Épisode 1868 - L’amertume d’Hilda et Ken le bon samaritain

Dans cet épisode, Ken Barlow accepte d’aider une femme en détresse, Hilda Ogden a 6 livres sterling en travers de la gorge et Elsie Tanner manque à Ron Mather.

On a sorti du placard Ivy Tilsley et Vera Duckworth. On ne les avait plus vues depuis quelques mois maintenant, et elles font l’ouverture de l’épisode à l’épicerie du coin en compagnie de Renee Roberts, parlant de choses et d’autres. Hilda entre au magasin et une femme que je ne connais pas fait la quête pour le club de Noël. Hilda trouve une excuse bidon pour refuser de donner de l’argent, et lorsque Bet apparaît encore à moitié endormie, la dame aux bigoudis n’hésite pas à la traiter de voleuse. Bet lui répète qu’elle a gagné l’argent de la machine à sous loyalement, en misant avec sa propre monnaie. Hilda a une opinion différente et accuse Bet d’être un bandit à deux bras. Hilda a fait un jeu de mots : pour comprendre cette expression, sachez qu’une machine à sous s’appelle, en anglais, un bandit manchot.

Hilda va aussi cracher son venin au numéro 11, chez Elsie. Elle s’y rend sous le prétexte d’emprunter une épingle à nourrice. Vous me direz, ça change du sucre ou du sel. En réalité, elle vient pour savoir comment Suzie Birchall se débrouille à Londres. Ni Elsie ni Gail ne peuvent répondre à sa question, car elles n’ont pas eu de nouvelles de Suzie depuis son départ. Ce qui, au passage, inquiète Gail.

Hilda prétend qu’à la place d’Elsie, elle n’aurait jamais laissé Suzie partir à Londres. Elle se lance dans une diatribe sur la dangerosité de la capitale, notamment de la traite des blanches.

— Vous rencontrez des gens qui sont sympathiques de prime abord, ils vous invitent chez eux, vous loge une nuit et le lendemain, vous vous réveillez sur un bateau !

Elsie se met en colère, disant à Hilda qu’elle n’est pas la mère de Suzie et qu’elle n’avait pas à lui dire quoi faire.

Nous avons appris deux épisodes plus tôt qu’Eddie Yeats a vu son allocation passée de 13,05 £ à 8 £. Il va voir Ken au centre communautaire et requiert un emploi au centre, peu importe lequel.

— Eddie, si je te procure un emploi au centre, il ne sera pas rémunéré. Tu devras être bénévole.

Eddie ne veut pas d’un job de bénévole. Ce qu’il veut, c’est de l’argent et se plaint auprès de Ken de la réduction de son allocation. Mais Ken en connaît la raison. Eddie a refusé un emploi, et il n’aurait pas dû. Il dit cependant qu’il va l’aider comme il peut à trouver un travail rémunérateur.

Eddie se rend ensuite au Rovers et a assez d'argent pour une pinte de Mild, mais pas de Bitter, ce qu'il veut vraiment. Il demande à Betty Turpin de lui verser moins d'une pinte pour qu'il puisse s'offrir de l'amer, mais elle lui répond qu'ils ont l'ordre strict de ne pas verser moins d'une mesure impériale complète.

— Mesure impériale ! L'Empire a disparu ! s’exclame-t-il.

— Oui, mais pas Mme Walker ! fait remarquer Betty.

Plus tard, une femme d’âge moyen, aux cheveux blonds « brushingés » à la mode des années 70, débarque dans le bureau de Ken. Elle s’appelle Karen Barnes. Elle lui explique, timidement, qu’elle veut apprendre à lire et écrire. Ken lui conseille d’aller prendre des cours à Bessie, mais Karen ne veut pas en entendre parler. Elle craint qu’on se moque d’elle. Elle souhaite que Ken devienne son professeur. Après quelques hésitations, il accepte, mais à contrecœur. Il lui donne rendez-vous cet après-midi à quinze heures pour son premier cours.

Tiens, on revoit Vera pour un court instant. Elle croise Eddie près de l’entrée de l’usine et lui dit qu’elle va acheter un paquet de cigarettes. Mais c’est surtout la rencontre que fait Eddie juste après qui est intéressante. En effet, il croise Karen qui sort du centre communautaire et la reconnait. Elle prétend ne pas le connaître, mais il insiste. Il sait qu’elle est la femme de Dave, un détenu de la prison de Risley à l’époque où Eddie s’y trouvait. Il demande de ses nouvelles et Karen lui dit qu’il est toujours incarcéré, mais qu’elle a l’espoir de le voir sortir prochainement. Elle demande à Eddie de n’en parler à personne. Elle ne veut pas qu’on sache que son mari est en prison. Eddie le lui promet.

À l’épicerie du coin, Albert Tatlock donne sa liste de Noël à Renée Roberts qui se moque des choses rares et exotiques de la liste. Il reprend la liste et menace d'aller voir ailleurs, mais Renée la reprend à nouveau ! Albert lui dit qu’elle a intérêt à commander rapidement pour être sûre d’être livrée à temps.

Gail entre avec un visage fermé et Albert lui fait une remarque déplacée sur le fait qu’elle a la chance d’être au chômage, car elle peut faire ce qu’elle veut. Gail le rabroue avant qu’il ne parte. Elle dit à Renee qu’elle est désespérée, car elle ne trouve pas de travail. Renee lui offre un emploi temporaire au magasin le temps des fêtes de Noël. Au lieu d’accepter tout de suite, la choupinette nous surprend en disant à Renee qu’elle doit d’abord y réfléchir.

Au Rovers, Emily Bishop raconte à Betty que M. Dawson ne se montre presque plus au café ces derniers temps, la laissant le gérer seule. Elle craint le premier Noël qu’elle va passer sans Ernest. Betty craint d’être seule. Elles s'arrangent alors pour passer Noël ensemble.

Ron Mather se rend au Rovers et Betty est heureuse de le revoir, cela faisait longtemps qu’il n’était plus venu. Comme Ron ne voit plus Elsie, il se rend moins souvent dans Coronation Street. Betty le persuade d’aller rendre visite à Elsie.

— Je n’ai plus de nouvelles d’elle, elle a dû m’oublier, se plaint Ron.

— Elsie vous aime bien, mais elle est aussi bornée que vous. Il faut bien qu’un de vous fasse le premier pas.

Ce sera Ron, Betty a été très persuasive. Il va donc lui rendre visite, armé d’une boite de chocolats. C’est Gail qui vient lui ouvrir, elle est ravie de le revoir. Elsie est allée faire une course dans Victoria Street, et Gail insiste pour qu’il l’attende.

Elsie revient et, effectivement, est heureuse de revoir Ron. Gail les laisse et ils peuvent parler à cœur ouvert. Ron respecte l’indépendance d’Elsie et lui offre un verre au Rovers. Elle accepte volontiers.

Pendant ce temps, l’autre prétendant d’Elsie, Harry Payne, frappe à la porte du numéro 11. Hilda sort du 13 pour lui dire qu’Elsie n’est pas là. Elle veut savoir qui il est, mais Harry l’éconduit. Elle se rend alors au Rovers pour annoncer fièrement à Elsie, et devant Ron, qu’un homme élégant voulait la voir. Ron et Elsie savent qu’il s’agit d’Harry.

Ron lui dit qu’il s’en fiche, elle peut sortir avec Harry si elle veut, il ne s’y opposera pas. Elsie apprécie et dit que son amitié avec Ron est précieuse et qu’elle veut absolument le conserver. Ils trinquent au fait qu’ils sont simplement amis.

À suivre...