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Épisode 1815 - Du thé, des mini-sandwiches et un prêt exorbitant

S19 Cumul Année 1978 Titre de l'épisode
46 1815 Mercredi 7 juin Du thé,  des mini-sandwiches et un prêt exorbitant

Len Fairclough et Ray Langton sont à un point de non-retour, on dirait. Ils sont toujours à la recherche d’un prêt de 3000 £. Rita insiste en vain auprès de Len pour qu’il voie Eric Summers, mais il refuse.

Au yard, Ray essaie de le convaincre d’accepter la proposition de Rita, mais Len est trop fier. Il ne veut pas qu’un « ami » de sa femme lui prête de l’argent, surtout sans condition. Selon lui, rien n’est sans condition.

— Mets ta fierté de côté et pense à l’entreprise, insiste Ray.

—  Si un ami de Deirdre te suggérait de te prêter de l’argent, que ferais-tu ?

— J’accepterais, parce que contrairement à toi, je fais confiance à ma femme.

La dispute s’amplifie et Deirdre est obligée d’intervenir pour les calmer. Plus tard, ils se retrouvent tous les trois au Rovers et Len leur dit qu’il a appelé la banque pour leur demander un prêt supplémentaire de 3000 £. Le banquier lui a dit qu’il doit en référer au directeur, et c’est ce dernier qui prendra la décision de lui accorder ou non ce prêt. Autant dire que Len n’y croit pas du tout.

Pendant ce temps, Rita téléphone à Eric et obtient qu’il vienne voir Len au numéro 9. Elle se rend au Rovers pour annoncer la nouvelle. Len est en colère, et Ray prend la défense de Rita. Une nouvelle dispute s’ensuit, toujours éteinte par la sage Deirdre.

Len conçoit de voir ce fameux Eric Summer. Il se présente au numéro 9, un vieil homme à la calvitie naissante et « grande gueule ». Il est d’accord pour accorder un prêt de 3000 £ remboursable en 24 mensualités. Len voudrait savoir d’où vient l’argent, il se méfie. Summer lui répond que tout est légal. Il écrit la proposition sur un papier qu’il tend à Len. Et pendant que l’entrepreneur le lit, l’homme d’affaires parle avec Rita du bon vieux temps, lorsqu’elle chantait au Gatsby.

Soudain, Len sort de ses gonds. Il refuse catégoriquement la proposition de Summer qui monte le prêt à 30% d’intérêt.

— C’est le double de ce qu’offre la banque !

— Mais si vous avez fait appel à moi, c’est parce que la banque a refusé votre prêt. Et moi, je ne suis pas une banque.

Len met Summer à la porte. Retour à la case départ. Au Yard, il explique à Ray et Deirdre qu’il n’a pas pu conclure de marché avec Summer.

— Qu’allons-nous faire ? s’enquiert un Ray de plus en plus inquiet.

Il a sa réponse lorsqu’un appel téléphonique lui parvient. C’est le banquier qui annonce à Len que le prêt est accordé. Ils sont ravis. Cependant, Len n’est pas serein. Il doit maintenant 6000 £ à la banque et ils n’ont plus droit à la moindre erreur. Un échec de plus, et il perd l’hypothèque du Kabin. Tout doit bien se passer, sinon une nouvelle catastrophe les guette.

Pour la petite info, Bill Wallington, l’acteur qui joue le rôle d’Eric Summer (un personnage qui n’apparaît que dans cet épisode) sera de retour en 1983 dans un autre rôle, celui de Percy Sugden, qu’il jouera jusqu’en 1997.

Fred Gee a toujours la ferme intention de demander Bet Lynch en mariage pour pouvoir acquérir la gérance du pub « The Mechanics ». Alf Roberts est au courant (tout se sait à Coronation Street) et en parle à Renee au magasin du coin. Il est soulagé de savoir que peut-être, Bet va accepter la demande et qu’ils seront ainsi débarrassés d’elle. Renee lui reproche de parler ainsi de son amie.

Fred demande à Bet s’il peut lui parler en privé. Le visage de Bet se décompose, car elle sait ce qu’il a à lui demander. Elle le suit dans le salon de l’arrière-boutique du Rovers où il a préparé du thé et des mini-sandwiches pour le lunch. Bet est figée, elle ne veut pas manger de sandwich et sert le thé. Fred a énormément de mal à dire ce qu’il ressent et bafouille.

— Est-ce que c’est une demande en mariage ? s’exclame Bet.

— Oui, ça nous permettrait d’être en possession d’un pub tous les deux.

Bet refuse très poliment. Elle apprécie beaucoup Fred, qu’elle considère comme (je cite), un gars sympa. Mais elle ne veut pas se marier par amitié, elle veut trouver un homme qui l’aime et qu’elle aimerait en retour. C’est pour elle la conception même du mariage.

Fred lui dit qu’ils feraient pourtant de bons partenaires. Bet se lève.

— Honnêtement, Fred, si tu n’avais pas ce projet de pub en tête, est-ce que tu m’aurais demandé de t’épouser ?

— Probablement pas, avoue Fred.

— Je suis sûre que tu trouveras la bonne personne, dit Bet avant de repartir travailler.

Fred est sur coup déçu, mais finalement reprend vite espoir. Il veut rencontrer la femme qui acceptera de l’épouser. Après le service, Bet et Betty le découvrent sur son 31.

— Où est-ce que tu vas comme ça ? demande Betty.

Fred lui fait un clin d’œil et un sourire.

— À la pêche.

À suivre...

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47 1816 Lundi 12 juin Une brosse qui perd ses poils et un lapin
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