qui met Len en colère. Il pense que Ray se fait manipuler par sa femme. Il refuse ce nouvel accord.
Plus tard, Len en parle à Rita. Il a réfléchi et pense que Ray a raison de vouloir un partenariat à 50%. Il a maintenant une famille à nourrir, il est normal qu’il veuille plus d’argent. Mais Rita refuse que Len lui donne les 10% supplémentaire. Sur quoi Len répond qu’elle ferait mieux de rester à sa place, c’est son affaire à lui, pas à elle. Rita se sent vexée, mais ne dit rien.
Revenons maintenant aux Ogden et au tandem disparu sous les décombres d’une maison désaffectée. Dans l’arrière-cour du numéro 13, Hilda déplace tous les cartons, à la recherche des 100£ que Stan a sans doute cachées. Stan lui assure une nouvelle fois que son histoire est vraie et que le tandem n’a pas été vendu. Mais Hilda n’en démord pas.
Plus tard, au Rovers, les Ogden boivent une pinte tandis que Bet Lynch annonce à Hilda que les vêtements commandés par correspondance sont arrivés. Elle donne la facture à Stan, qui blêmit. Hilda dit à Stan qu’il n’a plus le choix. Il doit lui rendre l’argent. Eddie Yeats, qui se trouve avec eux, explique une nouvelle fois la situation. « Si nous avions menti, nous n’aurions pas inventé une histoire aussi rocambolesque », plaide-t-il.
Eddie part donc sur les ruines de la maison à la recherche d’une preuve et la trouve. Il se rend au numéro 13 où Hilda expose fièrement sa nouvelle chemisette bouffante jaune qui jure avec ses bigoudis et son fichu. Il lui montre « la preuve ». Il s’agit de la sonnette du tandem. Hilda lui répond d’arrêter de se moquer d’elle, une sonnette de vélo, on en trouve des centaines dans cette ville. Bref, elle n’est pas encore prête à croire à l’histoire peu crédible et pourtant vraie d’Eddie et Stan.
Avant de parler de Mavis et Tantine, un petit mot pour vous dire que Ken Barlow annonce à un Albert ravi et excité que Peter arrive dans le prochain épisode. Enfin, il n’a pas dit ça comme ça. Il a dit qu’il vient lundi prochain et qu’il reste pour deux semaines. Pour rappel, Peter est le fils de Ken et Val Barlow et Albert est son grand-oncle.
On peut dire que Derek Wilton a une patience à toute épreuve. Il continue à venir voir tante Edie, et ne cesse de se faire rabrouer par la marâtre. Il lui apporte un magazine (le préféré de sa mère) qu’il pose sur les genoux de la vieille qui ne trouve rien d’autre à dire qu’il pèse une tonne sur ses jambes. Cousine Ethel en rajoute une couche en disant que Mavis ne fait qu’aggraver la situation d’Edie en continuant à fréquenter Derek. Mais elle songe que Derek est sans doute la dernière chance de Mavis de ne pas finir vieille fille.
Mavis est contrainte de reprendre le travail cet après-midi. Rita n’en peut plus de travailler dix heures par jour. Ethel ne peut pas rester, ce qui fait que la tantine va devoir rester seule. Elle supplie Mavis de rester avec elle, mais cette fois, Cendrillon ne cède pas. Je dois dire qu’Edie n’est pas au meilleur de sa forme. Son visage est blanc comme un cachet d’aspirine et elle est couchée sans possibilité de se lever. La laisser seule me paraît un peu dangereux. Mavis lui laisse la radio comme distraction.
Au cours de l’après-midi, tantinette se trouve mal, elle frappe sa canne contre le plancher pour appeler Mavis, avant de rendre son dernier souffle.
Mavis se rend au Rovers pour y trouver Rita en train de boire un verre en parlant de tout et de rien avec Fred Gee. Elle attendait Rita pour la relève, mais celle-ci ne compte pas revenir au Kabin. Mavis la supplie de la laisser rentrer voir Edie, mais Rita ne plie pas et dit qu’elle doit aller faire le thé à Len (décidément, il aime se faire servir). Elle ordonne à Mavis de rester jusqu’à la fermeture, c’est-à-dire jusqu’à dix-neuf heures.
Il est 19h30 lorsque Mavis rentre avec un bouquet de fleurs et des excuses qu’Edie n’entend pas. Mavis se rend rapidement compte que sa tante est morte.
À SUIVRE...
S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
67 | 1732 | Lundi 22 août | La détestable cousine Ethel |