Nous voilà donc arrivés à l’année 1979. Hilda Ogden se trouve une nouvelle vocation, Rita Fairclough fait un caprice, Deirdre Langton fait ses comptes et Ken Barlow découvre quelque chose sur le mari de Karen Barnes.
À compter de cette année 1979, nous changeons le format de ce blog. Dorénavant, vous allons publier les infos sur Coronation Street d'une manière non plus quotidienne, mais mensuelle. Tous les premiers de chaque mois, vous retrouverez un fascicule en format pdf à télécharger.
Si Stan semble perplexe à ce sujet, nous sommes convaincus, de notre côté, que le site gagnera en efficacité et vous permettra de suivre les aventures des habitants de Coronation Street avec plus de facilité.
Nous démarrons donc ce nouveau format avec le mois de janvier 1979, et si le fascicule porte le numéro 218, c'est simplement parce que janvier 1979 est le 218ème mois consécutif de diffusion de la série au Royaume-Uni.
Bonne lecture !
1873. Un lave-vaisselle pour Rita ou un emploi pour Deirdre
Nous voilà arrivés à l’année 1979. Hilda Ogden se trouve une nouvelle vocation, Rita Fairclough fait un caprice, Deirdre Langton fait ses comptes et Ken Barlow découvre quelque chose sur le mari de Karen Barnes.
Si Hilda avait ouvert la première scène de l’année précédente, c’est Stan qui a cet honneur pour ce premier épisode. Il est assis à la table du salon du numéro 13, les cheveux en bataille et vêtu d’un pantalon à bretelles. Dire qu’il n’est pas très frais relève de l’euphémisme. Il attend son petit-déjeuner, mais Hilda ne semble pas prête à le lui servir. C’est sa résolution de la nouvelle année : chaque matin, si Stan n’est pas lavé, rasé, habillé (et j’ajoute coiffé), il n'aura pas son petit-déjeuner.
— Mais j’ai faim ! proteste Stan.
— Quand tu auras cessé d'être sale et de sentir mauvais, je t'empêcherai d'avoir faim - si c'est possible avec un ventre de cette taille !
Nous avons en effet tous remarqué que le tour de taille de Stan est particulièrement impressionnant ces deniers temps. M’est-avis qu’il a pris quelques centimètres en peu de temps.
Bref, en attendant, la dame aux bigoudis rassemble les cartes de Noël pour les ranger, les fêtes étant terminées. Elle regarde une carte représentant une peinture abstraite qui ressemble à une éclaboussure et dit qu’elle ferait mieux elle-même.
— Si tu veux te mettre à la peinture, les plinthes ont besoin d’être refaites, lui dit Stan.
Hilda s’y colle dans la journée, peignant la plinthe du salon en marron. Elle utilise une planche carrée (en bois il me semble), pour essuyer les rebuts de peinture du pinceau. Une fois sa tâche terminée, elle remarque que la planche ressemble beaucoup à l’éclaboussure de la carte de Noël et elle décide de peaufiner son « œuvre » le restant de l’après-midi.
Lorsque Stan rentre, accompagné d’Eddie Yeats (ils ont certainement trainé au Rovers), elle leur montre son tableau non sans une certaine fierté.
— Qu’est-ce que tu en penses, demande-t-elle à son mari.
— Qu’y a-t-il pour dîner ? répond Stan.
Hilda soupire d’exaspération.
Le destin de Rita et Deirdre se croise dans cet épisode. En ce jour de l’an, Rita tanne Len pour avoir un lave-vaisselle. Len n’est pas d’accord. C’est lui qui s’occupe des finances du couple, et il dit qu’ils ne peuvent pas se le permettre. Avec le départ de Ray, le chantier tourne au ralenti. Rita n’en croit pas un mot. Len a alors un argument imparable :
— Nous ne sommes que deux ici, laver deux assiettes et deux verres à la main ne me paraît pas insurmontable.
Deirdre, de son côté, fait appel à Alf Roberts pour l’aider à calculer le montant des allocations dont elle a droit. Et ce n’est pas folichon. Si Alf ne s’est pas trompé, elle devrait recevoir un total de 24,70 £ par semaine. Pas de quoi vivre décemment.
Elle va donc voir Len pour reprendre son travail de façon officielle (elle tapait quelques devis et factures à la machine chez elle). Il est d’accord pour la reprendre, mais lui rappelle que ce ne sera qu’à temps partiel, et qu’elle devra être présente au bureau.
Dans la rue, Deirdre (qui venait de parler à Gail Potter, nous verrons de quoi plus tard) croise Rita. Deirdre lui demande si elle connaît une bonne baby-sitter et Rita lui donne une adresse. Deirdre annonce alors fièrement à Rita que Len la reprend à mi-temps. Rita fait bonne figure devant Deirdre, mais ensuite se précipite en furie dans le salon pour en découdre avec Len.
— Tu m’avais dit que les affaires tournaient au ralenti !
— C’est pour ça que Deirdre ne travaillera qu’à mi-temps.
— Pour combien ?
— 32 £ par semaine.
— 32 £ ! Avec cet argent, on aurait pu se payer un lave-vaisselle !
Len tente de faire comprendre à sa femme que Deirdre a besoin de cet argent pour vivre, mais la rousse ne veut rien savoir. Elle veut son lave-vaisselle et ordonne à Len d’aller dire à Deirdre qu’il n’y a pas assez de travail pour qu’il l’embauche. En clair, c’est elle ou Deirdre !
Gail attend avec impatience son rendez-vous avec Brian Tilsley. À ce stade de l’histoire, nous ignorons encore son nom de famille et ne savons pas qu’il est le fils d’Ivy.
Elle va frapper au numéro 5 pour demander à Deirdre de lui prêter un flacon de son meilleur parfum. Deirdre en profite pour lui demander des nouvelles de Suzie Birchall, partie quelques semaines plus tôt à la conquête de la capitale anglaise.
— Il n’y a pas à s’inquiéter, Suzie s’en sortira bien à Londres.
— Ce n’est pas pour Suzie que je m’inquiète, mais pour Londres, plaisante Deirdre.
Arrive le grand soir. Gail attend Brian devant l’entrée du cinéma Roxy. Je vois qu’on y joue encore la fameuse comédie musicale Grease, en salle 5. Bref, ce n’est pas le sujet. Gail attend. Elle attend… et elle attend. Un jeune homme essaie de la draguer et elle le rembarre fissa. Déçue, elle se rend compte que Brian lui a poser un lapin.
Un Ken naïf reçoit Karen chez lui pour un nouveau cours, et lui dit qu’il a mis les choses au point avec son mari Dave. Karen est soulagée et décide de continuer de prendre des leçons. Elle propose même de préparer un repas pour l’oncle Albert (qu’on ne voit pas dans cet épisode, il est censé être alité à l’étage, malade).
On frappe (que dis-je : on martèle) des coups à la porte et Ken va ouvrir. Il s’agit de Dave qui entre en trombe dans le salon et découvre que Karen est là. Il commence à hurler après Ken. Ce dernier garde son sang-froid.
— Vous avez visiblement quelque chose contre moi, mais ce n’est pas une raison pour empêcher votre femme d’apprendre à lire !
Il met Dave au défi de montrer à Karen à quel point il est facile de lire, et lui tend un papier, mais il prend un air gêné avant de refuser avec colère. Ken comprend alors que Dave ne sait pas lire non plus.
Dave traîne Karen hors de la maison de Ken en la poussant et en criant, et revient pour régler le problème de Ken. Mais tout ce qu'il fait, c'est pointer un doigt furieux vers lui et dire simplement :
— Juste...
Une manière de le menacer si jamais il tente de revoir Karen.
1874. Rita ne veut pas que Len embauche Deirdre
Dans cet épisode, Rita Fairclough fait un « caca nerveux » à son mari Len, Karen Barnes a soif d’apprendre, voire plus si affinités et Hilda est en pleine inspiration artistique.
L’épisode débute dans la rue. Karen frappe à la porte du numéro 1 très tôt le matin, tandis qu’elle croise Betty Turpin qui se rend à son travail. Elles se saluent. On lit sur le visage de Betty qu’elle s’interroge sur cette femme.
Karen est venu voir Ken Barlow parce qu’elle aimerait continuer les leçons.
— Dave pourrait créer des problèmes, l’avertit Ken.
Karen lui répond que le plus important pour elle est de savoir lire. Elle a fait des progrès et pas plus tard qu’hier, elle a réussi à lire les noms des pays affichés sur une publicité à la télé. Elle veut en apprendre davantage.
— Me dire de ne plus venir, ce serait comme donner une sucette à un enfant et la lui arracher des mains.
Ken accepte donc de continuer à donner des leçons à Karen. Ils sont interrompus par des coups insistants venant de l’étage. L’oncle Albert, toujours malade, requiert la présence de Ken.
Karen revient dans l’après-midi pour sa leçon. Ken demande de ne pas faire de bruit et de parler bas car Albert s’est endormi et il n’a aucune envie qu’il se réveille maintenant. À la fin de la leçon, elle l’embrasse sur la joue.
— C’était pour quoi ? demande Ken.
— Pour vous remercier et vous dire à quel point je vous suis reconnaissante.
La dernière scène de l’épisode se déroule la nuit, alors que beaucoup d’habitués sont au Rovers. Dave, le mari de Karen, a la clé du numéro 1 (ne me demandez pas comment il l’a obtenu). Il pénètre à l’intérieur de la maison d’Albert et Ken.
Passons maintenant à Rita Fairclough. Son égoïsme légendaire refait surface. Elle dit à nouveau à Len qu’elle ne veut pas que Deirdre Langton travaille au chantier. Len lui dit qu’il a besoin d’une secrétaire pour répondre au téléphone et faire la paperasse. Rita lui dit qu’il peut très bien s’acquitter des tâches administratives le matin avant d’aller sur les chantiers, et puis, elle peut donner un coup de main.
— Len, tu ne peux pas te permettre d’embaucher quelqu’un.
— D’accord, cède Len. Je ne sais pas comment je vais lui annoncer la nouvelle.
— Tu n’auras pas à le faire, je vais m’en charger.
Alf Roberts est chez Deirdre, au numéro 5. Il s’est renseigné pour elle. Ils peuvent contacter Ray en Hollande pour lui demander l'argent de la pension alimentaire. Deirdre semble penser que cela n'en vaut pas la peine. Pour Alf, Ray est responsable de sa famille quelle que soit la situation, et elle a droit à une pension alimentaire. Pour cela, elle devra aller faire valoir ses droits au tribunal, et elle n’en a pas envie. Et puis, elle a récupéré son emploi au chantier, donc tout va bien. Ce salaire cumulé à l’allocation sociale devrait suffire.
Plus tard, Deirdre est au téléphone avec une certaine Mrs Dixon pour organiser la garde de Tracy. Rita arrive pour la licencier, mais elle a du mal à placer un mot. Elle finit par dire que Len a changé d'avis. Deirdre est affreusement déçue et se trouve maintenant dans une impasse.
Le soir venu, à la maison, Rita dit à Len qu'elle a licencié Deirdre, et ils prennent leur repas en silence. Elle va peut-être finalement l’avoir, son lave-vaisselle !
Petite parenthèse pour vous donner des nouvelles de la choupinette Gail Potter. Elle est au Rovers, l'air abattu et en colère contre Brian qui lui a posé un lapin. Elsie Tanner, à côté d’elle au comptoir, parle d'une fois où un marin lui a posé un lapin à Macclesfield.
— Je vais tuer ce maudit Brian, maugrée Gail. J’ai attendu une demi-heure devant le cinéma à l’attendre.
— Ma petite chérie, il y a une chose que tu dois apprendre : ne jamais attendre quelqu'un plus de 5 minutes.
Ce matin, il semblerait qu’Hilda Ogden ait bâclé son ménage au Rovers, Betty et Fred lui font remarquer qu’elle quitte bien tôt son travail.
Hilda n’a qu’une hâte, rentrer chez elle et peindre. Elle est en pleine inspiration et peint frénétiquement quand Stan arrive et s'attend à ce que son dîner soit sur la table. Hilda dit qu'elle a un don naturel pour la peinture. Franchement, ça ne se voit pas.
Stan comprend qu’il n’aura pas son dîner et va manger une tarte au Rovers, où il peut se plaindre à Eddie Yeats. Au cours de la conversation, Eddie dit que c'est un mystère de n'avoir jamais vu Hilda sans ses bigoudis.
Ils rentrent tous les deux au numéro 13 et constatent qu’Hilda détruit son « œuvre » à grands coups de pinceaux. Elle dit que ce n'est pas amusant si c'est difficile.
— Ça devrait être facile, comme presser du dentifrice.
Eddie avise un autre tableau qu’elle a fait et dont elle n’est pas satisfaite et fait remarquer à Hilda que ces peintures de type éclaboussures sont parfois vendues pour des centaines de livres ! Hilda est soudain très intéressée, et Stan aussi !
1875. Grabuge au numéro 1 et une œuvre d’art vendue
Dans cet épisode, Annie Walker s’interroge sur l’univers et sur une peinture abstraite, Ken Barlow assomme Dave Barnes et Gail Potter cherche un travail.
L’épisode démarre au moment où le précédent s’est achevé : Dave Barnes pénètre dans la maison de Ken et de l’oncle Albert. Il appelle Ken, mais c’est Albert, à l’étage, qui répond. Il demande qui est ici ?
— Moi, dit Dave.
— Qui ?
— Moi, je te dis !
Dave apperçoit les livres de lecture sur la table et les flanque par terre dans un accès de colère. Albert entre dans la pièce pour l'affronter. Il est visiblement remis de son angine et il est plus grincheux que jamais. Même s’il n’est pas vraiment de taille à se confronter à Dave, il montre qu’il n’a pas peur. Dave décide d’attendre le retour de Ken, et Albert ne peut rien contre ça. À part râler contre l’homme.
Ken n’est pas très loin, il est juste à côté, au Rovers. Il s’apprête à rentrer chez lui, mais Annie le retient avec une histoire à dormir debout. Figurez-vous qu’hier soir, elle regardait par la fenêtre de sa chambre et songeait à quel point nous étions tous insignifiants comparé à l’univers. De simples petits grains de sable. Et d’un coup, elle s’est sentie flotter dans l’univers, comme si son corps ne lui appartenait plus. S’ensuit une conversation à sens unique où, de temps en temps et au grand désarroi d’Annie, Bet Lynch vient mettre son grain de sel.
Ken peut enfin prendre congé de la mystique Annie et retourne chez lui, où une autre surprise l’attend. Il met sa clé dans la porte d'entrée, ce qui alerte Dave et Albert à l'intérieur. Emily saisit sa chance et laisse tomber toutes ses affaires sur le trottoir. Ken vient à la rescousse.
Ken finit par entrer. Dave dit qu'il lui a donné tous les avertissements et qu'il va maintenant donner une leçon à Ken ! Dans les 10 secondes qui suivent, Dave pousse Ken dans le buffet, et Ken donne un coup de poing à Dave qui tombe à la renverse. C'est tout. Albert annonce que Dave a perdu connaissance. Nous voyons l’homme à terre, un filet de sang au coin des lèvres. C’est dingue comme dans les films et les séries, on peut s’évanouir très vite après un simple coup de poing.
On se relève aussi très vite. C’est le cas de Dave, maintenant assis à la table du salon. Dans la très courte bagarre, un vase a morflé, mais rien d’autre n’a été cassé. Ken lui parle gentiment, il répète à Dave qu’il ne se passe rien avec Karen. Le problème de Dave est qu'il n'aime pas l'idée que Karen sache lire et écrire. Parce qu’elle lui serait supérieure et il ne pourrait pas le supporter. Ken a bien compris que ce n’est pas Dave qui a écrit les lettres à Karen quand il était en prison. Il s’en est rendu compte à cause des tournures de phrases qui ne correspondent pas à la personnalité de Dave. Il n’en a rien dit à Karen et assure à Dave qu’il ne le fera pas.
Dans sa grande bonté, il invite même Dave à venir étudier avec Karen, mais celui-ci n’est pas encore disposé à le faire. Il s’en va, évitant les coups de cuillères que veut lui donner l’oncle Albert.
Albert est étonné que Ken n'ait pas l'intention de porter plainte contre Dave. Karen arrive et s'excuse pour ce qu’à fait Dave. Albert insiste sur le fait qu'il ira voir la police. Karen dit que c'est ce que Dave veut parce que la prétendue liaison entre Ken et Karen sortira au tribunal lorsque Dave sera jugé Il pourrait alors bénéficier de la clémence des juges. Albert s’en fiche. Il veut réparation et répète qu’il va aller voir la police. Point barre !
Après « Emily fait tomber ses courses », nous avons droit au chapitre « Emily est enrhumée ». Elle se rend au Rovers et Bet lui demande de garder ses germes pour elle. Gail va la voir pour lui demander s’il y a du travail pour elle au Dawson’s Cafe. Emily lui répond qu’il cherche quelqu’un en effet, et que personne ne correspond au profil pour l’instant. Emily lui offre le job.
Un peu plus tard, Gail croise Brian Tilsley (on ne sait toujours pas qu’il s’agit du fils d’Ivy). Alors qu’il veut engager la conversation sur la super fête qu’ils ont passé ensemble, elle le snobe parce qu’il lui a posé un lapin dimanche soir dernier.
Terminons avec notre Picasso en herbe, j’ai nommé notre chère Hilda. Tandis qu’elle lave la vaisselle au numéro 13, Eddie Yeats vient la voir avec une surprise : un cadre qu’il a dégoté Dieu sait où, pour y poser l’œuvre peinte d’Hilda. Le cadre est trop petit et malheureusement, Stan n’a pas de scie pour couper la peinture (rappelons qu’elle a été faite sur une planche en bois). Ils arrivent à se débrouiller par je ne sais quel moyen et la peinture est maintenant dans le cadre.
Eddie se rend au Rovers avec l’œuvre et Annie est immédiatement intéressée. Gail et Bet pensent qu’il ne s’agit que de simples éclaboussures, mais Annie voit dans cette toile tout le talent d’un grand artiste.
Bien évidemment, Eddie en rajouter une couche. Il dit qu’il a vendu la peinture à un ami pour 20 £ et surtout, se cache bien de dire que c’est Hilda qui en est l’artiste. Annie veut l’acheter pour le même prix. Eddie monte jusqu’à 25 £ mais Annie tient bon : 20 £ et une guiness en bonus.
— Marché conclu ! s’exclame Eddie.
Il retourne au numéro 13 et Hilda est aux anges lorsqu’elle apprend que la peinture a été vendue. Ils se partagent l’argent. Stan voudrait sa part, parce que ce sont ses pinceaux, sa peinture et sa planche de bois, mais il se fait rabrouer par Hilda. Cette dernière est encore plus ravie de savoir que c’est Annie qui a acheté le tableau et qu’elle pourra le voir tous les jours.
Annie expose les éclaboussures d’Hilda sur un mur du bar. Bet préfèrerait qu’elle la mette dans le salon, elle n’aime vraiment pas cette toile. Quant à Annie, à aucun moment elle s’est demandé quel est le nom de l’artiste ! Nous, on se régale déjà du moment où elle l’apprendra.
1876. La vengeance de Mme Walker et la décision de Ken
Dans cet épisode, la crédulité d’Annie Walker atteint son paroxysme, Ken Barlow tente de convaincre l’oncle Albert de ne pas porter plainte et Emily commémore un douloureux anniversaire.
C’est dans l’arrière-salle du Rovers (le salon où Annie a l’habitude de prendre son thé et ses repas) que commence l’épisode. Annie est assise à la table avec Bet et discute de la chance que cette dernière a d’être célibataire.
Hilda arrive et fait semblant d'admirer le tableau. Annie est incrédule à l'idée que Hilda puisse l'apprécier. Elle dit qu'il est l'œuvre d'une connaissance d'Eddie Yeats.
— L'art transcende toutes les barrières, dit-elle.
Bet, quant à elle, ne voit toujours pas ce qu’Annie (et maintenant Hilda) trouvent de bien dans ce tableau.
Plus tard, Annie revient dans la pièce et constate qu’Hilda est toujours en train d’admirer l’œuvre. Cela commence à exaspérer la patronne, Hilda ne faisant pas son travail convenablement.
— Avez-vous terminé de nettoyer le salon, madame Ogden ?
— Oui, je vais aller faire les chambres.
Emily arrive au même moment pour apporter je ne sais plus quoi à Annie, et elle est obligée à son tour « d’admirer » le tableau dont Annie est tellement fière.
— Il est évident que l'artiste a une vitalité formidable, dit-elle.
Une façon élégante pour Emily de dire qu’elle trouve le tableau moche. Elle est la seule à se demander qui a peint la toile, car elle ne voit pas de signature. Annie lui dit que le peintre n’est pas connu pour l’instant, mais qu’il va bientôt l’être, vu le talent qu’il possède.
Emily suggère cependant un cadre plus léger pour mettre en valeur la toile. Annie trouve l’idée excellente, et Hilda surenchérit.
— Oh oui, vous pourriez acheter un cadre avec des pierres précieuses autour. Pas des vrais, bien sûr, mais…
— Les chambres, madame Ogden…
— Oui, madame Walker.
Plus tard dans la journée, Bet Lynch aide Annie à changer le cadre, après lui avoir fait promettre de ne pas endommager sa précieuse peinture. Elle repère un mot au dos du tableau. Annie est excitée.
— Est-ce que le peintre a laissé son nom ?
— En quelque sorte, madame Walker.
Bet lit à haute voix le message : « Stan. Je suis allé au bingo. Ton thé est dans le four ». Annie Walker est furieuse de s'être fait avoir, mais elle décide de ne pas dire qu'elle sait, prévoyant une vengeance plus subtile.
Avec l’aide de Bet, elle monte une vengeance sur mesure. Elle fait venir Hilda afin de lui demander de venir deux heures plus tôt demain matin pour nettoyer les murs du salon. Hilda proteste, c’est généralement un nettoyage de printemps, nous ne sommes qu’en janvier. Elle pense alors que c’est pour mettre en valeur le tableau, mais elle s’aperçoit qu’il n’est plus accroché au mur.
Annie lui dit qu'elle a vendu le tableau à un marchand d'art qui était très enthousiaste et qui a payé suffisamment pour un nouveau collier, qu'elle lui montre. Hilda est folle de rage et retourne chez elle se défouler sur Stan et Eddie.
Annie, quant à elle, savoure sa victoire. Elle dit à Bet que le tableau est vraiment dans sa poubelle, et que chaque fois qu’Hilda la verra porter le nouveau collier, cela lui rappellera tout l'argent qu’elle est censée avoir manqué. Elle prévient Bet qu'étant donné qu'elle est la seule autre personne à connaître la vérité, elle ferait mieux de se taire. Bet remarque que Mme Thatcher n'a rien à envier à Annie Walker.
Allons voir maintenant ce qu’il se passe au numéro 1. Ken essaie toujours de persuader Albert de ne pas aller voir la police au sujet de l’intrusion du mari de Karen. Pour Albert, Ken protège Karen, mais cela est plus compliqué. Ken pense que Karen ne témoignerait pas contre son mari et qu’elle pourrait mentir et dire qu’elle a une liaison avec lui. Il en a vraiment assez de cette histoire et il voudrait pouvoir passer à autre chose.
Albert accepte enfin de ne pas aller porter plainte. Karen vient le voir pour connaître sa décision. Albert et Ken lui disent que Dave n’a rien à craindre. Ken lui fait également savoir que, au vu des circonstances, il ne peut plus lui donner de leçons. Karen n’insiste pas et s’en va. Fin de l’histoire.
Gail Potter démarre son premier jour au Dawson’s Cafe. Emily est de mauvaise humeur, elle ordonne à Gail de tirer ses cheveux en arrière, pour l’hygiène.
— Tout le monde sait cela, ajoute-t-elle.
Aussitôt après, elle s’excuse d’être tyrannique. Il se trouve qu’aujourd’hui est un jour particulier, c’est le premier anniversaire de la mort d’Ernest. Gail comprend sa détresse et ne lui en veut pas.
Son travail terminé, notre choupinette rentre chez elle. Elle arrive devant la porte du numéro 11 lorsque Brian débarque en moto. Il voit une nouvelle fois que Gail le snobe et il aimerait savoir ce qu’elle a contre lui. Il pense qu’il s’est mal conduit durant la fête, car il avait beaucoup bu. Gail lui rappelle le rendez-vous au cinéma qu’il a manqué.
— J’ai attendu une demi-heure dans le froid !
Brian prétend qu’il était tellement ivre à la soirée qu’il ne se souvenait pas d’avoir organisé ce rendez-vous. Il aimerait pouvoir sortir de nouveau avec elle. Elle accepte et ils se voient au Rovers.
Elsie Tanner vient les rejoindre et annonce avoir reçu un message sur le répondeur téléphonique. C’est un message de Suzie qui annonce rentrer à la maison. Son escapade à Londres aura été de courte durée.
1877. Le retour remarqué de Suzie et des paris pour Fred
Dans cet épisode, Suzie Birchall revient de Londres, Fred Gee prend des paris risqués et Rita Fairclough fait preuve d’altruisme.
C’est dans Coronation Street que débute l’épisode. Une Jaguar arrive, attirant l’attention de Steve Fisher, qui se rend à l’épicerie du coin. Il croise Rita et fait l’éloge de la voiture, il n’avait jamais vu une Jaguar d’aussi près.
— Ce n’est pas la voiture qui est le plus intéressant, prétend Rita, mais la personne qui est à l’intérieur.
Steve est stupéfait de voir Suzie sortir du véhicule. Gail Potter arrive à ce moment-là et demande qui était le chauffeur de la voiture. Pas d’effusions, pas d’embrassade, c’est comme si Suzie n’avait jamais quitté Weatherfield. Alors, le chauffeur de la Jaguar est un type que Suzie a rencontré à Londres, qui passait par là pour affaires et qui l’a déposée. Elle prend des airs de grande dame de la ville et laisse Gail porter ses valises dans la maison.
Au numéro 11, les deux jeunes filles prennent leur petit-déjeuner avec Elsie. Il est temps pour la jeune fille de donner de ses nouvelles, Elsie et Gail lui reprochant de ne pas en avoir données durant son séjour à Londres. Suzie dit qu'elle vivait dans un appartement à Chelsea et qu'elle travaillait comme croupière dans un casino. Elle est obligée d’expliquer à Gail le rôle d’une croupière.
Plus tard, Suzie prend un verre au Roves avec Steve. Elle lui raconte des histoires de petits déjeuners au champagne et de grande vie à Londres. Mais pour Steve, ce n’est pas la vraie vie. Pour lui, la vraie vie c’est passé du temps avec des amis, à parler longuement devant un verre ou un café et se raconter ses problèmes. Il lui parle de Brian, que Gail commence à fréquenter.
Deirdre Langton, de son côté, semble avoir des problèmes d’argent. En rentrant chez elle au numéro 5 avec la petite Tracy, elle découvre son courrier, et ce ne sont visiblement que des factures. Elle soupire en voyant sur une enveloppe « facture d’électricité à l’intérieur ».
Elle se rend ensuite à l’épicerie du coin où elle annonce à Renee Roberts qu’elle va devoir vendre la maison.
— En voilà une solution drastique, fait Renee.
— La seule solution, tu veux dire.
Deirdre se rend ensuite au Kabin, sans Tracy (on suppose que notre chère Emily la garde), afin de déposer une annonce pour trouver une location pas chère. Elle dit à Mavis que son agent immobilier lui a proposé un appartement mais qu'elle n'en a pas les moyens.
Après le départ de la jeune femme aux grandes lunettes, Rita sort de l’arrière-boutique.
— C’était Deirdre ? demande-t-elle.
Mavis opine.
— Elle vient juste de rentrer ce matin.
Apparemment, Deirdre était partie quelques jours après son entrevue catastrophe avec Rita.
— Que voulait-elle ?
— Elle vend sa maison et cherche un petit appartement pas trop cher. Et elle n’a toujours pas de travail.
Rita hausse les épaules.
— Deirdre s’est attiré tous ces ennuis. Elle aurait dû partir avec Ray. Elle ne l’a pas fait à cause de son orgueil stupide.
C’en est trop pour Mavis qui est obligée de dire ses quatre vérités à la rousse. Elle lui reproche d’être la véritable source des malheurs de Deirdre en l’ayant empêché de retrouver son emploi comme secrétaire au chantier. Selon Mavis, la véritable raison était que Rita ne faisait pas confiance à Len.
Rita se fâche après Mavis, mais c’est pourtant qu’elle a raison. De ce fait, Rita va voir Deirdre chez elle pour s’excuser. Elle est d’abord reçue froidement, mais finalement Deirdre accepte ses excuses et elles se réconcilient. Rita propose à Deirdre de l’aider financièrement, si nécessaire mais celle-ci refuse.
Plus tard, elle se rend de nouveau à l’épicerie mais n’ose pas demander Renee un emploi de vendeuse. Elle aurait voulu parler à Alf. Renee veut l’appeler, mais Deirdre lui dit que ce n’est pas nécessaire et s’en va. Au numéro 5, elle téléphone à sa mère et lui dit qu’elle n’a pas osé parler à Alf. Blanche lui dit qu’elle n’a qu’à mentionner son nom. Deirdre dit qu’elle le fera.
La troisième intrigue de l’épisode se situe au Rovers. Annie Walker est partie pour quelques jours, et a demandé à Betty Turpin de veiller à ce que tout se passe bien en son absence. Mais il semble que Fred lui met des bâtons dans les roues. Il veut prendre son après-midi pour aller parier chez le bookmaker. Elle refuse catégoriquement de le laisser partir, et Fred lui dit que le pouvoir lui est monté à la tête.
Fred entraîne Ron Mather avec lui. Ron est partant pour aller parier et demande à Elsie de se joindre à eux, mais elle répond que Mike Baldwin ne voudra jamais lui accorder une demi-journée de congé. Ron pari qu’il peut faire changer d’avis Mike. Il perd son pari, et Elsie jubile d’avoir eu raison.
Fred apporte la télévision portable de Mme Walker au bar pour que Ron et lui puissent regarder la course de chevaux. Betty est très ennuyée et dit que si Mme Walker l'apprend, elle ne les couvrira pas.
Mike Baldwin et d'autres clients persuadent Fred de prendre des paris pour eux et de les placer par téléphone. Il leur donne l’argent en espèces. Mais le téléphone sonne constamment occupée. Il empoche cependant l'argent, faisant croire qu’il a placé le pari. Aïe ! Le cheval de Mike gagne à 20 contre 1. Fred est dépité, il doit 40 £ à Mike !
1878. Alf se démène pour Deirdre et Fred s’enfonce
Dans cet épisode, Suzie Birchall « chille », Fred Gee trouve un moyen de rembourser Mike Baldwin et Deirdre Langton sollicite Alf Roberts pour un logement.
L’épisode débute au numéro 11, par un beau matin. Surtout beau pour Suzie qui lit tranquillement le journal alors que Gail et Elsie se dépêchent car elles doivent aller travailler. Elsie demande à Suzie de mettre la viande au four à 10h30 précises pour qu’elle soit cuite à leur retour. Suzie semble se désintéresser de ce que dit Elsie.
Je vous le donne en mille : Suzie a oublié la seule chose qu’elle avait à faire aujourd’hui. Et elle ne s’en excuse même pas auprès de Gail, affamée, venue prendre son repas. Gail est furieuse et crie après son amie.
— Tu n’avais qu’une chose à faire, une seule chose. Mettre un foutu rôti dans le four. Et même ça tu n’as pas été capable de le faire.
— J’ai oublié, ce sont des choses qui arrivent.
— Ce sont des choses qui n’arrivent qu’à toi.
Ron Mather arrive et calme Gail, qui part manger un morceau dehors.
Lorsqu’arrive Elsie (je suppose affamée elle aussi), elle trouve Ron dans le fauteuil à lire le journal, et un désordre pas possible sur la table.
— Ne me demande rien, dit le chauffeur. Les agissements des femmes ont toujours été un mystère pour. Et je compte bien qu’ils le restent.
Il lui annonce qu’il n’y aura pas de rôti, Elsie enrage. Ron prend la défense de Suzie :
— Tu as été jeune, tu sais ce que c’est.
— À son âge, je n’aurais jamais osé me comporter de la sorte. En réalité, j’étais pire. Mais ce n’est pas une raison !
Le téléphone sonne et Elsie va répondre. C’est un message pour Suzie. Elsie dit à la personne qu’elle est désolée, que cela doit être un malentendu et qu’elle passera le message à Suzie dès qu’elle la verra.
Suzie est partie au Kabin, où elle parle à Mavis de Londres. Suzie leur dit qu'elle est à la recherche d'un emploi - pas n'importe quel emploi cependant, après son travail dans une boîte de nuit chic de Londres (par opposition à un casino, comme elle l'a dit à Gail et Elsie dans l’épisode précédent).
Rita, de son côté, pense que si Suzie est revenue, c’est qu’il s’est passé quelque chose. Qui voudrait revenir à Weatherfield après avoir goûté la vie londonienne ? Il devient évident que Suzie nous cache des choses.
Suzie se rend ensuite au Rovers. Elle dit à Elsie qu'elle est allée déjeuner en ville et qu'elle s'est inscrite dans une agence de mannequins.
— Un vrai dépotoir comparé à Chelsea, dit-elle d’un ton dédaigneux.
Voilà l’occasion rêvé pour Elsie de parler du coup de fil de tout à l’heure.
— En parlant de Chelsea, j’ai reçu un appel téléphonique de ta colocataire Brenda à Paddington, pas à Chelsea, qui veut les 10,50 livres sterling que tu lui dois !
Suzie part sans dire un mot. Ron, qui assistait à la conversation, dit à Elsie qu’il y avait un autre moyen de lui annoncer la nouvelle.
— Oui, répond-elle. Mais elle aurait été moins drôle.
Deirdre invite Alf à la maison pour le thé, mais aussi pour lui demander timidement une faveur. Elle aimerait qu’il parle à ses amis du conseil municipal pour qu'elle puisse sauter la file d'attente pour l’obtention d’un logement. Il dit qu'il le fera parce que le type, Frank Rudge, lui doit une faveur. Il ne lui garantit cependant pas de réussir.
Il téléphone de l'épicerie du coin et s'arrange pour aller voir ce fameux Frank afin de défendre la cause de Deirdre. Renee note qu’il se démène pour Deirdre et fait mine d’être jalouse.
Le soir, alors que l’épicerie est fermée (il doit donc être tard), Alf téléphone à Deirdre pour lui annoncer la bonne nouvelle : un appartement est disponible pour elle si elle le souhaite. Cependant, il ne sait pas où il se trouve. Deirdre le remercie et lui dit qu’elle ira le visiter.
Fred Gee est dans de beaux draps. En même temps, il l’a bien cherché. Il doit maintenant 40 £ à Mike Baldwin, vainqueur d’un pari que Fred n’a pas pu placer par téléphone, alors qu’il a empoché l’argent de la mise. Il téléphone à un ami qui refuse, puis il essaie d'amadouer Betty Turpin qui, elle, mais moins de forme pour refuser catégoriquement.
— Tu t’es mis dans le pétrin, débrouille-toi tout seul pour t’en sortir !
Mike Baldwin est au Rovers à la recherche de Fred. Betty dit qu'il est dans la cave. Mike se sent généreux et achète beaucoup de boissons pour Steve et Rita, qu'il veut prendre sur l’argent qu’il a gagné et que Fred va lui donner.
Contre toute attente, Fred fait surface et paie intégralement, à la grande surprise de Betty.
Mike a dû payer de nombreuses tournées, car Ron Mather est très éméché, tout comme Steve Fisher et Elsie Tanner. Betty et Fred ferment le Rovers et les mettent dehors. Betty s’apprête à compter l'argent de la caisse.
— Je vais le faire ! dit soudain Fred.
Trop tard cependant. Betty découvre que la caisse est à découvert. Fred admet qu'il a pris l'argent de Mike dans la caisse et promet de le remettre le lendemain. Il griffonne une reconnaissance de dette qu’il met dans la caisse. Betty espère que Mme Walker sera aussi satisfaite que lui lorsqu’elle découvrira le mot.
1879. Des saucisses pour Suzie et un savon pour Fred
Dans cet épisode, Suzie Birchall se prend en main, Gail batifole et Hilda fouine.
Le matin, Gail Potter sort du numéro 11 pour aller travailler et Suzie lui souhaite ironiquement une bonne journée. C’est Brian qui vient chercher Gail en moto. Euh… il me semble bien que le Dawson’s Cafe où travaille Gail est situé Rosamund Street, et c’est juste la rue perpendiculaire à Coronation Street. Le trajet à moto prendra autant de temps qu’à pied. Mais bon, là n’est pas le sujet.
Hilda Ogden sort de chez elle et alpague Suzie. Elle se plaint que bientôt il n’y aura plus assez de place dans la rue. Selon elle, le taxi de Ron, garé toute la nuit, prend beaucoup de place.
— Comme le chariot de Stan garé devant chez vous, réplique Suzie.
De retour à l'intérieur, Suzie se fait interroger par Elsie, qui exige de connaître la vérité sur Londres. Suzie admet qu'elle a passé un moment horrible, qu'elle n'a rencontré personne et qu'elle a dû revenir parce qu'elle était fauchée. Elle n’a même pas réussi à trouver un travail.
Pendant ce temps, au Rovers, Hilda balaye le sol tout en répandant son venin sur Elsie Tanner à Betty et Fred. Elle accuse Ron Mather d’être un l’invité non payant d’Elsie. Comprenez ce que vous voulez.
Brian achète son déjeuner à Gail au café. Albert Tatlock, apparemment bien remis de sa maladie de Noël, dit que Gail n'a pas pu s'empêcher de regarder Brian avec des yeux de merlan frit.
— J'ai déjà vu ça des dizaines de fois, mais c'est toujours mieux que d'arroser les choux, dit-il en riant. (Là aussi, comprenez ce que vous voulez).
Emily dit que Brian a l'air d'un jeune homme très gentil, mais Gail se garde bien de paraître trop empressée.
Brian ne tarde pas à revenir, prétextant une raison fallacieuse. En réalité, il est venu la voir pour lui demander de sortir avec elle ce soir. Et enfin vient l’heure de la grande révélation, celle qui a surpris les téléspectateurs de l’époque :
— Au fait, dit Gail, est-ce que tu as un lien de parenté avec Ivy Tilsley ?
— C’est ma mère, répond Brian avant de partir.
Gail n’en revient pas.
Revenons à sa copine Suzie. Maintenant que son image de grande dame de la ville s’est quelque peu effritée, pour ne pas dire complètement brisée, Suzie fait un peu de cuisine à la maison. Le téléphone sonne et un certain Ted Thomas lui dit qu’il a une possibilité d’emploi pour elle.
Elsie arrive à la maison et félicite Suzie, car elle a bien rangé la maison. Suzie lui annonce qu'elle a trouvé un emploi de mannequin. Elle commence tout à l’heure.
Ce Ted Thomas est en réalité la personne chargée de trouver du travail de mannequinat à Suzie, une sorte d’agent si vous préférez. Le travail qu’il lui propose est situé dans un centre commercial. Ils s’y rendent et Suzie ne sait pas à quelle sauce elle va se faire manger. Elle ne tarde pas à le savoir lorsque le responsable du supermarché la flanque devant un petit stand où s’étalent fièrement de grosses saucisses ! Il veut qu'elle cuisine des saucisses allemandes pour les clients, déguisée en chef. Elle se contente de leur jeter un regard noir !
Passons à Fred, si vous le voulez bien. Au Rovers, il met son manteau et dit à Betty qu’il part chercher l'argent pour le mettre dans la caisse. Betty l'avertit qu'Annie Walker pourrait revenir plus tôt (d'où on ne sait pas mais on suppose qu’elle est allée à Derby voir sa fille, comme toujours) et les prendre par surprise. Hilda la fouineuse essaie d'écouter leur conversation mais ils lui disent de se mêler de ses affaires.
Mme Walker revient) juste au moment où Hilda s'en va. Elle regarde dans la caisse pour prendre 5 livres pour le chauffeur de taxi et trouve la reconnaissance de dette de Fred !
Et elle n’est pas au bout de ses surprises. Les parieurs de Fred de l'autre jour arrivent et parlent de la chance que Fred a d'avoir un pub et un personnel aussi sympathiques. Mais cette fois, Mme Walker est là ! Elle est outrée de les voir suggérer que Fred est son patron et lorsque celui-ci débarque, elle demande à le voir dans son arrière-boutique.
Elle lui passe un savon et déchire sa reconnaissance de dette. Fred n’en mène pas large, le pauvre. Il rend l’argent à Annie de ses mains tremblantes. Annie est catégorique : s'il recommence, c'est à la police qu'il devra rendre des comptes, pas à elle !
Alf rend visite à Deirdre et apparemment il n'y a pas encore d'appartement disponible. Il faudra peut-être attendre une semaine ou deux pour qu'un appartement se libère.
Deirdre a placé un panneau "A vendre" sur la maison et dit à Hilda qu'elle en demande 7 000 livres. Hilda aurait bien voulu l’acheter car l’appartement est plus beaucoup que le sien, mais elle trouve que c’est trop cher.
Plus tard, Emily va voir Deirdre chez elle. La jeune femme lui dit que Ray veut sa part en liquide. Emily dit à Deirdre qu'elle peut toujours rester avec elle si l'appartement du conseil municipal n'aboutit pas. Deirdre est touchée par l’empathie de sa voisine.
1880. Un cadeau pour Tracy et une humiliation pour Suzie
Dans cet épisode, Suzie Birchall vend des saucisses, Tracy Langton fête ses deux ans et Hilda Ogden fouine toujours.
Au numéro 11, Suzie est en train de se peindre les ongles, alors elle dit qu'elle ne peut pas faire le thé ou les toasts pour Gail et Elsie. Elle leur dit qu'elle est modèle pour une marque de parfum, mais refuse de leur dire où.
C’est un gros mensonge que voilà. Nous le savons, Suzie est à un stand où, déguisée en chef, elle prépare des saucisses pour les faire goûter aux clients. Elle se trouve ridicule dans son déguisement de chef. Je peux le dire : elle l’est. Elle récite son argument de vente comme un enfant de primaire réciterait un poème. Son patron arrive et lui dit qu’elle n’arrivera jamais à vendre de saucisses avec aussi peu d’enthousiasme. Suzie demande si elle peut au moins enlever sa toque ridicule, mais le boss lui dit que ça fait partie intégrante de l’argument de vente.
— Vous devez donner envie aux gens d’acheter nos produits, dit-il. Ayez foi en la saucisse !
Plus tard dans la journée, Suzie parvient à être enthousiasme sur les saucisses et en fait goûter à plein de monde. Lorsque des enfants arrivent et prennent des échantillons, elles les houspillent. Son patron la voit et lui dit qu’elle ne doit pas disputer les enfants des clientes.
— Mais ils allaient tout manger, proteste Suzie.
— Et ils auraient pu aller voir leur mère pour leur demander d’en acheter. Suzie, le client est roi, souvenez-vous toujours de cela.
Une cliente reine fait son shopping à ce même supermarché, pour le plus grand malheur de Suzie. Cette cliente, c’est Hilda la fouineuse. Elle s’approche de Suzie d’un air moqueur.
— Tiens, tiens, tiens, Suzie Birchall, quelle surprise de te voir ici.
— Bonjour, Hilda, soupire Suzie.
Elle sait maintenant qu’elle est autant grillée que ses saucisses. Hilda va forcément allée tout raconter aux résidents de Coronation Street.
Quelques heures auparavant, au Rovers, Hilda avait surpris une conversation entre Elsie et des habitués du pub. Elsie disait que Suzie avait trouvé un emploi comme modèle pour un parfum.
Hilda ne perd pas une seconde, elle retourne dans la rue, se précipite au numéro 11, fait un peu durer le suspense au point d’énerver Elsie, et raconte la vérité sur Suzie. Elle travaille au supermarché sur Victoria Street.
— Le seul parfum qu’elle a sur elle et celui de la saucisse, dit-elle fièrement.
Maintenant qu’Hilda a « fait son job », elle s’en retourne chez elle. Elsie et Gail décident d’aller voir par elles-mêmes. Lorsqu’elles découvrent Suzie affublée de son déguisement de chef, elles ne peuvent s’empêcher d’avoir un fou rire. Suzie se met à rire avec elles.
À la fin de la journée, elle revient à la maison éreintée d’avoir cuit autant de saucisses. Elsie est avec Ron et lui prépare à manger, lui promettant qu’il n’y aura aucune saucisse au repas. (OMG, combien de fois ai-je écrit le mot « saucisse » dans cette revue !).
Suzie demande où est Gail et Elsie lui dit qu’elle fait du baby-sitting au numéro 5 avec Brian (nous en reparlons ci-dessous).
— Eh bien, ça veut dire qu’elle doit garder deux enfants, raille Suzie.
L'atmosphère est glaciale au Rovers. Étonnamment, Annie Walker rend Betty responsable de ce qui s'est passé.
— Je vous avais nommé responsable du pub en mon absence, vous auriez dû empêcher les jeux d'argent dans les locaux.
— C’est bien ce que j’ai essayé de faire, proteste Betty.
— Visiblement, vous avez échoué.
Betty est en colère contre Fred à cause de cela. Fred lui dit que la colère d’Annie va s’estomper et que tout redeviendra comme avant.
Toujours au Rovers, Hilda raconte à Stan qu'elle a appelé l'agent immobilier pour vérifier si Deirdre demandait vraiment 7 000 livres sterling pour sa maison. Dans cette scène, Hilda n'a pas mis ses bigoudis ! Elle veut acheter la maison de Deirdre mais Stan dit qu'ils ne peuvent pas se le permettre. Leur maison vaut à peine 4000 £ et ils devraient emprunter 3000 £, ce qui est impossible. De toute façon, Stan a tout prévu pour leurs vieux jours. Il compte aller à Sainte-Annes.
Deirdre va devoir bientôt se trouver un appartement. Au Rovers, Hilda, Stan, Fred et Albert se demandent où Deirdre va vivre. Alf arrive mais refuse d'en parler.
Pendant ce temps, au Dawson’s Cafe, Gail est assise avec Brian, qui prend une collation. Emily remarque qu’ils se tiennent la main et cela la contrarie, mais uniquement parce que Brian a les mains sales (il travaille dans un garage, mais ce n’est pas une excuse pour ne pas se laver les mains avant de manger). Le jeune couple se demande où passer la soirée et Brian invite Gail à rencontrer ses parents à la maison. Gail refuse poliment, lui disant qu'Ivy Tilsley n’est pas très commode. Bian lui dit qu’il faudra bien un jour que ses parents sachent qu’il sort avec elle. Emily appelle Gail car elle a besoin d’elle au comptoir. Elle lui demande d’aller se laver les mains avant de toucher la nourriture.
C'est l'anniversaire de Tracey et Deirdre reçoit une peluche envoyée par Ray en Hollande. Gail arrive avec un gâteau de la part d’Emily et propose de garder Deirdre ce soir-là. Ce qui lui permettra de passer la soirée tranquille ici avec Brian. Elle lui suggère d’aller au cinéma avec Emily.
Après la petite fête d’anniversaire en présence de Betty, Emily, Deirdre et Gail, Emily et Deirdre partent au cinéma, laissant Brian et Gail ensemble. Gail met un disque (je crois qu’il s’agit des premières notes d’une chanson des Bee Gees). Ils commencent à se bécoter mais Tracy se met immédiatement à pleurer depuis l'étage. Quelle idée aussi d’avoir mis un disque !
Une fois Tracy calmée, Gail et Brian se bécotent de nouveau. Brian, entreprenant, a déboutonné sa chemise. On sonne à la porte d’entrée et Brian se lève pour ouvrir. Il se trouve nez à nez avec sa mère. Ivy est ici pour voir Deirdre au sujet de la maison (le soir et sans avoir téléphoné auparavant). Elle est surprise de voir Brian et Gail ensemble. Elle dit à son fils que le prix de la maison est bon et qu'ils vont peut-être emménager ici. Brian va donc sans doute devenir le voisin de sa chérie.
1881. Une nouvelle maison pour Ivy et du surmenage pour Len
Dans cet épisode, nous allons faire la connaissance d’un nouveau personnage, tandis que Suzie Birchall a un nouveau petit-ami et Len ne sait plus où donner de la tête.
C’est sur Alf Roberts et Deirdre Langton que débute l’épisode. Ils entrent au numéro 5 et Alf annonce à Deirdre qu’il a un nouvel appartement à lui faire visiter. Elle est intéressée pour aller le visiter.
Ivy Tilsley est décidée à acheter la maison des Langton. À l’usine, elle dit à Vera Duckworth que le numéro 5 a tout le confort possible puisque la maison a été rénovée de fond en comble il y a à peine deux ans. Vera est cependant déçue qu’Ivy quitte Inkerman Street, où elles étaient voisines. Ivy lui rappelle que Coronation Street n’est qu’à deux pâtés de maisons d’Inkerman Street, elle n’immigre pas dans un autre pays.
Elsie vient les voir et fait remarquer d’une manière plutôt sèche à Ivy que certaines coutures sont de mauvaise qualité et une mini-confrontation s'ensuit entre les deux femmes. Vera dit qu'elle attend avec impatience le moment où Ivy vivra dans la rue, et que ce sera très amusant !
Nous voyons pour la première fois dans cet épisode le mari d’Ivy, Bert Tilsley. Deirdre et Ivy lui font visiter le numéro 5. Il trouve à redire sur tout. D’abord sur la cheminée, dont le contour est en imitation brique, puis sur le rez-de-chaussée qui est plus petit que celui qu'ils ont déjà et que si la chambre principale est trop petite, ils peuvent l'oublier ! Il est évident que Bert n’a pas envie de déménager.
Au Rovers, le couple interroge Mike Baldwin sur la maison de Deirdre, pour savoir s'ils auront besoin d'une expertise. Mike leur dit qu'elle était en bon état quand il l'a vendue. Bert n'est toujours pas emballé par la maison mais Ivy lui dit qu'elle la veut. Et elle est persuasive, car il cède à contrecœur. Elle l’embrasse sur la joue pour le remercier, sous le regard amusé des barmaids Betty et Bet.
À deux tables de là, Renée prévient Alf qu'il ne doit pas s'impliquer dans l'appartement de Deirdre. Elle craint que les gens ne fassent des commérages, non pas à propos de la faire remonter de la file d'attente (cela semble ne déranger personne), mais à propos d'Alf et de Deirdre.
Les Tilsley ont maintenant besoin d’argent pour verser un acompte avant de vendre leur maison sur Inkerman Street. Ivy décide de passer par son patron plutôt que par la banque, et demande à Mike s'il peut leur accorder un prêt de 500 livres. Il accepte, et lui dit que le prêt sera à 0% d’intérêt. Mais nous connaissons Mike, il ne fait rien gratuitement. En contrepartie, il veut qu’Ivy obtienne des filles qu'elles acceptent le nouveau planning de travail qu'elles ont récemment refusé. Ivy risque fort de se mettre ses camarades à dos. Nous verrons cela dans les prochains épisodes.
La famille Tilsley étant ultra présente dans cet épisode (et dans les prochains soyons-en sûrs), parlons maintenant du fiston. Brian file le parfait amour avec sa future voisine, Gail Potter. Ils sont chez elle, dans la cuisine du numéro 11, quand Suzie Birchall descend se faire un thé. Rien de compromettant jusqu’à présent, à part le fait qu’elle débarque dans la cuisine pratiquement nue. Entendez par là avec une simple chemise et un slip. Gail est choquée tandis que Suzie se prélasse à faire son thé et à flirter effrontément avec un Brian qui a les yeux qui lui sortent des orbites.
Mais sachez-le, Suzie a un prétendant, qu’elle présente à Elsie ce soir-là. Il s’appelle Paul et affiche une maturité gris argentée, au grand dam d’Elsie. D’après Suzie, Paul serait le patron de l’agence de mannequin où elle est inscrite. Mais bon, l’expérience nous dit de ne pas toujours croire Suzie. Moi, je m’inquiète plutôt la choupinette Gail. Suzie pourrait lui chiper le beau Brian rien que pour l’embêter.
Passons aux Fairclough. Len est submergé de travail. À la maison, Rita sert de secrétaire et répond au téléphone puisqu’elle a empêché Deirdre de reprendre le job. Un certain Martin la harcèle pour savoir quand Len pourra venir faire une réparation.
— Avant vendredi, dit-il à Rita, qui passe le message.
Là-dessus, Mike arrive pour savoir quand Len va poser le nouvel évier pour ses ouvriers. Len promet de le faire aujourd’hui même, le soir à l’heure du dîner.
Il honore son rendez-vous et répare le nouvel évier de l'usine. Steve et Elsie rentrent chez eux, Steve dit qu'il a un rendez-vous galant (on ne sait pas avec qui). Len est maintenant seul à l’usine et, trop fatigué, a un léger malaise. Plus tard, il tente de soulever le nouvel évier, mais il est trop lourd. Soudain, il s’effondre et gît inanimé sur le sol. C’est ici que s’achève l’épisode.
1882. Du repos pour Len et une gifle pour Suzie
Dans cet épisode, Len Fairclough a des problèmes de santé, Deirdre Langton change d’avis, Ivy Tilsley ne change pas d’avis et Elsie Tanner se fâche.
L’épisode débute au Rovers. Rita entre, elle est à la recherche de Len et pensait le trouver là en train de de saouler. Mais Betty Turpin et Bet Lynch ne l’ont pas vu.
À l'usine, Mike Baldwin est dans son bureau et dit à Hilda Ogden qu’ell epeut commencer à nettoyer le sol. Elle s'exécute en chantant "If I ruled the world" (Si je dirigeais le monde), puis remarque Len sur le sol. Elle appelle Mike, et après quelques petites claques, Len se réveille mais il ne se sent pas bien du tout. Mike et Hilda l'aident à se relever et l'emmènent dans le bureau. Il refuse l’aide d'un médecin. Mike dit qu'il n'a pas l'air bien.
Pendant ce temps, Rita lave la vaisselle, agacée par la non-apparition de Len. Elle est sûre qu’il est en train de boire quelque part. Elle jette le repas qu’elle avait gardé pour lui dans le four.
Plus tard, Rita est installée devant la télévision. Mike ramène Len. Rita est d'abord en colère, puis s'inquiète lorsqu'elle laisse Mike s'expliquer. Elle n’écoute pas Len et téléphone à un médecin.
Le médecin prend la tension artérielle de Len et dit qu'elle est normale. Il dit que Len s'est effondré parce qu'il travaille trop et qu'il doit se calmer, sinon il sera l'homme le plus riche du cimetière. En clair, il a fait un malaise vagal qui pourrait être annonciateur d’un problème plus grave s’il ne se ménage pas.
Il note également que Len est mal nourrit, il lui suggère du repos, trois repas par jour et d’y aller mollo avec l’alcool. Après son départ, Rita lui dit qu'il n'a plus le droit à la bière ni de travail pendant quelques jours.
— Il ne reste plus qu'une chose alors ! dit-il avec une lueur lubrique dans les yeux.
Rita lui dit que « ça aussi » est interdit.
Le lendemain, à l'usine, Ivy raconte à Elsie l'effondrement de Len. Elsie court rendre visite à Len. Il nie s'être évanoui mais Rita dit la vérité à Elsie. Renee arrive et en remet une couche, apportant un peu de réconfort à Len.
Alf dit à Deirdre qu’il a un nouvel appartement à lui faire visiter. Il se trouve à Appleton Court et elle peut le voir dès demain.
Alf, Deirdre, Tracy et Emily vont voir l'appartement. Il s'avère qu'il se trouve dans une tour d'habitation. Il n’y a pas d’ascenseur et il faut monter des kilomètres d’escaliers pour arriver à l’appartement. Emily trouve l’appartement très cosy.
— Je ne vais pas le prendre, dit Deirdre. Je ne peux pas vivre là.
Deirdre se rend compte qu’elle est attachée au 5 Coronation Street et prend la décision de ne plus vendre. Pour Alf, ce n’est pas un problème, il s’est juste démener comme un fou pour lui trouver un appartement. Il va maintenant falloir l’annoncer à Ivy, et là, c’est une autre paire de manche !
Pendant ce temps, Ivy et Bert fêtent la vente de leur maison. Deirdre arrive et dit à Ivy que le marché est annulé. Ivy ne l’entend pas de cette oreille. Elle dit que parce qu'ils s'étaient mis d'accord verbalement, elle a droit à la maison, malgré le fait qu'aucun contrat n'ait été signé (mais oui, Ivy, le plus important est de le faire croire)
— Je ne me laisserai pas faire ! dit Ivy. Nous venons de vendre notre maison, et j’ai bien l’intention de m’installer dans la tienne.
Ça promet pour la suite ! Doit-on s’attendre à un crêpage de chignons dans le prochain épisode ?
Parlons maintenant du nouveau crush de Suzie Birchall. Elsie, Gail et Brian parlent de lui au Rovers. Ivy, Bert et Vera Duckworth se joignent à eux. Elsie ne comprend pas ce qui se passe dans la tête de Suzie pour s’enticher d’un homme qui a le triple de son âge.
Suzie est justement en train de fricoter avec Paul sur le canapé du salon du numéro 11 lorsqu’Elsie entre. Voyant qu’elle n’est pas très contente de le voir, Paul s’apprête à partir.
— Vous partez déjà ? ironise Elsie. Je pensais qu’on pourrait parler de ce qu’on faisait la nuit de l’armistice de la guerre, mais ça laisserait la petite Suzie en dehors de la conversation !
Paul s’en va et Suzie est choquée et en colère de la réaction de sa logeuse. Elle l’insulte (je crois avoir entendu le mot « vache »). Elsie lui répond qu’elle devrait avoir un peu plus de respect pour elle-même.
La discussion s’envenime et c’est à celle qui criera le plus fort. N’en pouvant plus, Elsie gifle Suzie et lui dit que si elle veut continuer comme ça, elle n’a qu’à partir.
— Dehors ! hurle-t-elle avant d’aller se calmer à l’étage.
Seule dans le salon, Suzie se masse la joue en pleurant toutes les larmes de son corps. C’est sur cette image que se termine l’épisode.
À suivre...
Février 1979