Épisode 1845 - Les salades d’Albert et un bingo pour Deirdre

Comme toujours, l’épisode débute de bon matin. Au Rovers, Hilda Ogden arrive pour faire le ménage, tandis qu’Annie Walker arpente la salle avec le journal en main. Hilda essaie de teaser une nouvelle à sa façon, mais Annie n’est pas d’humeur :

— Madame Ogden, la lecture de la une du journal ma procure déjà un mal de tête, je vous serais reconnaissante de ne pas l’aggraver.

La grande nouvelle d’Hilda, c’est que le magasin du coin est toujours ouvert, malgré les rumeurs de nourriture pas fraîche. Annie s’insurge :

— Faut-il s'étonner que cet endroit grouille de microbes ?

Au magasin, Renee Robert se plaint à Bet Lynch de la baisse de la clientèle. Bet est de son côté et lui dit que cette histoire va finir par se tasser. Pas tout de suite, manifestement, car Albert Tatlock débarque :

— Ils ne sont pas encore là ? s’enquiert-il.

— Qui ? demande Renee

— Les services sanitaires, ils devraient débarquer, on ne peut pas vous laisser vendre des produits qui provoquent des intoxications alimentaires.

Renee lui dit que ses produits sont tous frais. Albert, de son côté, lui répond qu’il n’achètera plus de pain chez elle. Il est persuadé que c’est cet aliment qui cause des maux d’estomac aux résidents. Il s’en va en ronchonnant.

Au Rovers, Gail et Suzie viennent prendre un verre et annoncent qu’Elsie est de nouveau malade. Elle a encore mal au ventre. Annie et Hilda en profitent pour critiquer le manque d’hygiène du magasin du coin, tandis que Bet défend Renee. Gail et Suzie, de leur côté, ne comprennent pas ce qu’il se passe, car Elsie n’a mangé qu’une salade hier soir. Cela fait tilt dans la tête d’Annie : elle a mangé également une salade et elle est tombée malade, et elle connaît trois employées de chez Baldwin qui ont également consommé ce légume. Hilda ajoute que Stan aussi. Plus de doute possible : la salade est la coupable.

On voit alors Albert Tatlock dans son jardin pulvériser un produit sur ses salades.

Renee n’est pas au bout de ses peines. Elle voit débarquer Annie et Hilda qui viennent de former un comité d’hygiène dont elles sont les deux membres, Annie étant bien sûr la présidente et porte-parole. Elles connaissent maintenant l’origine du mal. Renee leur dit qu’elle ne fait pas pousser la salade dans son jardin. Elle l’achète à un grossiste et, parfois, à Albert.

Le comité trouve en Renee un troisième membre, et ensemble, les trois femmes vont confronter Albert dans son jardin. Il admet pulvériser un engrais sur ses plantations. Il va chercher la bouteille et s’aperçoit qu’il n’a pas lu l’étiquette qu’il faut laisser agir sept jours avant consommation. Ouch, c’est quoi ce produit ?

Nous avons enfin le fin mot de l’histoire. Au Dawson’s Cafe, Gail va acheter des muffins et en profite pour annoncer la nouvelle à Joe Dawson. Celui-ci se rend au Rovers en quête d’excuses, mais Annie les fait à sa façon : en lui offrant un verre. Ils concluent un nouvel accord. Quant à Albert, tout le monde le regarde de travers maintenant. Lui qui avait tant fait pour trouver le coupable, il fait figure d’arroseur arrosé.

Le vendredi soir, Ron Mather vient chercher Elsie pour aller au bal de Miami Modes. Comme Elsie est encore un peu barbouillée, elle préfère ne pas y aller et suggère à Ron de rester à la maison. Il n’y voit pas d’inconvénient. Gail et Suzie s’éclipsent pour les laisser seuls. Ils regardent un film tranquillement, appréciant la compagnie l’un de l’autre. Ron lui donne un baiser sur le front.

— En quel honneur ? demande Elsie.

— Pour vous remercier pour la bière, répond Ron avec un clin d’œil.

Les baisers échangés entre Ray Langton et Janice Stubbs sont bien plus suggestifs, croyez-moi. Le matin, Ray prend un café avec Albert au Dawson’s Cafe et présente Janice à Albert. Voyant que Janice est une femme de couleur, Albert demande de quel pays elle vient.

— Elle est anglaise, Albert. Elle est née dans le coin.

Albert est étonné.

— Albert a été combattant à la guerre, explique Ray à Janice. Il a gagné la guerre à lui tout seul, ajoute-t-il en plaisantant.

Albert dit maladroitement à Janice (qui est black) que le monde se portait mieux quand les Anglais le dominaient. Janice n’en fait pas cas. Après le départ d’Albert, Ray en profite pour inviter Janice à sortir ce soir.

Deirdre, désespérée par l’absence continue de son mari, s’en plaint à Rita au Rovers et lui dit qu’elle s’ennuie tellement qu’elle a prévu d’aller faire jouer au bingo ce soir, pendant que Ray fait des « heures supplémentaires ».

Ray et Janice se bécotent dans la camionnette et Janice invite Ray à venir chez elle. Une nouvelle étape est franchie dans leur relation.

À suivre...