Épisode 1838 - La facture d’eau et le plus ancien client

L’épisode démarre dans l’arrière-cour du numéro 1, où Peter Barlow joue au football avec un Fred Gee à bout de souffle. Ils font une pause salvatrice pour le barman du Rovers au cours de laquelle Peter lui demande s’il était bon élève lorsqu’il était à l’école. Fred lui répond qu’il était plutôt dans le bas du classement que dans le haut. Mais il s’est rendu compte qu’il n’avait pas besoin d’être très cultivé derrière un bar.

Pendant ce temps, Ken Barlow essaie de divertir un oncle Albert grincheux. Ce dernier continue à reprocher à Ken l’attitude maussade de Peter. Il pense que Ken n’a que faire de Peter. Le père du garçon s’en défend. Il aime son fils, il sait que quelque chose le tracasse et il trouvera ce que c’est.

Tandis que Peter est affalé sur le canapé avec un magazine en main, Ken reçoit un appel téléphonique d’Edith Tatlock. Quand Peter comprend que son père parle avec sa grand-mère, il sait qu’elle va lui dire qu’il n’a pas réussi ses examens. C’est bien ce qu’elle fait. Il préfère prendre sa veste et sortir pour ne pas affronter Ken. Lorsque Ken raccroche, il cherche Peter, en vain.

Plus tard, lorsqu’Albert revient en colère du Rovers (on saura pourquoi plus tard), Ken annonce au vieil homme que Peter a fait une fugue. Il l’a cherché partout, mais ne l’a pas trouvé. Il est sur le point d’appeler la police quand Peter revient, penaud. Ken ne s’énerve pas, il lui dit calmement de monter pour se laver les mains.

— Ne sois pas trop dur avec lui, implore Albert à Ken une fois Peter monté à l’étage.

— Je sais exactement ce que j’ai à faire et comment je vais le faire.

Albert veut en savoir plus, mais Ken se tait. Ne soyons pas trop impatients, nous saurons ce que Ken compte faire dans le prochain épisode.

Eddie Yeats découvre dans le nouveau magazine « Over The Bar » fièrement exposé sur le comptoir du Rovers qu’un concours est organisé. Le client du pub le plus ancien gagne une pinte de bière gratuite par jour, et à vie.

Deux personnes se disputent la victoire : Ena Sharples et Albert Tatlock. Ils en discutent avec Eddie dans le salon privé du Rovers. Albert prétend qu’il est client depuis 1914.

— En 1914, tu t’es engagé dans l’armée pour faire la guerre, rétorque Ena. Tu nous l’as d’ailleurs assez rabâché !

Ena prétend que son père l’emmenait ici lorsqu’elle était gamine, durant la Première Guerre mondiale. Selon ses souvenirs, Albert serait venu au pub pour la première fois en 1919. Les deux anciens demandent à Annie Walker d’arbitrer le match. Annie leur répond qu’elle n’est pas aussi vieille qu’eux et que par conséquent, elle n’en sait rien, mais aurait plutôt tendance à croire Ena. Albert se met en colère et dit à Annie que si ce n’est pas lui qui gagne, il la trainera en justice. Puis il s’en va chez lui où il retrouve Ken qui lui annonce la fugue de Peter. Qui sortira vainqueur de ce concours ? Ena ? Albert ? Nous le saurons prochainement.

Stan Ogden est en train de se raser lorsqu’Hilda vient le voir. Elle est furieuse, car elle a trouvé la relance d’une facture d’eau dans la poche de la veste de Stan. Elle lui reproche de ne pas vouloir la payer.

— Tu n’as pas l’argent pour payer, c’est ça ?

— Je suppose que oui, répond Stan.

— Il va falloir que tu te bouges, Stan.

— Je suppose que oui.

— 'Je suppose que oui, je suppose que oui'. C'est le problème avec toi - tu es trop suppositoire. Maintenant, sors d'ici et bouge-toi !

— Mais c’est un jour férié, aujourd’hui.

— Raison de plus. Tu gagneras davantage d’argent.

Plus tard, Hilda se rend au Rovers et interroge Elsie Tanner sur la facture d’eau. Elsie lui dit qu’elle paye 50 pence de moins que les Ogden, ce qui surprend Hilda.

— La taxe est basée sur la valeur locative, explique Elsie, pas sur le nombre de personnes qui occupe la maison.

— Mais ce n’est pas juste, s’insurge la dame aux bigoudis. Vos deux locataires doivent se laver les cheveux tous les jours, je suppose. Nous dépensons beaucoup moins d’eau. Mon Stan n’utilise pratiquement pas d’eau.

— Ce n’est peut-être pas la peine de s’en vanter, madame Ogden, intervient Annie.

— Je ne me vante pas, je dis la vérité.

Puisque c’est comme ça, Hilda décide donc d’user et abuser de l’eau. Elle exige que Stan prenne un bain tous les soirs. Stan n’est pas content et tente de négocier deux soirs par semaine, mais Hilda ne flanche pas. Ce sera tous les soirs. Elle ouvre le robinet du bain.

Tandis qu’elle est paisiblement assise dans son salon, à l’étage Stan s’endort dans son bain, les robinets ouverts. La baignoire déborde d’eau.

À suivre...