S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
86 | 1751 | Mercredi 26 octobre | La machine à laver d’Hilda Ogden fait des siennes |
Une histoire d’amour voit le jour à Coronation Street. Entre Hilda Ogden et sa première machine à laver. Comme le dit Stan à Eddie Yeats, « elle se croit obligée de laver tout ce qui bouge ». Elle n’hésite pas à retirer la nappe de la table avant que Stan ne termine ce qu’il aime faire le plus au monde : manger. Eddie va voir la « magnifique machine ». Hilda n’est pas peu fière de la lui montrer, ajoutant qu’il était temps pour elle d’entrer dans le XXe siècle. Elle trouve que les vêtements d’Eddie sont sales et veut les laver, mais il refuse. Elle prend tout de même son éternel bonnet et le glisse dans la machine.
L’engin est devenu une véritable obsession pour Hilda. Stan la trouve dans la buanderie, assise sur une chaise en train de fumer et de regarder la machine tourner. Cette scène est hilarante. Hilda fait un monologue sur les nouvelles technologies, ponctué par un « tu vois Stan, j’ai goûté à la nouvelle technologie, et je peux te dire que j’aime ce goût »… avant que la machine ne tombe en panne. Hilda se redresse et se demande pourquoi elle s’est arrêtée. « Elle doit être comme moi, ironise Stan. Elle s’est endormie au son de ta voix ».
Hilda se précipite au magasin du coin où Renee Bradshaw sert Mavis Riley. Hilda exige que Renee la rembourse. La propriétaire du magasin refuse, disant que la machine fonctionnait très bien lorsqu’elle la lui vendue. Hilda se fâche, surtout après que Mavis s’est rangée du côté de Renee. Cette dernière trouve un compromis. Si le réparateur découvre que l’origine de la panne est due à une pièce défaillante, elle est prête à payer la réparation. Dans le cas contraire, ce seront aux Ogden de payer.
Et ce seront donc les Ogden qui paieront. Le réparateur, Harry Brown, trouve un bouton coincé dans un tuyau, et leur facture 6 £. Stan est désespéré et pense que cette machine va les conduire à la ruine. Mais Eddie a une de ses idées qu’il ne devrait jamais avoir : gagner de l’argent en prenant en charge des lavages pour d’autres personnes qui n’ont pas de machine. Stan est intéressé, il ne reste plus qu’à convaincre Hilda. Ce sera dans le prochain épisode.
Annie Walker demande à Bet Lynch si Billy lui aurait parlé de son intention de rester à Weatherfield. Elle espère que le confort qu’il a ici le décidera à quitter Jersey pour revenir définitivement ici. Mais Billy n’a rien dit à Bet.
Billy se rend au magasin pour acheter une boite de chocolats pour sa mère avant son départ. Nous voilà donc fixés. Il rentre à Jersey et Annie doit faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Mike Baldwin invite Bet à sortir pour un repas, mais elle refuse, surtout après avoir appris de la bouche de Suzie Birchall qu’il est sorti avec une jeune employée.
Suzie, de son côté, est triste du départ de Billy, et Mike lui dit qu’elle n’aurait eu aucune chance, car elle est deux fois plus jeune que lui. Suzie souhaite un bon retour à Billy et lui demande de ne pas oublier sa proposition d’aller travailler avec lui à Jersey. On comprend rapidement que cette proposition était du vent quand Fred dit à Billy qu’il lui a proposé la même chose.
Ernest Bishop rejoint sa femme dans la cour arrière alors que celle-ci pend du linge comme une âme en peine. Elle dit à Ernie qu’elle n’arrête pas de penser à la pauvre Deirdre. Je me suis trompé la dernière fois lorsque j’ai dit que je pensais que le mot « viol » ne pouvait pas être prononcé à la télévision britannique dans les années 70, car Ernest dit : « Elle a failli se faire violer, elle doit aller le dire à la police ! » Lorsqu’Emily lui dit que Deirdre pense connaître son agresseur, Ernest lui répond qu’il est de leur devoir de faire quelque chose.
Emily va donc voir Ray au numéro 5 pendant l’absence de Deirdre pour lui raconter les confidences de Deirdre. D’abord, Ray n’en croit pas un mot, mais il doit se rendre à l’évidence. Il en parle à sa femme à son retour et lui demande pourquoi elle ne lui a rien dit sur le fait qu’elle connaît l’agresseur. Elle rectifie : « je pense le connaître ». Devant l’attitude de sa femme, Ray et moi avons la même pensée. Et si Deirdre mentait, et si l’agresseur avait été plus loin et avait commis son méfait ? Deirdre lui assure que non. Elle est encore bouleversée parce qu’elle se sent salie d’avoir été touchée de la sorte. Elle refuse de donner le nom de l’homme.
Plus tard, Ray montre à Deirdre un article de journal qui rapporte qu’un homme a attaqué une femme. Du coup, elle se sent coupable. Si elle avait prévenu la police, l’attaque de cette femme ne serait pas survenue. Ray lui dit qu’elle a peut-être été agressée avant son agression à elle, mais Deirdre n’y croit pas. Elle dit que la femme qui est allée voir la police a eu plus de courage qu’elle.
À suivre...
S18 | Cumul | Année 1977 | Titre de l'épisode |
87 | 1752 | Lundi 31 octobre | Les Ogden gagnent un prix |