S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
100 | 1869 | Mercredi 13 décembre | Une étrangère dans la maison et la confrontation |
Dans cet épisode, Hilda Ogden décide de s’en prendre à Elsie Tanner, Suzie Birchall donne de ses nouvelles et Ken Barlow reçoit une femme chez lui.
L’épisode s’ouvre dans Coronation Street. Le facteur croise Gail Potter et lui remet une lettre de Suzie, postée de Londres. Gail est heureuse et soulagée d’avoir enfin des nouvelles de son amie. Elle se rend à l’épicerie du coin pour la lire à Renee Roberts qui, soit dit en passant, n’est pas très intéressée par les tribulations d’une Anglaise à Londres.
Dans sa lettre, Suzie dit qu’elle va bien. Elle a trouvé un travail pas très bien rémunéré jusqu’à Noël, et elle a déjà des opportunités après les fêtes. Gail, quant à elle, est toujours sans travail et Renee réitère son offre de la prendre comme vendeuse au magasin le temps des fêtes. Gail hésite.
— C’est que je me suis fait la promesse de ne plus travailler comme vendeuse.
— Ce n’est que pour les fêtes, et ça fera rentrer un peu d’argent dans ton portefeuille.
— D’accord, dit-elle d’une voix morne.
— Eh bien, ton enthousiasme fait plaisir à voir, raille Renee.
Tôt le matin, Hilda alpague Elsie dans la rue. Elle lui reproche d’avoir deux hommes dans sa vie et de faire beaucoup de bruit dans la maison. Elle n’a pas pu fermer l’œil de la nuit. Elsie, déjà en retard pour aller travailler, ne prend pas de pincettes avec sa voisine aux bigoudis et lui dit ce qu’elle pense d’elle, de son mariage avec un raté alcoolique et de sa « porcherie qui lui sert de maison »
Hilda est verte de rage et dit à Elsie qu’elle n’en restera pas là.
Plus tard au Rovers, la dame aux bigoudis remet le couvert, cette fois devant les habitués. Elle lui reproche de courir deux lièvres à la fois.
— Il y a plus de pantalons dans votre maison que dans un magasin Burton ! lance-t-elle.
Cela ne déstabilise en aucun cas Elsie. Ron va la voir au Rovers pour passer un moment avec elle. Mais elle doit encore aller travailler. Comme Ron a fini son service, il demande les clés du numéro 11 et propose de faire le dîner en l’attendant.
Hilda nettoie sa porte d’entrée au moment où arrive Harry Payne, un sachet à la main.
— Elle n’est pas là, dit Hilda.
Harry fait mine de partir.
— Oh, eh bien je reviendrai.
— La maison n’est pas vide, il y a quelqu’un à l’intérieur, dit-elle avec un air de sous-entendu.
Harry frappe à la porte et Ron vient lui ouvrir et le fait entrer. Harry a apporté une bouteille de champagne et comptait passer la soirée avec Elsie. Les deux hommes s’affrontent à coups de sous-entendus. Harry s’en va en faisant promettre à Ron de donner le champagne à Elsie de sa part.
Alors qu’il franchit le seuil de la porte, Hilda est toujours là, à s’occuper de sa porte qui doit maintenant reluire.
— C’était court, dit-elle.
Cette remarque exaspère Harry.
— Vous ne pouvez pas fermer votre grande gueule pour une fois !
Hilda est choquée et outrée. Elle prend Bet Lynch à témoin de la grossièreté de l’homme.
À l’épicerie, tandis que Gail est derrière le comptoir, Bet raconte à Elsie ce qui s’est passé dans la rue. Elsie va voir Ron et lui demande pourquoi Harry ne l’a pas attendue. Ron savait qu’elle allait bientôt revenir. Ron lui ment et lui dit qu’Harry n’avait pas le temps, il était juste venu dire au revoir, car il s’en va pour très longtemps. Elsie découvre la bouteille de champagne dans le réfrigérateur, et Ron lui ment une nouvelle fois en lui disant que c’est lui qui l’a apporté. M’est avis que Ron va avoir un retour de bâton, nous verrons cela prochainement.
Eddie Yeats va voir Ken au centre pour savoir quelles sont ses chances de faire appel de la diminution de ses allocations.
— Compte tenu du fait que tu n’as accepté aucun emploi depuis plusieurs mois, tes chances sont nulles.
— Personne ne pourra m’accorder une deuxième chance si je dis que je vais fournir un effort pour trouver un travail ?
— À part ta mère, je crois que personne ne te donnera une seconde chance.
— Si elle était encore en vie, elle m’en aurait donné une. C’était la seule qui me comprenait.
En partant, Eddie croise Karen Barnes, qui arrive pour prendre son cours de lecture. Le problème, c’est qu’ils sont dérangés à chaque instant. D’abord par Emily Bishop pour des problèmes logistiques liés à la fête de Noël, puis par un coup de téléphone qui s’éternise. Ken propose à Karen d’organiser les cours chez lui. Elle accepte volontiers.
Ils arrivent au numéro 1 et Ken présente Karen à l’oncle Albert.
— Je serais vous, je n’essaierais pas d’apprendre à lire, les journaux sont remplis de sornette.
Après le départ du vieil homme, Karen se fâche contre Ken parce qu’il a révélé son secret à Albert. Elle se calme lorsque Ken lui dit qu’il était obligé de le faire, il devait donner à son oncle une explication sur la présence de Karen dans la maison.
Le cours se passe bien, Karen apprend vite. À la fin de la session, au moment de partir, Karen croise à nouveau Eddie qui est venu voir Ken. Cette fois, il s’interroge sur la relation entre Ken et Karen.
— Je dois te dire quelque chose à propos de Karen, dit-il après le départ de la jeune femme.
— Je t’écoute.
— C’est un peu délicat.
— Eh bien, soit indélicat.
— Je connais le mari de Karen, il est en prison.
Eddie ajoute que le mari en question est jaloux et possessif, et aussi très dangereux.
À suivre...
S19 | Cumul | Année 1978 | Titre de l'épisode |
101 | 1870 | Lundi 18 décembre | L’argent du club et le retour de Deirdre |