S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
53 | 1822 | Lundi 3 juillet | Inquiétudes pour une résidente et tour de force à l’usine |
L’épisode débute au Kabin, où Eddie Yeats tente de se faire offrir le Daily Miror sous prétexte qu’il s’agit d’une vieille édition que plus personne n’achètera de toute façon. Mavis n’est pas d’accord et il doit payer les 8 p que vaut le journal, puis il se rend dans l’espace détente pour parler avec Vera et Ivy qui prennent leur thé.
Emily Bishop débarque et demande à Mavis si elle a des nouvelles d’Ena Sharples. Mavis lui répond que Mme Sharples n’a pas l’habitude de donner de ses nouvelles. Emily s’inquiète pour la vieille femme, elle l’a vue ce matin à l’hôpital et elle craint qu’elle soit malade. Mavis ne sait rien, car Ena n’a pas l’habitude de se confier.
Inquiète, Emily va rendre visite à Ena. Au début, la vieille dame est un peu irritée, surtout quand Emily lui demande si elle mange à sa faim. Ena comprend qu'Emily veut simplement l'aider et l'invite à boire une tasse de thé. Elle ne s’épanche pas sur sa visite à l’hôpital et dit simplement qu’elle souffre du dos.
Emily n’est cependant pas convaincue et va voir l’oncle Albert qui traîne au Rovers. Celui-ci, comme à son habitude, s’en fiche. Emily lui conseille d’être plus prévenant auprès d’Ena. Peine perdue, on s’en doute.
Oh, à propos d’Albert, il y a eu dans cet épisode une scène délicieuse. Je vous raconte : Albert pousse Elsie Tanner afin d’entrer le premier au Kabin. Elsie s’en plaint à Mavis. Albert est venu rapporter quatre bonbons à la menthe et veut être remboursé.
— Il y en avait beaucoup plus dans le paquet que je vous ai vendu, objecte Mavis.
— Ils sont collés ensemble et immangeables !
— C’est normal si vous les laissez dans la poche de votre veste, ils prennent le chaud et ils se collent. Ce n’est pas ma faute si…
— Je veux être remboursé !
— Par pitié Mavis, intervient Elsie. Remboursez-le sinon ne serons encore là à Noël !
Contrariée, Mavis rend l’argent (et accessoirement les bonbons) à Albert en disant qu’elle a l’impression d’être rackettée.
Voilà pour l’anecdote avec Albert. Revenons à Ena. Emily revient plus tard au Rovers pour parler à Eddie (il est de nouveau le « bienvenu » apparemment). Elle lui demande d’aller parler à Ena, lui expliquant qu’elle s’inquiète pour la vieille femme. Eddie y va tout de suite. Annie s’approche d’Emily.
— Il ne vous a pas ennuyé j’espère ? Si c’est le cas, dites-le-moi.
— Oh non, au contraire, il me fait une faveur.
— C’est aussi ce que je croyais quand il m’a vendu la moquette.
Chez Ena, Eddie profite pour se faire payer un bon goûter. Ena lui avoue qu’elle a mal au dos en raison de la vétusté de son sommier. Eddie lui dit qu’elle doit changer de lit, mais Ena s’y refuse.
Avant de parler de la grève, Deirdre se plaint auprès d’Elsie que Ray a oublié leur anniversaire de mariage (ça fait trois ans aujourd’hui) parce qu’il est trop occupé avec le chantier de l’hôtel. Finalement, il s’en souvient in extremis et lui offre un bouquet de roses. Quant à Fred Gee, il informe Annie qu’il a renoncé à prendre la gérance du bar qu’on lui proposait. Il se sent bien au Rovers, et Annie est ravie. Fred lui dit cependant qu’il n’a pas abandonné le projet d’obtenir une licence, mais il veut faire les choses dans l’ordre et d’abord trouver une femme, mais sans se presser.
Pour contrecarrer la grève qui n’en finit plus, Mike Baldwin a décidé de faire venir sept ouvrières qu’il va payer au noir. Le sage Steve Fisher le met en garde, il pense que cela ne va pas plaire aux grévistes. Mike compte faire venir les couturières la nuit et les faire entrer aux alentours de dix-huit heures, lorsqu’une partie des grévistes seront au Rovers et l’autre à la maison en train de préparer le dîner. Et cette fois, il compte sur Steve pour faire en sorte que son plan ne fuite pas, comme c’était le cas lorsqu’il voulait sous-traiter le travail à une autre entreprise.
Au numéro 11, Hilda Ogden se prépare à partir travailler à l’abattoir. Stan se plaint qu’elle ne lui a pas préparé de thé.
— J’exige d’avoir un thé après une dure journée de labeur, explique-t-il.
— Une dure journée de labeur ? Tu n’as jamais connu ça de toute ta vie !
Ivy et Ida viennent voir Hilda pour lui demander de prendre son tour au piquet de grève dès cinq heures. Hilda commence son travail à 6h15, mais les grévistes ignorent qu’elle a un nouveau job. Hilda prétend sortir pour aller faire un bingo. Ivy s’étonne, car Hilda ne joue jamais au bingo. Finalement, Hilda accepte de venir à cinq heures.
— Oh Stan ! Je vais faire comment ? se plaint-elle après le départ des filles.
— Je ne sais pas.
Hilda est exaspérée, car Stan n’a jamais de solutions à ses problèmes. Le piquet de grève est effectivement très limité à cette heure-ci. Seules Hilda et Muriel Clough s’y trouvent. Hilda s’impatiente, avec dans la main une pancarte « United we stand ». Elle finit par lâcher la pancarte et s’en va pour aller travailler, malgré les protestations de Muriel.
Muriel est toute seule devant la grille lorsque Mike et Steve arrivent avec les ouvrières dans une camionnette. Muriel essaie de les arrêter, mais parvient juste à frapper Steve avec la pancarte qu’elle tient dans la main. Les travailleuses au noir ignoraient que l’usine était en grève, mais entrent tout de même dans l’établissement. Mike s’empresse de refermer les grilles de l’entrée.
Muriel débarque comme une furie au Rovers pour annoncer aux filles la nouvelle, provoquant un vent de panique dans le pub. Les grévistes se précipitent jusqu’à l’usine et essaient de forcer (en vain) la grille d’entrée. En guise de consolation, elles crèvent les pneus de la camionnette et cassent une vitre de l’usine, exigeant le départ des travailleuses non syndiquées.
Les clients du Rovers sortent tous pour assister au spectacle. Annie est affligée. C’est l’émeute dans Coronation Street.
Dans le prochain épisode, la grève va enfin se terminer ! Mais qui va gagner ?
À suivre...
S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
54 | 1823 | Mercredi 5 juillet | Émeutes dans Coronation Street et un nouveau lit pour Ena |