S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
22 | 1791 | Mercredi 15 mars | Négociation autour d’une assiette et tapage dans la rue |
Trois intrigues nous tiennent en haleine : l’assiette de valeur, le verdict du procès pour le meurtre d’Ernest Bishop et l’enterrement de vie de garçon d’Alf Roberts.
Commençons par l’assiette. Deirdre Langton se sent coupable d’avoir acheté l’assiette à Betty pour seulement 25 pence alors qu’elle vaut 100 £. Pour son mari Ray, il ne fait aucun doute que Deirdre, en tant que nouvelle propriétaire de l’assiette, a tous les droits sur l’objet.
— Betty est une amie, objecte Deirdre, je ne peux pas lui faire ça.
Plus tard, au Rovers, Eddie Yeats s’entretient avec Ray à ce sujet. Il veut une commission sur la vente, car c’est grâce à lui qu’on a découvert le vrai prix de l’objet. Devant le refus catégorique de Ray, il menace de révéler à Betty la valeur de l’assiette. Il est fort peu subtil, car il prononce ses paroles au comptoir, et une Betty stupéfaite a tout entendu.
La discussion avec Ray ayant été un échec, Eddie se tourne vers Deirdre. Il va la voir au numéro 5, en profite pour manger un mini-sandwich qui se trouve sur la table, et négocie. Deirdre lui accorde 10% de la vente, soit 10 dollars.
Une fois l’affaire conclue, elle se rend au Rovers et affronte une Betty contrariée. Mais Deirdre est venue lui donner 45 £, soit la moitié des bénéfices de la vente de l’assiette (moins les 10% d’Eddie). Betty se sent bête d’avoir râlé après Deirdre.
En fin de journée, tandis que Ray rentre à la maison, elle l’informe de la transaction. Ray fustige sa femme et refuse de prendre l’argent qu’elle lui tend. Mais finalement, il comprend les raisons de Deirdre et lui dit que cela la rend encore plus humaine. Ils s’embrassent, et c’est la fin de la « plategate ».
On arrive aussi au terme du procès des deux individus qui ont ôté la vie d’Ernest Bishop. Alors je ne sais pas si c’était une volonté des scénaristes de se débarrasser de l’intrigue, ou bien si au Royaume-Uni cela se passe comme ça, mais je trouve que ce procès pour meurtre s’est déroulé très vite après les faits et a trouvé une conclusion extrêmement rapide. De plus, il n’était pas médiatisé, car nous n’avons vu aucun journaliste. Cela donne un côté irréaliste quelque peu malaisant. Enfin, autre chose qui me surprend beaucoup, c’est l’issu du procès. Les deux garçons de 19 ans ont été condamnés à la perpétuité ! Excusez-moi, mais cela est très surprenant. On se souvient que le coup de feu est parti accidentellement après que Mike Baldwin a eu franchi la porte du bureau. Il est clair qu’il n’y avait aucune intention de donner la mort. Ensuite, comment se fait-il que le second jeune ait eu la même peine alors qu’il ne tenait pas l’arme et qu’il n’a pas tué Ernest ? Et tout cela s’est décidé en à peine deux ou trois jours. Avouez, ce n’est pas très crédible ! Mais bon, peut-être que cela se passait ainsi dans l’Angleterre des années 70 ?
Bref, Mike Baldwin a dû bien les charger lors de son témoignage. Mais ça, nous ne le saurons pas, car il n’y a pas eu de scène du procès.
Emily ne se sent pas mieux. La condamnation des deux jeunes gens ne lui rendra pas son Ernest. Mme Lester, la mère d’un des accusés, est anéantie. Elle accuse Mike d’avoir gâché la vie de son fils (elle n’a pas tort, si vous voulez mon avis). Ses avocats avaient prédit 8 à 10 ans de prison, mais à cause du témoignage du patron de l’usine, il va rester enfermé entre quatre murs le restant de sa vie. Elle le maudit pour ça. Du coup, devant la détresse de cette mère, Emily se sent encore plus mal.
Passons à une intrigue plus légère. Alf débarque au Rovers avec une nouvelle coupe de cheveux, censée le rajeunir. Mouais… Fred Gee décide d’organiser un enterrement de vie de garçon ce soir. Ray, Len et Mike (qui a déjà oublié avoir gâché la vie d’un jeune homme) sont partants.
Du côté de Renee, une petite fête improvisée au Rovers est organisée avec Mavis, Deirdre (je suppose qu’Emily garde Tracy), et Rita. Hilda Ogden s’invite à la fête. Au cours de la conversation, Renee leur dit qu’elle compte garder le nom de Bradshaw à cause du magasin du coin qui porte ce nom.
Bien entendu, du côté des hommes, la soirée est moins calme. Ils sont allés dans un autre pub que le Rovers et reviennent totalement ivres dans la rue. Tellement ivres qu’ils font du tapage dans la rue, criant à tue-tête.
Une agente de police (son nom est Rogers) leur demande de rentrer chez eux. Mais Len joue les gros bras et lui dit qu’elle s’adresse au conseiller municipal. Rogers s’en fiche royalement, elle veut juste qu’il rentre chez lui. Mais Len commet l’erreur d’insister. Il dit qu’il a une preuve de son statut, et que cette preuve est sa femme Rita. Il martèle la porte du numéro 5 (il n’a pas de clé ?) et lorsque Rita ouvre, elle est tellement dégoûtée par son état qu’elle nie le connaître. L’officier Rogers arrête donc Len pour nuisance nocturne. Encore une incohérence scénaristique : si Len avait montré sa carte d’identité, ou bien une clé du numéro 5 où vit Rita, l’agent aurait tout de suite compris que Rita avait menti.
À suivre...
S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
23 | 1792 | Lundi 20 mars | Peur pour l’alliance et une lettre qui chamboule |