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Épisode 1865 - Une femme indépendante et un curieux repas

S19 Cumul Année 1978 Titre de l'épisode
96 1865 Mercredi 29 novembre  Une femme indépendante et un curieux repas

Dans cet épisode, Mavis Riley rate son coq au vin, Suzie est dure en affaires et Elsie s’agace d’être convoitée.

Mike Baldwin et Steve Fisher ouvrent l’épisode. Mike est au téléphone avec une agence immobilière pour la vente du Western Front. Les démarches sont engagées. Après avoir raccroché, il demande à Steve s’il a parlé aux filles récemment, et si elles ont décidé quelque chose, mais Steve ne sait rien.

Au numéro 11, Gail et Suzie ne sont toujours pas d’accord. La première veut récupérer son emploi et la seconde préfère la compensation. Suzie arrive (comme toujours) à mettre Gail dans sa poche.

Elles se rendent au bureau de Mike et demandent une compensation financière. La discussion est tendue. Finalement, Gail change d’avis et veut reprendre son travail. À quoi servirait une compensation si après elles n’ont plus de travail ? Mike est obligé de leur dire qu’il ne peut reprendre personne parce qu’il vend le magasin.

Apprenant cela, Suzie pense (à juste titre), que Mike les a licenciées avant la vente pour ne pas avoir à leur verser une indemnité. Cela la met en colère. Elle exige une compensation pour elles, où sinon, elles le trainent au tribunal.

Elles s’en vont et Mike discute avec Steve du montant de la compensation. Steve pense à une centaine de livres. Mike la fixe à 100 £. Steve est chargé d’annoncer la nouvelle aux filles.

Il les trouve au Rovers. Suzie trouve que la compensation n’est pas à la hauteur du travail qu’elles ont fait au Western Front. Mike lui dit de ne pas pousser le bouchon trop loin. Les deux filles acceptent le montant, et Suzie le veut en cash.

Il reste maintenant à savoir ce qu’elles vont devenir après ce licenciement. Comment vont-elles retomber sur leurs pattes ? Nous le saurons prochainement.

Mavis cuisine le repas pour les personnes âgées du centre communautaire. Ça sent bon le coq au vin, et elle est ravie. Eddie Yeats lui file un coup de main… en goûtant la mousse au chocolat. Mavis lui demande de laver la vaisselle plutôt que de dilapider le dessert. Ken Barlow vient surveiller et il est ravi de voir que tout se passe bien.

Tout se passe trop bien, d’ailleurs. Le coq au vin mijote dans la casserole. Eddie se rend au Rovers et joue une partie de fléchettes avec Steve quand il reçoit un appel de Mavis. Elle est coincée au Kabin et demande à Eddie de réduire le feu sous la casserole. Il s’y rend immédiatement, mais n’a pas dû réduire comme il fallait, car lorsque Mavis revient du Kabin, elle découvre le coq entièrement brûlé et immangeable.

Eddie s’excuse, mais elle ne lui en veut pas, ce sont des choses qui arrivent. Il leur reste une heure avant l’arrivée des convives et ils n’ont rien à leur donner à manger. Eddie panique en disant à Mavis de ne pas paniquer. Mavis est calme et réfléchit. Une idée lui vient : des spaghettis à la bolognaise.

Elle retourne en vitesse à la cuisine faire chauffer de l’eau et ordonne à Eddie d’aller à l’épicerie lui chercher les spaghettis. Elle a de quoi faire la sauce tomate.

Eddie revient avec plusieurs paquets de pâtes. Les spaghettis sont super longs, je trouve. Il dit à Mavis qu’il n’y en avait pas assez à l’épicerie, aussi il a fait du porte-à-porte et demandé aux habitants d’offrir ce qu’ils avaient. Mavis sort du sac une boite de nourriture pour chien.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? s’enquiert-elle.

— À situation désespérée, solution désespérée.

— Oh, Eddie, la situation n’est pas aussi désespérée.

Les 30 convives arrivent et meurent de faim. Lorsque Ken entre dans la cuisine, il est déçu de voir un plat de pâtes à la place du coq au vin, et il est sceptique quant à l’accueil qui sera réservé à ce repas.

Les personnes âgées s’installent et Ken, Eddie et Mavis leur servent les plats. Ils sont surpris par la simplicité du plat. Il y a même deux hommes qui préfèrent partir manger ailleurs, car ils ne veulent pas manger italien.

Il s’avère que le plat est délicieux et les convives se régalent. Les deux hommes reviennent, car ils n’ont trouvé aucun endroit où manger, mais il n’y a plus de spaghettis. Ena se lève, dit que c’est le meilleur repas qu’elle a jamais mangé au centre et tout le monde applaudit. Mavis est au comble du bonheur.

Terminons avec Elsie et ses deux hommes qui tournent autour d’elle. Suzie ne comprend pas pourquoi Elsie est sortie avec Harry Payne. D’abord il est trop vieux pour elle, et elle pensait qu’avec Ron c’était du sérieux.

— Vous ne connaissez même pas ce Harry !

— Parce que tu crois que je connais mieux Ron ?

— Vous savez au moins qu’il travaille comme chauffeur de taxi. Que fait Harry ?

— Il est à la retraite.

— À la retraite ! Vous sortez avec un vieux retraité.

— Il n’est pas si vieux que ça. Sa femme est morte il y a quatre ans, et il se sent seul. Il a laissé son fils diriger la société familiale et depuis, il parcourt le monde. Tu vois, je le connais bien.

Plus tard, Harry revient voir Elsie avec un bouquet de fleurs et l’invite à sortir samedi soir. Elle réserve pour l’instant sa réponse. Ron arrive au même moment, et il est jaloux de voir qu’Harry est avec Elsie. Les deux hommes se disputent, au grand dam d’Elsie.

À la fin de la journée, Ron retourne voir Elsie pour s’excuser. Il n’aurait jamais dû s’emporter et être jaloux. Elsie lui pardonne, mais veut mettre les choses au point : personne ne dirigera sa vie. Elle est la seule à pouvoir le faire et ne supporterait pas qu’on lui dise quoi faire. À bon entendeur…

À suivre...

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