Épisode 1801 - Deux livres de plus et un homme dans le pétrin

Dans l’épisode précédent, Bet Lynch apprend que le loyer qu’elle paye depuis un an pour l’appartement au-dessus du magasin du coin n’est pas de 6 £ par semaine, mais de 8. Mike Baldwin payait jusqu’à présent à Renee Roberts les 2 £ supplémentaires dans le plus grand des secrets. On se demandait comment allait réagir Bet à cette annonce fracassante faite par Renee elle-même lors d’une dispute entre les deux femmes. Eh bien, voici la réponse : rien. Elle ne fait rien. Mieux, elle est ravie que Mike la subventionne, il lui doit bien cela après l’avoir traitée comme une moins que rien, et elle demande à Renee de ne rien dire à Mike. La proprio du magasin est choquée. Maintenant que Bet est au courant, elle se doit d’avertir Mike.

Mais comme Bet ne bouge pas, c’est Renee en personne qui l’apprend à Mike lorsque celui-ci vient faire un tour au magasin. Mike n’en veut pas à Renee d’avoir vendu la mèche, il savait bien qu’un jour, cela se saurait.

Bet, de son côté, accepte tout de même de chercher un autre endroit où vivre. En attendant, elle dit à Mike qu’il peut continuer à payer les 2 £ supplémentaires s’il veut, mais qu’il n’obtiendra aucune faveur d’elle. Il lui répond que cette subvention est, je cite, une hospitalité et un divertissement dans sa déclaration d'impôts !

Bet, tenant à l’appartement, car elle s’y sent bien, décide finalement de payer à l’avenir les 2 £ de plus pour que les Roberts ne puissent pas s’en servir pour l’expulser.

Seul petit inconvénient : lorsque Renee a tout avoué à Mike, c’est le moment qu’a choisi Alf pour venir au magasin (avec Len). Il se demande pourquoi Mike est dans l’arrière-boutique avec sa femme. Renee est obligée de lui avouer l’arrangement qu’elle a fait avec Mike pour le loyer de Bet. S’il y avait déjà eu une goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, là c’est la catastrophe pour Alf, qui doit héberger une femme entretenue. Cependant, Renee refuse de mettre Bet à la porte.

Len va bientôt passer en jugement pour ivresse sur la voie publique et tapage nocturne. Alors qu’il boit une bière avec Alf au Rovers, il dit à celui-ci qu’il a décidé de plaider « non coupable ».

— C’est de la folie, s’exclame Alf. Personne ne va te croire et ça risque de te nuire.

— Rita témoignera qu’elle a voulu faire une blague, et l’affaire sera réglée.

— J’espère que tu as un bon avocat.

— Le meilleur. Len Fairclough en personne.

Alf n’en revient pas. Il pense que Len va droit dans le mur et il décide de lui chercher un bon avocat.

Nous terminons avec l’histoire de Mavis et Derek. Mavis et Rita reviennent du Rovers et entrent au Kabin. Mavis est très en colère contre Rita qui l’a piégée. Elle lui avait pourtant dit qu’elle ne voulait pas parler à Derek.

— Et c’est ce que tu as fait, raille Rita. Tu ne lui as pas parlé.

En effet, Mavis n’a pas voulu écouter ce que Derek avait à lui dire. Mais l’homme insiste vraiment très lourdement et se rend au Kabin où Mavis se cache dans l’arrière-boutique. Il dit à Rita qu’il reporte son départ et qu’il attend Mavis au Rovers.

Finalement, au bout de deux heures quarante-cinq où il n’a commandé que deux bières et un morceau de tarte (Annie Walker l’a chronométré), Mavis vient le voir. Elle est très froide avec lui. Il faut dire que Derek est maladroit. Il s’excuse pour le mal qu’il lui a fait avec la maison, mais maintenant Mavis s’en fiche, c’est de l’histoire ancienne.

En réalité, ce que Derek avait à dire à Mavis, c’est que sa mère castratrice le presse d’épouser une certaine Beryl Challis. Il ne l’aime pas, alors Mavis lui dit qu’il ne doit pas écouter sa mère, il doit lui tenir tête. Mais ce n’est pas si facile pour Derek. Il a un repas de famille ce soir, avec Beryl en invitée, et il compte ne pas y aller. Mavis lui conseille d’y aller et de leur dire ce qu’il ressent.

Comme il y a trop de monde au Rovers, Derek demande à Mavis de poursuivre la conversation chez elle. Alors qu’ils sortent de la voiture pour se rendre dans l’appartement de Mavis, Derek voit sortir d’une voiture Beryl, sa « fiancée ». La caricature d’une femme autoritaire et revêche, maman Wilton doit l’adorer. Derek ravale sa salive et présente Beryl à Mavis.

L’antipathique « fiancée » jauge Mavis du regard.

— Et elle, ce doit être « cette » Mavis, je suppose.

La confrontation entre les deux femmes promet de belles scènes, mais ce sera dans le prochain épisode.

À suivre...