Épisode 1811 - Un problème avec le stock et un entraînement intensif

Ce matin, Annie Walker ne fait pas bonne figure au petit-déjeuner. Billy ne comprend pas pourquoi. Sa mère devrait être contente de pouvoir rester au Rovers. Mais vous connaissez Annie maintenant. Pour elle, tout doit être parfait. Or, elle sait que si Billy reprend la licence, c’est son nom à lui qui sera au-dessus de l’enseigne, et non plus le sien. Elle se demande si Billy a vraiment envie de reprendre le pub ou bien s’il fait cela uniquement pour qu’elle ne soit pas virée.

Elle préfère demander conseil à Richard Cresswell, le directeur de Newton & Ridley, et téléphone pour avoir un rapide rendez-vous. M. Cresswell a toujours eu de l’affection pour Annie et lui cale un rendez-vous pour aujourd’hui.

Lorsqu’elle s’y rend, elle demande à Richard de jouer cartes sur table. Est-ce que Billy a vraiment envie de reprendre le Rovers ? Cresswell lui répond qu’il ne le veut certainement pas, et qu’il fait cela pour elle. Annie en était sûre !

Après un moment, le directeur de la brasserie lui annonce que le rachat a échoué et que, par conséquent, Newton & Ridley ne sera pas absorbé par Morlays. Annie garde donc sa licence. Annie dit à Cresswell ce que les téléspectateurs pensent tout bas :

— Vous auriez pu me le dire lorsque je suis entrée dans votre bureau.

— Vous ne m’en avez pas laissé le temps, plaide Richard.

Toujours est-il qu’Annie est soulagée, elle dit même qu’elle a gagné vingt ans de vie grâce à cette bonne nouvelle.

De retour au Rovers, elle va discuter dans l’arrière-boutique avec Billy (qui comme la plupart du temps lit le journal, on dirait qu’il ne fait que ça de sa journée). Elle lui annonce qu’il n’aura pas besoin de reprendre le Rovers, car la transaction entre les deux brasseries a échoué. D’abord, Billy dit qu’il voulait vraiment reprendre la pub, mais il est de mauvaise foi et Annie lui fait dire finalement qu’il est soulagé, car il aime la vie qu’il a à Jersey. Pour fêter l’événement, Annie lui annonce qu’elle compte aller en vacances se ressourcer pendant une semaine, dans une « ferme thermale » (c’est comme ça qu’ils disent en Angleterre, je suppose qu’il s’agit d’un centre thermal).

La course de landaus n’est pas inscrite aux Jeux olympiques, mais il n’empêche qu’elle est prise très au sérieux par les habitants de Weatherfield. De bon matin, sur le pas de leur porte, Deirdre et Ray Langton se moquent d’une certaine Freda Loftus, qu’ils voient s’entraîner avec un landau tous les matins.

Dans la journée, Deirdre se rend au numéro 11 pour avertir les filles, Suzie et Gail, que Freda s’entraîne intensément et qu’elles devraient faire pareil si elles veulent avoir une chance de gagner.

Elles se rendent donc au Rovers et débauchent leur partenaire, Steve pour Suzie et Eddie pour Mavis. Comme Gail n’a encore aucun binôme, elle demande à Fred, qui accepte. Mavis, de son côté, craint de se ridiculiser et se confie à Bet. Elle ne sait pas si elle va faire la course. Bet lui répond qu’il vaut mieux se ridiculiser que de passer pour une trouillarde. Parce que c’est ce que tout le monde va penser si elle se débine.

Nos trois binômes se rendent dans un terre-plein pour s’entraîner. Mavis a un peu de mal à pousser Eddie, mais y parvient, toujours très peu à l’aise devant cette situation.

Lorsque Ray Langton débarque dans la cour de l’entreprise, il s’aperçoit que des tuyaux ont été volés. Len est couché dans le bureau et dort du sommeil du juste, un exemplaire de « Playboy » encore en main. L’histoire ne dit pas si…

Ray le réveille et lui reproche de s’être endormi, lui apprenant le vol. Pour Len, ce n’est pas très important, il s’agit de quelques tuyaux qui peuvent être remplacés sans engendrer de grosses dépenses. Ce sont sans doute des gosses qui ont fait le coup. Le stock le plus important, d’une valeur de 3000 £, se trouve à l’entrepôt de Clayton.

Plus tard dans la journée, alors qu’ils sont au Rovers, ils entendent la sirène des pompiers. Alf entre dans la pub et leur dit que l’entrepôt Clayton est en feu. Len et Ray se précipitent hors du pub, sous le regard inquiet de Rita.

À suivre...