Épisode 1806 - Une lettre pour Hilda et une crise d’apoplexie

Encore un épisode plein d’humour pince-sans-rire avec des personnages hauts en couleur qu’on ne voit que dans Coronation Street.

Avant de parler du grand retour tant attendu par les téléspectateurs (et moins par ses employés) de Mme Walker, parlons d’Hilda Ogden, et de Suzie Birchall.

On se souvient que dans le dernier épisode, Suzie a couché avec Steve Fisher, et sa colocataire et meilleure amie Gail Potter, les a surpris dans la chambre en train de se rhabiller. Nous sommes au lendemain de la fête. Au Western Front, Gail fait la tête à Suzie. Elle aurait préféré ne pas savoir que sa meilleure amie s’est tapé son crush.

— Tu n’avais qu’à pas ouvrir la porte sans frapper, lui répond Suzie.

Plus tard, Emily Bishop se rend au magasin et demande l’avis de Suzie sur un chemisier. Lorsque Steve débarque pour voir « si tout va bien », Suzie le toise de regard et Emily sent une telle tension qu’elle préfère partir.

Steven, en parfait manager, dit à Suzie qu’elle devrait être plus sympathique avec les clients. Mme Bishop voulait un conseil, et Suzie n’a pas répondu à ses attentes. Il lui suggère à l’avenir d’être un peu plus avenante avec la clientèle. Puis il s’en va. Si Gail est ravie que Steve ait remis Suzie à sa place, Suzie en est contrariée.

Quant à Hilda Ogden, figurez-vous qu’elle a reçu une lettre de son ancien amant, le GI Ralph Curtis. Ignorant qu’elle est mariée, il l’a envoyée à son nom de jeune fille, Cabtree. Bon, on ne sait pas trop comment la poste a pu retrouver Hilda sachant que le GI ignorait son nom de famille et, forcément, son adresse de femme mariée. Mais peut-être que la poste anglaise est plus efficace que la nôtre ?

Hilda se précipite au magasin du coin où Renee vend un citron à Betty Turpin (pour le repas d’Annie ce soir). Hilda leur annonce que son amour de jeunesse lui a écrit. Il est américain et il est de passage en Angleterre. Il souhaiterait la revoir. Bet et Renee lui demandent jusqu’où est allée la romance, mais Hilda n’a pas le temps de répondre, car Stan arrive au magasin, invectivant sa femme, car le repas n’est pas prêt.

Une parenthèse avec Stan : au Rovers, il a demandé des nouvelles de Sally à Ken Barlow. Il aurait en effet besoin d’un podologue, car il a mal aux pieds. Len Fairclough fait une plaisanterie sur le fait que la jeune femme n’a certainement pas envie de soigner des pieds malodorants. Fin de la parenthèse.

Renee est restée sur sa faim et se rend au numéro 13 afin d’avoir plus de détails croustillants sur le fameux soupirant d’Hilda. Elle pensait qu’Hilda avait trompé Stan avec ce GI, mais Hilda lui dit qu’elle n’était pas mariée à l’époque. Elle n’a cependant jamais parlé de Ralph Curtis à Stan, et elle se demande si elle doit reprendre contact avec lui. Elle n’a pas encore décidé. Verrons-nous un jour débarquer ce fameux Ralph ? Nous le saurons dans les prochains épisodes.

C’est aujourd’hui que rentre Annie Walker et tout le Rovers marche sur des œufs. Comment lui annoncer qu’elle n’a plus de voiture et qu’elle a une amende pour avoir dépassé l’heure de fermeture ? Tandis que Betty et Hilda nettoient tous les verres de la soirée, Fred arrive, à la limite de l’apoplexie. Il pensait qu’Annie allait prendre un taxi à l’aéroport pour rentrer, mais elle veut que « Frederick » vienne la chercher avec la Rover. Outch…

Fred ne sait plus quoi faire. Il croise Bet Lynch dans la rue et s’enquiert de la présence d’Alf au magasin. Il n’y est pas. Il espérait qu’Alf pourrait lui prêter sa voiture. À ce même moment, Len débarque avec son vieux van, et Bet dit à Fred qu’il sait ce qu’il a à faire. À contrecœur, il demande à Len s’il peut lui prêter le van, et il accepte volontiers.

À l’aéroport, Annie débarque de l’avion avec une « prout ma chère » répondant au nom de Mme Forrester, et venant de Bramhall. Elles ont sympathisé, si bien qu’Annie lui propose, avec son emphase habituelle, de la faire raccompagner chez elle par son chauffeur, « Frederick ». Elles l’attendent dans le couloir de l’aéroport. Il se trouve que « Frederick » est en retard. Il arrive essoufflé et peu élégant. Il essaie d’expliquer la situation à Annie, mais elle ne lui en laisse pas le temps. Il prend les valises de Mme « Prout ma chère » et conduit les deux dames jusqu’au van de Len.

Vous auriez dû voir la tête d’Annie lorsque Fred lui explique que la Rover a été volée et qu’elle doit rentrer dans la camionnette. Il ouvre la porte arrière qui dévoile un tas d’outils. Finalement, Mme Forrester préfère prendre un taxi.

Mme Walker rentre au Rovers, au bord de l’apoplexie, suivi par un Fred qui n’en mène pas large. Elle est outrée d’avoir été conduite dans la camionnette de Len, et lorsqu’elle fait des reproches à Fred, elle reprend son accent du nord de l’Angleterre. Une scène délicieuse.

Tandis que Fred passe un mauvais quart d’heure dans l’arrière-boutique, Len demande à Bet :

— Est-ce qu’elle est au courant de la venue du policier hier soir ?

— Ce que Mme Walker ignore ne peut pas lui faire de mal, répond Bet.

Mais Annie va très certainement découvrir le pot aux roses tôt ou tard, et l’on a hâte de découvrir sa réaction.

À suivre...