Épisode 1795 - Une grosse déprime et une guerre de territoire

Gail Potter s’inquiète pour sa logeuse. Elsie Howard semble déprimée et, son mascara ayant coulé, Gail est persuadée qu’elle a pleuré. Elle en parle à sa colocataire Suzie Birchall qui, comme à son habitude, ne semble pas s’en faire. La désinvolture de Suzie ne choque pas Gail, elle est habituée. Suzie est plus encline à se plaindre de son ennuyeux travail au Western Front que des déboires de sa logeuse.

Mais il se trouve qu’Elsie déprime vraiment. Au point de ne pas se rendre au travail. Elle se pose sur le canapé de son salon et ne bouge pas de la journée. Mike Baldwin vient frapper (que dis-je, cogner) à la porte, mais elle ne lui ouvre pas.

Gail rentre du travail et lui prépare une tasse de thé, qu’Elsie refuse. La jeune fille aimerait beaucoup savoir ce qui tracasse Elsie, mais celle-ci lui dit que tout va bien, elle est juste un peu chamboulée par le divorce.

Mike revient. Comme Gail est là, il peut rentrer. Voyant Elsie au plus bas, il demande à Gail de les laisser seuls. Suit alors une scène culte où Elsie explique qu’elle n’a plus goût à rien. Elle n’est plus la femme combative qu’elle était. Mike tente maladroitement de lui remonter le moral, mais cela ne fait qu’énerver son employée. Elle lui raconte alors l’incident d’hier au bar, et le fait de s’être fait jeter de l’établissement alors que la faute ne lui incombait pas. Cela n’affecte pas Mike outre mesure, limite ne comprend-il pas pourquoi cette histoire fait mal à Elsie, et il s’en va. Mention particulière pour l’actrice Pat Phoenix qui a été magistrale dans cette scène. C’est là qu’on reconnaît les grands acteurs.

Plus tard, Len vient également aux nouvelles. Il invite Elsie à boire un verre au Rovers, mais elle refuse, disant qu’elle préfère passer une soirée tranquille à la maison.

Ce ne sera pas le cas. Lorsque Suzie et Gail reviennent du travail, elle trouve un mot sur la table. Elsie est partie. Elle a pris ses affaires et ne parle pas de revenir.

Albert Tatlock et ses deux camarades de guerre qui forment le comité des joueurs de dominos de la légion britannique font les plantons devant le Rovers ce matin-là. Ils veulent arriver avant qu’Ena Sharples monopolise le snug (le salon privé du Rovers). Bet finit par leur ouvrir la porte et ils découvrent l’espiègle Ena déjà installée dans le salon, en train de polir des objets en cuivre (je n’ai pas bien vu ce que c’était). Albert dit à Bet que ce n’est pas normal qu’elle soit déjà là avant l’ouverture du pub. Mais Bet leur répond qu’Annie Walker a toujours à cœur de laisser entrer les personnes qui viennent polir ses décorations.

Les trois grincheux s’installent à une table pour discuter. Ena reste au snug après avoir fini son travail et sort un tricot. Elle fait exprès de les interrompre constamment. Albert va s’en plaindre à Ken Barlow, qui va rendre visite à Ena. Il lui dit qu’en tant que directeur du centre communautaire, il a à cœur que les deux personnes qui s’occupent du centre ne se fassent pas la guerre, cela nuirait à la bonne organisation.

— Je ferai un effort, dans ce cas, dit Ena.

— Parfait, sourit Ken.

— Aussi longtemps que lui en fera.

Le sourire de Ken s’efface. Il sait qu’Albert est un homme borné et qu’il ne fera aucun effort pour partager l’endroit. Ena explique que le snug représente beaucoup pour elle, cela fait des années que c’est sa deuxième maison. Elle a de merveilleux souvenirs avec ses amies Martha Longhurst et Minnie Cadwell. Elle ne veut pas perdre cet endroit. Ken comprend.

Ena gagne. Albert et ses deux vieux coéquipiers lâchent l’affaire tandis qu’elle continue à perturber leur réunion. Elle arrive à les brouiller et Albert va jusqu’à démissionner de son poste de trésorier du comité des joueurs de dominos.

L’épisode se termine sur le conseiller Chapman, venu spécialement au numéro 9 pour parler à Len. Il lui apprend que le conseil municipal est en colère parce qu’il est accusé d’ivresse et de tapage nocturne. Rita lui rappelle qu’il n’est pas encore passé au tribunal et qu’il est donc présumé innocent. Cela ne change rien, Chapman demande la démission de Len.

À suivre...