Épisode 1750 - Deirdre Langton et son refus de faire appel à la police

Ray Langton revient au numéro 5 et dit à Deirdre que l’homme s’est enfui, il ne l’a pas trouvé. En même temps, il n’allait pas attendre gentiment sous viaduc. Deirdre est toujours en état de choc. Ray essaie de lui faire dire ce que l’homme a réellement fait à sa femme. Nous sommes en 1977 et la censure est encore très présente. Je me demande si le mot « viol » n’était pas interdit à l’antenne, car il n’est jamais prononcé. « Est-ce qu’il a… ? » demande prudemment Ray. « Il a essayé », lui répond Deirdre. En résumé, l’homme a tenté de la violer, mais elle a réussi à lui échapper avant. Ray note un hématome au niveau de son front, mais Deirdre ne veut pas voir de médecin. Ray insiste pour prévenir la police, mais là aussi elle est catégorique sur ce point, elle ne veut pas porter plainte.

Plus tard, Emily Bishop vient voir le couple et Deirdre craque devant elle. Emily la console comme elle peut et lui suggère également de porter plainte. Mais Deirdre ne veut pas. Elle dit à Emily qu’elle ne supporterait pas de revivre ce drame. Elle voudrait ne plus en parler pour ne plus y penser. Mais ça ne fonctionne pas comme ça, ma pauvre Deirdre.

Le lendemain, Billy frappe au numéro 5 pour voir Deirdre. On rappelle que Billy et Deirdre étaient fiancés il y a quelques années (en 1974 ou 1975), avant que Billy ne quitte Weatherfield en annulant leur mariage. Billy s’enquiert d’elle et de la petite Tracy et lui demande si Ray la traite bien. Elle répond mécaniquement. Il y a comme un malaise entre eux. Deirdre arrive à lui cacher son agression. Billy lui dit qu’il n’est ici qu’en visite éclair et repart demain. Emily arrive, tandis que Billy s’en va.

Deirdre espère que sa voisine n’a dit à personne ce qui lui est arrivé. Emily avoue qu’elle a été obligée de le dire à Ernest, mais il ne dira rien. À mon avis, tant que l’information ne parvient pas aux oreilles d’Hilda Ogden, le secret de Deirdre est préservé. Une nouvelle fois, Emily conseille à Deirdre d’aller voir la police, et une nouvelle fois, elle refuse. Emily lui dit qu’il risque de récidiver et d’agresser d’autres personnes si elle ne fait rien. Deirdre avoue alors qu’elle pense connaître son agresseur.

Annie Walker fait un discours de remerciement émouvant lors de la fête. Bet en a les larmes aux yeux. Elle est tellement émue qu’elle et Mike Baldwin en viennent à se mettre d’accord pour enterrer la hache de guerre. Pendant ce temps, Billy discute avec Suzie, qui lui trouve un charme irrésistible. Annie met un frein à ce début de rapprochement en rappelant à Suzie que Billy a le double de son âge.

Les lendemains ne chantent pas pour les fêtards. Fred et Billy ont la gueule de bois et décident de combattre le mal par le mal en avalant une pinte. Bet n’est pas très fraîche non plus lorsqu’elle débarque au Rovers. Annie, quant à elle, est dans une forme olympique.

Il en est de même pour Hilda, qui chante faux dans les oreilles de Billy et Fred. Surtout, elle a des vus sur la machine à laver que Renee Bradshaw met en vente. Il reste à convaincre Stan de l’acheter. Renee lui en parle et Stan refuse. Il prend de nombreuses excuses. J’en pioche une au hasard : « Que vont devenir les laveries automatiques si tout le monde a sa propre machine à laver ? ».

Lorsque Renee apprend à Hilda le refus de Stan, celle-ci ne se laisse pas démonter. Elle n’a que faire de l’accord de son mari et achète la machine à laver pour 20 £. Elle fait appel à Ray pour l’installer. Stan est estomaqué en voyant la nouvelle machine. Elle lui dit qu’il n’a pas à s’en faire, c’est elle qui l’a payée. En revanche, c’est à Stan de payer l’installation et Ray lui réclame 18 £.

Qu’importe ! Hilda est heureuse. Elle fait sa grande entrée dans le XXe siècle avec cette machine.

À SUIVRE...