Épisode 1841 - L’opposition d’un père et d’une grand-mère et une course de taxi

L’épisode débute comme le précédent, avec Ena Sharples et Renee Roberts au magasin du coin. Ena chipote sur un paquet de surgelé, mais je n’ai pas très bien compris ce qu’elle réclamait, cette fois. Ken arrive pour acheter de quoi faire un déjeuner, et Ena l’interroge sur le fait qu’il y a beaucoup de monde chez lui en ce moment. Albert lui dit qu’Edith retourne à Glasgow aujourd’hui. Ena trouve bizarre que la grand-mère de Peter ait fait un voyage éclair. Ken lui explique que Peter reste à Weatherfield.

Lorsqu’il retourne au numéro 1, il retrouve Peter, Edith et l’oncle Albert dans le salon et avise les bagages de Peter près d’une chaise. Edith lui dit que Peter rentre avec elle. Ken s’y oppose. Il s’ensuit une discussion où chacune des deux parties reste sur sa position. C’est une discussion entre le bonheur et les responsabilités. Edith pense que Peter est plus heureux à Glasgow tandis que Ken répond qu’ici, il aura plus de chance de réussir son O-Level. Il a besoin de son père pour le superviser. Il est prêt à faire appel à la loi s’il le faut pour garder Peter avec lui.

Ken doit être très persuasif, car même l’oncle Albert se range de son côté. Le coup de grâce est asséné à Edith lorsque Peter dit à sa grand-mère que son père n’a peut-être pas tout à fait tort. Edith est déçue, mais Peter lui dit qu’il pourra toujours venir à Glasgow pendant les vacances.

Ils se quittent sur le pas de la porte du numéro 1. Je note des graffitis sur le mur de l’usine Baldwin en face des maisons, parmi lesquels un sigle nazi, ce qui, je dois l’avouer, m’a un peu choqué. Tandis qu’Edith s’en va en taxi à la gare, Peter et Ken rentrent à la maison. Ken dit à son fils que tout va bien se passer, et le générique de fin défile.

Les deux autres histoires tournent autour d’Hilda et sa peinture, et de la course de taxi.

Au Rovers, Hilda se lamente sur Stan qui n’a toujours pas acheté la peinture pour terminer de recouvrir la tâche d’humidité du plafond. Stan lui rétorque qu’il n’a pas l’argent pour ça. Hilda a donc l’idée d’aller demander à Renee s’il lui reste de la peinture qu’elle et Alf ont utilisée pour recouvrir leur propre tâche d’humidité. Il en reste, en effet, mais Renee voudrait la garder. Hilda apprend que la couleur de la peinture est beige, comme son plafond, et insiste pour avoir le reste, prétextant que la peinture sèche si elle n’est pas utilisée. Comme à chaque fois, Renee n’a pas envie de parlementer avec sa voisine et lui donne le reste de peinture.

Mais pour Stan, cette peinture ne va servir à rien.

— Elle est mate, et notre peinture est brillante.

— Et alors ?

— Et alors ? On ne peut pas compléter avec une peinture mate si le reste est brillant.

— Oh Stan ! Ça ne va jamais avec toi ! se lamente la dame aux bigoudis.

Mike Baldwin est de mauvaise humeur ce matin, il râle après tout le monde à l’usine. Lorsque Steve Fisher lui dit que le client d’hier a appelé, Mike semble plus disposé. Mais sa joie est de courte durée quand Mike lui donne le message. Le client le remercie pour la soirée d’hier dans les pubs de Manchester, mais ne souhaite pas faire affaire avec lui. Autant dire que la mauvaise humeur de Mike s’amplifie.

Lorsque le chauffeur de taxi Ron Mather vient chercher son dû pour la course d’hier soir, Mike le rabroue et l’accuse de vouloir l’escroquer, car il est sûr d’avoir payé la course hier.

— Monsieur Baldwin, croyez-vous que je m’embêterais à venir ici, dépenser de l’essence et du temps, pour seulement 1,40 £ ?

Penaud, Mike capitule et paye Ron, sous le regard amusé d’Elsie qui, plus tard, dira à Mike qu’il s’est ridiculisé.

Ron invite Elsie à prendre un verre, et ensemble ils vont au Rovers. Ils rencontrent le couple Ogden au comptoir. Hilda est intriguée par cet homme au bras de sa voisine. Pendant que Ron commande, Hilda fait une remarque à propos de l’ami d’Elsie.

— Qui vous dit que c’est mon ami ?

— Vous prenez un verre avec lui au Rovers.

— Hilda, vous et moi prenons souvent des verres au Rovers, ce n’est pas pour autant que nous sommes amies.

Hilda se renfrogne. Elsie et Ron s’installent à une table et font plus ample connaissance. On apprend notamment que Ron est marié, mais que lui et sa femme sont séparés depuis cinq ans. Il a une fille qu’il adore. Le courant passe bien entre Elsie et le chauffeur de taxi. Nous verrons où cette histoire va aboutir dans les prochains épisodes.

À suivre...