Épisode 1864 - Coq au vin et coqs de basse-cour

Dans cet épisode, Mavis Riley a trouvé sa recette, Steve Fisher trahit Mike Baldwin et Ron Mather est jaloux.

C’est à l’usine Baldwin que débute l’épisode, plus précisément dans le bureau de Mike. Steve vient le voir afin de lui dire qu’il a rencontré hier soir un ami avec qui il était allé à l’école. Il travaille maintenant au ministère de l’Emploi. Mike se moque en disant que « travailler » est un bien grand mot quand c’est au ministère de l’Emploi.

Toujours est-il que cet ami lui a fait savoir que Mike était dans son tort en licenciant Gail et Suzie. Il pourrait être poursuivi pour licenciement abusif parce que la loi exige qu’il donne un avertissement verbal, suivi d’un avertissement écrit avant le licenciement. Mike lui rétorque que les filles n’en savent rien et, par conséquent, elles ne vont pas porter plainte contre lui. Il lui ordonne de ne rien leur dire.

Elsie Tanner entre dans le bureau, vêtue d’un nouveau chemisier au col qui devient de plus en plus long, on dirait presque des épaulettes. Miss Pelle à Tarte demande à Mike de reconsidérer la question du licenciement de ses deux locataires. Le patron lui répond que de toute façon, il ferme le Western Front, donc elles auraient tout de même été licenciées. Elsie n’est pas venue pour rien. Mike lui demande de s’occuper du magasin avant sa fermeture. Elle refuse, mais il insiste. Le patron a parlé.

Gail et Suzie prennent différemment l’annonce de leur licenciement. La première est triste et cherche du travail, et la seconde est insouciante et pense que Mike fait un caprice et va la rappeler. Gail entoure une petite annonce dans le journal.

— Ils cherchent une cuisinière pour un hôpital.

— Oublie ça, fait Suzie. À moins que tu ne veuilles empoisonner tous les malades.

Gail se plaint de n’avoir aucun diplôme et de devoir trouver un emploi qu’elle n’aimera pas.

Steve vient les voir. Suzie, pensant qu’il est du côté de Mike, le reçoit froidement, mais Gail comprend qu’il n’a rien à voir dans leur licenciement, d’autant plus qu’il avait prévenu les filles avant et qu’elles n’en ont fait qu’à leur tête.

Il va à l’encontre de son patron et les prévient pour le licenciement abusif, leur faisant promettre de ne rien dire. Elles se rendent chez Baldwin pour dire à Mike qu’elles n’ont pas été licenciées dans les règles. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas d’accord. Suzie veut une compensation et ne plus travailler pour Mike, tandis que Gail veut récupérer son emploi. Cela donne à Mike le temps de se retourner. Il dit aux filles qu’elles doivent se mettre d’accord.

Elles n’ont pas eu besoin de lui dire que c’est Steve qui a cafardé. Mike le comprend immédiatement. Steve avoue et Mike, furieux, lui ordonne d’arranger cette histoire.

Mavis a trouvé sa recette. Elle va faire un « coq au vin » (en français dans le dialogue), et une mousse au chocolat en dessert. Elle se trouve dans la cuisine du centre communautaire avec Ken Barlow et Eddie Yeats quand Ena Sharples débarque et dit à Mavis que son idée de recette est mauvaise. Un coq au vin est trop sophistiqué et les convives n’apprécieront pas.

Dès qu’Eddie entend parler de volailles, il se propose de leur en vendre, mais Ken, connaissant Eddie, n’a pas envie de prendre de risque et lui dit qu’il préfère les commander à l’épicerie du coin.

Mavis s’y rend pour commander six coqs à Alf (Renee n’est pas là). Après son départ, Hilda Ogden en profite pour critiquer le choix de Mavis à Alf, disant qu’elle ne s’en sortira pas.

— Pourquoi pensez-vous cela ? demande Alf.

— Elle n’est pas mariée.

— Je ne vois pas le rapport.

— Elle n’a pas l’habitude de cuisiner pour autant de monde. Je vous parie qu’elle ne s’en sortira pas.

Nous verrons cela dans les prochains épisodes. En attendant, Eddie se rend plus tard à l’épicerie pour chercher la commande, et dit à Alf qu’il paiera plus tard. M’est avis qu’il voulait les revendre plus cher au centre. Alf n’est pas d’accord. Il n’accorde aucun crédit (au sens propre comme au figuré) à Eddie, et repose les volailles dans le réfrigérateur, au grand dam d’Eddie.

Souvenez-vous, lorsqu’Elsie et Ron sont revenus de Majorque, ils ont dit qu’ils avaient sympathisé avec un Anglais du nom d’Harry Payne. Eh bien, figurez-vous qu’il débarque dans la rue, pour le plus grand plaisir de Pelle à tarte, et pour la plus grande contrariété du chauffeur de taxi.

Harry se rend au Rovers. Son élégance interpelle les habitués, notamment Bet Lynch, Annie Walker et Hilda Ogden. Il commande une bouteille de champagne et dit attendre une femme. Lorsque la femme en question s’avère être Elsie, les interrogations s’intensifient. Annie est déçue, elle pensait qu’il avait rendez-vous avec une « dame ». Hilda est intriguée et aimerait bien savoir qui est cette personne.

Ron vient les rejoindre à l’improviste. On apprend plus tard dans l’épisode que c’est Suzie qui lui a demandé de venir. Ils prennent une seconde bouteille de champagne et Ron est mis à l’écart, car en tant que chauffeur de taxi, il ne peut pas boire d’alcool et doit se contenter d’un jus de tomate. Hilda s’impose à la table, mais se fait renvoyer au comptoir par Elsie sans que la dame aux bigoudis ait pu savoir qui était Harry.

Harry invite Elsie et Ron (mais surtout Elsie) à dîner dans un restaurant espagnol pour se remémorer les bons moments passés à Majorque. Ron prend l’excuse qu’il travaille ce soir, mais il est horrifié lorsqu’Elsie accepte.

Tandis qu’elle se prépare au numéro 11, Suzie lui demande pourquoi elle joue sur les deux tableaux. Elsie lui répond qu’elle ne joue pas. Elle n’a rien promis à Ron, et rien promis à Harry. Ce ne sont que des amis.

Ron ne voit pas les choses de cette manière. Il va voir Elsie (il ne travaille pas finalement, c’était une excuse pour ne pas aller au dîner). Il est très déçu par l’attitude de son amie et lui dit qu’elle va devoir choisir entre lui et Harry.

À suivre...