Épisode 1831 - Une histoire de toilettes et un dur labeur

L’épisode débute de la même manière que le précédent. Eddie débarque chez les Ogden en matinée. Mais cette fois, pas de toast grillé et Stan dévore une omelette. Il n’est pas vraiment pressé d’aller nettoyer les vitraux de l’église Saint-Joseph tandis qu’Eddie est au contraire motivé par l’appât de l’argent que cela va leur rapporter.

Avant d’y aller, ils passent au magasin du coin. Stan a besoin de cigarettes. Alf, qui remplace Renee (je crois qu’elle est allée voir sa mère), lui dit que les Ogden sont interdits de crédit et n’ont pas de compte au magasin. Renee a été très claire à ce sujet. Eddie proteste et dit à Alf qu’ils vont gagner beaucoup d’argent aujourd’hui en nettoyant les vitraux d’une église. Ena Sharples entre au même moment. Elle connaît le vicaire de l’église Saint-Joseph et trouve bizarre que deux païens comme eux se proposent pour nettoyer les vitres d’un lieu de culte.

Plus tard, nos deux nettoyeurs sont devant l’église et constatent la difficile besogne qu’ils vont devoir accomplir. Il leur faut une plus grande échelle pour parvenir à la hauteur des vitraux. Ils retournent dans Coronation Street, plus précisément au Rovers, pour demander à Len s’il peut leur en prêter une. Mais Len les rembarre, car il a d’autres problèmes (dont nous parlerons plus bas). Nos compères sont donc obligés de louer une échelle et pensent ajouter cette charge à la somme qu’ils demanderont au vicaire.

Ils passent la journée complète à faire le travail et se réjouissent d’avance de l’argent qu’ils vont pouvoir aller dépenser chez les bookmakers. Le vicaire est ravi de leur travail et leur demande s’il peut les recommander à une autre église. Eddie est tout de suite partant et voit là l’occasion de démarrer un nouveau business dans le nettoyage des vitraux d’église.

Mais la joie d’Eddie et Stan est de courte durée. Le vicaire les remercie pour leur bonté d’âme et leur charité chrétienne. Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve des personnes qui font des dons de charité de la sorte. Sur ce, il s’en va téléphoner au vicaire de l’autre église.

— Un « don » ? Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? demande Stan.

— Il a voulu dire « donner », Stan.

— Tu es en train de me dire qu’on a trimé toute la journée pour… rien ?

— Je crois bien qu’on s’est fait avoir sur ce coup.

Une petite parenthèse pour vous parler d’Emily Bishop. Elle discute avec Mavis Riley au Kabin et l’informe que son travail l’épuise trop et qu’elle compte chercher un autre emploi. Cela fera sans doute partie d’une prochaine storyline.

Rita Fairclough aussi est fatiguée, mais d’avoir dû chanter au Tannery devant un parterre d’ouvriers ivres. Elle déteste ce travail. Mavis lui dit qu’elle peut trouver un travail ailleurs si elle veut.

Joe Dawson, le propriétaire de la nouvelle boutique d’à côté (Rita et Mavis ignorent encore qu’il va leur faire concurrence) débarque au Kabin pour y acheter un magazine. Lorsqu’il repart, Mavis dit qu’elle ne l’aime pas, elle lui trouve quelque chose de faux.

Plus tard dans la journée, un certain M. Healy débarque au Kabin. Il est inspecteur de la santé environnementale et fait savoir à Rita que la boutique n’est pas aux normes. La législation oblige les cafés à avoir deux toilettes, une pour les hommes et une pour les femmes. Or, le coin café du Kabin n’en possède aucune. Comme M. Healy est un jeune pédant, Rita pense pouvoir le mettre dans sa poche, mais l’inspecteur ne se laisse pas faire. Il lui dit que le propriétaire (c’est-à-dire Len) est menacé d’une amende et même de trois mois d’emprisonnement.

— Pour des toilettes ! s’exclame Rita. Mon mari est menacé de prison pour des toilettes ! Vous vous fichez de moi !

Elle va en parler à Len. Celui-ci a une conversation avec Healy, qui campe sur ses positions.

— Je ne fais que mon travail, se justifie-t-il.

— Les SS disaient ça aussi, fustige Len.

Au Rovers, il rencontre Alf et, comme il fait partie du conseil municipal, lui demande de découvrir qui l’a dénoncé à la mairie. Nous, téléspectateurs, avons déjà notre petite idée.

Dans le prochain épisode, que fera Len Fairclough lorsqu'il découvrira qui l'a dénoncé aux autorités sanitaires ? Embêtée toute la journée par une bande de gamins, Elsie Tanner prend les choses en main...

À suivre...