Épisode 1814 - À la recherche d’une femme et une seconde hypothèque

Annie Walker étant en vacances dans un centre thermal, Fred Gee prend ses aises au Rovers. Le matin, dans le salon de l’arrière-boutique, il met la musique à fond, lit le journal et prend un petit-déjeuner consistant. Betty Turpin le rejoint. Fred est d’excellente humeur, car Newton & Riley lui propose la gérance du pub « The Mechanics », sur la route commerciale. Betty lui rappelle qu’il est plus petit que le Rovers et lui demande pour quelles raisons il veut partir, sachant que le pub reste dans les mains d’Annie.

— Je veux m’assurer un avenir. Mme Walker n’est pas éternelle, et lorsqu’elle partira, je ne sais pas ce qu’un nouveau propriétaire fera de moi. Et puis, je pense qu’il est temps pour moi de prendre mon indépendance.

— Je te rappelle qu’il te faut une femme pour cela.

Betty veut dire par-là que Newton & Riley lui offrira la gérance d’un pub que si Fred se marie. Une clause vraiment très spéciale, il faut le souligner. Fred n’est pas inquiet. Il pense pouvoir trouver rapidement quelqu’un.

Il pense justement à Betty, qui est stupéfaite.

— Pourquoi pas ? plaide Fred. On est amis, on s’est toujours bien entendu.

— Tu oublies un ou deux détails, mon cher. D’abord, je ne veux pas aller travailler au Mechanics, c’est une cage à lapins. Et ensuite, je ne veux plus me remarier.

Fin de la discussion. Fred comprend qu’il va avoir du mal à trouver chaussure à son pied. Il se confie à Bet Lynch, qui est particulièrement gentille avec lui. Un peu trop gentille d’ailleurs. Fred commence à penser qu’il pourrait refaire sa vie avec elle.

— J’ai trouvé la femme parfaite, dit-il plus tard à Betty.

— Tiens donc… Et qui ?

— Notre Bet !

Lorsque Betty apprend à Bet les projets de Fred, celle-ci avale d’un trait son verre de vin.

Une petite parenthèse avant de passer aux problèmes des Fairclough et Langton. Vous vous souvenez que lors du dernier épisode, Eddie Yeats a été mis à la porte du Rovers par Fred. Eh bien, Stan Ogden plaide en sa faveur et demande à Fred de lever l’interdiction. Fred ne cède pas. Eddie est toujours persona non grata au Rovers. Mme Walker décidera si oui ou non il peut revenir lorsqu’elle sera de retour de vacances. En attendant, Eddie doit se trouver un autre pub.

Fairclough & Langton cherche toujours les 3000 £ nécessaires au rachat du matériel brûlé et non assuré. Rita dit à son mari que c’est lui qui a emprunté la précédente somme en hypothéquant le Kabin. Ray est associé et c’est à lui de se débrouiller pour emprunter le même montant.

Len a une autre idée. Au Rovers, il va discuter avec Alf Roberts. Il aimerait qu’il lui prête la somme. Mais Alf ne l’a pas. Il n’a pas réussi à vendre sa maison, et dès qu’il le fera, ce sera pour lever l’hypothèque de Renee sur le magasin du coin.

Len est dans une impasse. Il n’a pas d’autre moyen maintenant que de demander à Ray de se débrouiller pour trouver l’argent, notamment en lançant une hypothèque sur leur maison de Coronation Street.

Lorsque Ray en parler à Deirdre, devinez quoi ? Elle refuse catégoriquement. Elle a toujours rêvé de posséder une maison, un mari aimant et des enfants. Maintenant qu’elle a tout cela, elle refuse de le perdre. Une hypothèque est trop risquée. On devrait rappeler à Deirdre que lorsque Ray a fait des pieds et des mains pour acheter le numéro 5, elle n’en voulait pas.

C’est maintenant au tour de Ray d’être dans une impasse. Il ne peut pas contracter une hypothèque sur la maison, car celle-ci est aux deux noms. Ray, Len et Rita se réunissent au numéro 5, en essayant de trouver une solution. Lorsque Ray fait une blague en parlant de Tenerife, Rita se souvient d’Eric Summers, un homme qu’elle avait rencontré au Gatsby Club est qui est originaire de Tenerife. Il lui a proposé un jour de lui prêter de l'argent si jamais elle en avait besoin, et cela sans aucune condition. Len n’aime pas du tout l’idée (et ça se comprend), mais a-t-il le choix ?

À suivre...