Épisode 1828 - Une aide précieuse et un plombier arnaqueur

Voilà donc Emily Bishop qui s’occupe d’une famille. Elle héberge non seulement Brenda Summers, mais également ses deux enfants, un garçon et une fille qui doivent avoir respectivement dans les 8 et 5 ans. Elle prend bien soin d’eux, leur préparant un copieux petit-déjeuner. Je note que Brenda est une grande, très grande fumeuse. On la voit toujours avec une cigarette au bout des lèvres. Oui, à l’époque, on fumait au petit-déjeuner devant des enfants en bas âge.

Brenda est un peu désorientée, elle ne sait pas trop ce qu’elle veut faire de sa vie ni si elle doit retourner vivre avec son mari. Emily se doit de lui poser la question : est-ce que John bat aussi ses enfants ? Brenda lui assure que non. Emily évoque Ken Barlow qui pourra l’aider, car il travaille au centre communautaire, mais Brenda refuse de lui parler.

Emily se confie à Ken, elle ne sait pas si elle a bien fait d’interférer dans cette affaire, elle ne pense pas être la bonne personne pour s’occuper d’une femme battue et de ses deux enfants. Ken comprend son acte, elle fait tout cela pour sauver une femme des griffes de son mari violent. C’est tout à son honneur.

Brenda et les enfants reviennent d’une promenade qui, visiblement, a fait du bien à la petite famille. Ken vient leur rendre visite et Brenda accepte enfin de lui parler. Ken lui montre une brochure du centre communautaire et lui dit qu’elle peut demander une injonction à la cour. C’est un peu comme une main courante chez nous. Cela signifie que si son mari la bat de nouveau, cette fois la police peut l’arrêter.

— Et il irait en prison ? s’enquiert la jeune femme.

— S’il faut en arriver là, oui.

— Je ne peux pas demander une injonction.

— Pourquoi ?

— Je ne veux pas que le père de mes enfants se retrouve en prison.

La situation est délicate, et Emily est de plus en plus convaincue qu’elle n’est pas de taille à s’occuper de cette affaire.

Les Langton et les Fairclough ont toujours des problèmes d’argent. Si vous avez suivi les derniers épisodes, ils doivent rembourser à la banque 30 £ chacun par semaine pendant deux ans. De l’argent qu’ils n’ont pas.

Au Rovers, Deirdre va parler à Fred Gee afin de savoir si le job de serveuse au Flying Horse est toujours d’actualité. Ray entend la conversation et lui dit qu’il ne veut pas qu’elle aille travailler là-bas. Il prend comme excuse que ce n’est pas un endroit fréquentable pour elle, qu’elle a déjà un emploi (elle travaille comme secrétaire chez Langton & Fairclough) et qu’elle doit s’occuper de leur enfant.

— Ce n’est pas pour ça que tu ne veux pas que je prenne un deuxième job, dit Deirdre. C’est parce que tu ne veux pas faire du baby-sitting et de travaux ménagers, c’est tout !

Deirdre s’apprête à partir du Rovers.

— Où est-ce que tu vas ?

— Je rentre à la maison polir mon boulet et mes chaînes !

Chez les Fairclough, l’ambiance n’est pas plus saine. Len se demande pourquoi Rita tient tant à refuser d’aller chanter au Gatsby alors qu’elle adore se produire sur scène. Rita va vite changer d’avis lorsque Len lui dit que, pour gagner de l’argent rapidement, il va devoir partir travailler sur une plateforme pétrolière. Rita ne veut pas qu’il s’en aille, aussi décide-t-elle de retourner chanter.

Elle se rend au Gatsby afin de s’entretenir avec Ralph Lancaster. Ce dernier la reçoit chaleureusement et lui offre un verre. Cependant, Rita tombe de haut lorsque Ralph lui dit qu’il ne peut pas la réembaucher.

— J’étais pourtant ta chanteuse préférée, s’exclame Rita.

— Le problème, c’est que je n’ai plus de place.

Une jeune femme arrive et embrasse Ralph. Elle est visiblement sa petite-amie. Ralph fait les présentations. La jeune femme s’appelle Jilly et Rita comprend que c’est elle la nouvelle coqueluche du Gatsby. Ralph lui dit qu’elle en fait partie. En fait, le Gatsby a engagé un groupe. Rita est dépitée.

Curieusement, c’est Betty Turpin qui pourrait trouver une solution aux problèmes des Langton et Fairclough. Elle a fait appel à un plombier d’urgence parce qu’elle avait une fuite. Le plombier lui dit qu’il a changé le tuyau et lui demande 20 £. Alf Roberts craint qu’elle se soit fait arnaquer et lui conseille d’en parler à Len.

Len examine le tuyau et lui dit qu’il a seulement été réparé et non remplacé. Betty est fâchée contre elle-même de s’être fait arnaquer aussi facilement. Mais cela donne une idée à Ray : et si Fairclough & Langton se lançait dans le business des réparations d’urgence ? Cela pourrait leur rapporter pas mal d’argent.

Dans le prochain épisode, le mari de la femme battue essaie de la faire revenir à la maison, mais acceptera-t-elle ? Len et Ray, qui cherchent désespérément à gagner de l'argent rapidement, tentent le coup de la plomberie d’urgence…

À suivre...