Épisode 1823 - Émeutes dans Coronation Street et un nouveau lit pour Ena

D’accord, on dit qu’en France, on est des champions quand il s’agit de faire la grève. Mais l’Angleterre n’est pas en reste. Cela fait plusieurs épisodes maintenant que les ouvrières de l’usine Baldwin font le piquet de grève devant l’établissement, revendiquant la réintégration d’Hilda Ogden dans son emploi de femme de ménage. Lorsqu’elles apprennent que des ouvrières payées au noir sont entrées dans l’usine, elles se mettent en colère et créent une émeute devant les grilles de l’entrée.

À l’intérieur du bâtiment, les couturières remplaçantes ignoraient tout de la grève, elles pensaient faire des extras de nuit pour une grosse commande. Du coup, elles ne veulent pas travailler, par solidarité pour leurs collègues. Mike Baldwin voudrait cependant faire croire aux grévistes que les remplaçantes travaillent et propose à ces dernières de rester. Elles peuvent faire ce qu’elles veulent, même jouer aux cartes et se restaurer.

Pendant ce temps, au Rovers, Annie est en colère de voir que « sa » rue est en pleine émeute et décide d’appeler la police.

Steve Fisher ne comprend pas la réaction de son patron. Une des filles pense que si elles restent, elles risquent de se faire lyncher par les grévistes à la sortie. Elle en parle aux autres et elles décident de partir.

La police arrive et Steve fait entrer un des policiers. Il veut que les couturières au noir s’en aillent. Steve leur dit que les filles ont dégonflé (ou crevé) les pneus de la camionnette. Il va donc chercher une camionnette de remplacement et les travailleuses au noir s’y engouffrent sous les huées des grévistes.

Steve ne comprend toujours pas quand Mike lui dit qu’ils sont maintenant en position de force pour négocier (moi non plus d’ailleurs). Il demande à Steve de faire venir Ivy. Elle décide de venir voir Mike ce matin à dix heures, posant ainsi ses conditions et ne voulant pas venir immédiatement pour faire comprendre à Mike qu’elle n’accoure pas dès qu’il siffle.

Elle vient avec les grévistes, mais Mike souhaite parler seul à Ivy. Celle-ci souhaite également que Steve n’assiste pas à la discussion. Mike propose à Ivy de réintégrer Hilda, mais refuse de payer les filles durant la période qu’a duré la grève. Ivy soumet la proposition de Mike aux filles, pensant qu’elles n’accepteront pas. Finalement, au vote à main levée, seule Muriel Clough vote contre. La grève est donc levée, et les filles reprennent le travail. Toute cette histoire pour un simple balai à remplacer !

Ida Clough, la mère de Muriel, se rend au numéro 11 pour annoncer ce qui doit être la bonne nouvelle à Hilda. Mais la femme aux bigoudis n’affiche pas un visage heureux à l’annonce de la nouvelle et Ida se pose des questions. Stan lui dit qu’Hilda a trouvé un nouveau travail, et mieux payé par-dessus le marché. Ida n’en a que faire.

— Nous avons fait grève à cause de vous. Vous avez plutôt intérêt à venir travailler ce soir à l’usine, sinon nous vous y traînerons par les bigoudis !

Elle s’en va. Stan dit à Hilda qu’elle ne doit pas se laisser intimider. Mais Hilda pense qu’elle ne peut pas prendre le risque de se mettre à dos toutes les filles de l’usine. Elle va donc accepter de revenir.

Steve dit à Mike une chose intéressante (comme souvent d’ailleurs) : tout ceci ne serait pas arrivé si Elsie Tanner avait été là. Elle sait gérer les filles, elle est la seule à les comprendre.

Mike se rend au Rovers, y trouve Elsie et lui demande de revenir manager les ouvrières. Elsie lui demande du temps pour réfléchir. Len Fairclough (qui prenait un verre avec Elsie) pense qu’elle négocie un meilleur salaire. Mais Elsie lui répond qu’elle a vraiment besoin de temps pour se décider. Ce poste appartenait à Elsie Howard. Or, elle souhaite un nouveau départ pour Elsie Tanner.

On l’a vu lors de l’épisode précédent, Annie Walker a décidé de lever l’interdiction faite à Eddie de boire au Rovers. Cependant, elle lui dit qu’au moindre problème, il ne franchira plus la porte de l’établissement. Elle compte sur Fred Gee pour le surveiller.

Plus tard, et toujours au Rovers, Eddie explique à Emily Bishop qu’Ena Sharples a des douleurs au dos parce que son lit est en mauvais état. Elle refuse cependant d’en changer, car elle n’a pas les moyens de se payer une nouvelle literie.

Emily va donc voir Ena et lui dit qu’elle peut obtenir une subvention des services sociaux. Ena refuse, car on ne lui a jamais fait la charité.

Emily décide donc, avec l’aide d’Eddie, d’organiser une collecte pour acheter un nouveau lit à la vieille dame. Elle se rend au Kabin où se trouve Deirdre Langton. Elle offre 50 p (la radine) tandis que Mavis Riley est beaucoup plus généreuse. Emily compte sur Mavis pour ne pas ébruiter l’affaire, si Ena venait à l’apprendre, elle n’approuverait pas cette collecte.

Au Rovers, Eddie fait aussi la collecte. Elsie craint qu’il ne s’agisse d’une cagnotte destinée aux « œuvres d’Eddie Yeats », elle donne cependant de l’argent. Len en fait de même. En voyant le manège d’Eddie, Annie fronce les sourcils. Elle craint un nouveau mauvais coup du brigand. Mais quand elle apprend qu’il s’agit d’une cagnotte pour Ena, elle se radoucit et donne de l’argent.

Dans le prochain épisode, comment Alf et Renee Roberts vont-ils réagir à la menace d'une belle-mère comme locataire ? Quant aux habitués du Rovers, ils auront besoin d'une idée originale pour convaincre Ena Sharples de lui venir en aide. Et ce n’est pas gagné…

À suivre...